... À l’extérieur de l’univers circonscrit de l’économie domestique, les paysans devaient traiter, de force, avec des gens d’affaires et des aristocrates plus puissants qu’eux. ...
Habitants, marchands et seigneurs
... D’après Cole Harris, les seigneurs tiraient avantage de ce moyen pour annuler des concessions non pas, ainsi que la loi le prévoyait, pour traiter avec des paysans qui négligeaient la mise en valeur de leur parcelle, mais plutôt pour se départir des mauvais ...
... Un document légal établi pour une des sections de Saint-Ours en 1751 fait état de sept fermes seulement ayant des contrats sur un total de quarante-six. ...
... En 1717, alors que le commerce des fourrures était sévèrement réglementé, il s’est fait accorder un permis de traite qu’il a vraisemblablement vendu au prix courant, soit 1000 livres. ...
... Les 1000 livres environ qu’un officier militaire recevait comme traitement de base ne représentaient pas vraiment une fortune, mais c’était plus que ce que la seigneurie a rapporté durant les deux premières générations. ...
... À l’époque, il était courant que des officiers utilisent leur position pour monopoliser le commerce alentour de leur poste ; incapable d’empêcher cet abus, le gouvernement le sanctionnait et faisait de la traite des fourrures un avantage de la fonction ...
... en ville, Jean-Baptiste, Pierre et Pierre-Roch sont partis loin, très loin du bas Richelieu ; malgré cela, aucun d’entre eux n’a jamais négligé le vieux domaine familial, même s’il ne représentait surtout pas le filon d’or qu’a pu être un monopole de traite ...
... Durant la crise politique de 1837, le gouverneur a nommé François-Roch shérif de Montréal, un poste qui lui a valu d’être traité par les patriotes démocrates et nationalistes de « virecapot », de renégat et de pire encore après la rébellion, quand sa ...
... Le seigneur a joué un rôle dans la fondation de cette nouvelle structure ecclésiastique et il a aussi fait ériger un gros moulin sur la rivière Yamaska sept ans plus tard. ...
... Les habitants avaient parfois recours à des potions magiques, des incantations et d’autres pratiques, toutes traitées de « superstitieuses » par l’Église. ...