... Ils étaient au moins dix-sept à Saint-Denis en 1831, juste avant que leur effectif se mette à décliner. ...
Habitants, marchands et seigneurs
... Selon un citoyen en vue, Christopher Carter, il y avait seulement soixante-dix-sept maisons construites sur les cent quatre-vingts parcelles de la ville en 1798, et quatorze d’entre elles étaient inhabitées. ...
... De plus, dans le Bas-Canada, le déclin relatif de la traite des fourrures amenait les marchands à porter un intérêt accru au potentiel de production des régions rurales. ...
... Leurs revenus peuvent bien avoir été en baisse, mais les habitants traités par notre échantillon d’inventaires des années 1830 avaient quoi qu’il en soit accumulé des biens et des créances qui leur donnaient une valeur nette moyenne beaucoup plus élevée ...
... La traite des fourrures avait aidé à créer à Sorel un semiprolétariat qui avait en réalité souffert d’appauvrissement, ainsi que le montre l’échantillon d’inventaires. ...
... Quatre d’entre eux avaient trait à des terres appartenant à un petit commerçant de l’endroit, Joseph Thibodeau, et un autre appartenait à un homme qui se prétendait « bourgeois de SaintDenis ». ...
... À l’époque, pourtant, les Lussier avaient déjà fourni des terres à deux de leurs garçons, même s’il y avait encore sept bouches à nourrir à table. ...
... Les parents Lussier éprouvaient des scrupules à l’idée de donner leur terre à un seul de leurs sept enfants, ce sur quoi ils s’expliquent dans la donation entre vifs : Lesquels se trouvant dans un âge avancé qui les rendroit incapables de faire valoir ...
... En plus de la provision annuelle d’aliments, Jean-Baptiste et sa femme exigeaient aussi un paiement de 1000 livres à verser en cinq traites annuelles de 200 livres. ...
... La difficulté avec une analyse de cette nature, a-t-on prétendu, c’est qu’elle ne tient aucun compte du « cycle de développement » qui constitue un trait si caractéristique de l’économie familiale rurale59. ...