Œuvres complètes de Champlain, tome 1 (Les)

Œuvres complètes de Champlain, tome 1 (Les)

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... N’ayant pour l’heure d’autre désir que de m’en revenir, je conviai les Sauvages à venir au saut Saint-Louis, où il y avait quatre vaisseaux fournis de toutes sortes de marchandises, et où ils recevraient bon traitement, ce qu’ils firent savoir à tous ...

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... Après leur avoir raconté par le menu le bon traitement que j’avais reçu dans les demeures de ces Sauvages, et mon occupation journalière, je m’enquis aussi de ce qu’ils avaient fait pendant mon absence, et de leurs exercices, lesquels étaient la chasse ...

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... Après que les Sauvages eurent traité leurs marchandises, et qu’ils eurent décidé de s’en retourner, je les priai de mener avec eux deux jeunes hommes121 pour les entretenir en amitié, leur faire voir le pays et les obliger à les ramener, ce dont ils firent ...

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... , où lesdits Anglais se sont logés, ne permettant à aucun étranger, qu’à ceux de leur nation, de faire la pêche de la baleine32 ; que, s’ils venaient à s’emparer du fleuve Saint-Laurent et de notre habitation, ils empêcheraient du moins six cents ou sept ...

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... Le 13 novembre 1612, Louis XIII avait accordé au prince de Condé, son nouveau lieutenant général en la Nouvelle-France, le monopole de la traite des fourrures dans la vallée du Saint-Laurent pour une durée de douze années. 66. « Lebecq » (fol. 381). ...

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... Cinq jours plus tard, les associés de la Compagnie du Canada se sont engagés à verser au maréchal de Thémines quatre mille cinq cents livres par an, afin de pouvoir continuer à jouir du monopole de la traite des fourrures. ...

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... Champlain a dit plus haut que les seuls Anglais « empêcheraient du moins six cents ou sept cents vaisseaux français qui vont tous les ans à la pêche des morues » (t. I, p. 467). ...

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... Le monopole de la traite des fourrures, dont bénéficiait la Compagnie du Canada, suscitait beaucoup d’oppositions. ...

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... Après, on commença à mettre des hommes en besogne pour accommoder nos barques, afin d’aller à Québec, lieu de notre habitation, et au grand saut Saint-Louis, où était le rendez-vous des Sauvages qui y viennent traiter. ...

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... Des Hurons venus au saut Saint-Louis pour la traite des fourrures. 37. La rivière des Outaouais. 38. Probablement Etienne Brûlé qui vivait avec des Hurons depuis 1611. 39. ...