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Office du film du Québec (L')

Le cinéma au service de l'État et de ses citoyens, 1961-1976

  • 49,95 $PapierISBN: 9782897914837
  • 19,99 $PDFISBN: 9782897914844

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Entre 1961 et 1976, l'Office du film du Québec est l'organisme d'État responsable de la production, de l'achat et de la distribution des moyens cinématographiques de l'ensemble des ministères de l'administration publique québécoise. Nouvelle incarnation du Service de ciné-photographie fondé en 1940, l'OFQ s'inscrit en continuité et en rupture avec les premières initiatives en la matière, lesquelles remontent aussi loin que les années 1920. Ses films, des courts métrages à mi-chemin entre le documentaire et le film pédagogique, servent à communiquer les activités et les services de l'État envers ses citoyens et à préserver une trace visuelle des actualités gouvernementales du Québec. L'histoire de l'Office du film du Québec est aussi celle d'un échec en pleine Révolution tranquille. Soutenu et défendu par des fonctionnaires dévoués, en dépit d'un réel soutien politique, l'OFQ révèle néanmoins l'importance du rôle négligé d'agent de liaison entre l'appareil administratif de l'État québécois et la société civile.

Table des matières

L'Office du film du Québec. Le cinéma au service de l'État et de ses citoyens, 1961-1976 1
Liste des acronymes 8
Introduction 9
PARTIE 1 • « [P]endant 25 ans, l’Office du film a œuvré seul » : la gestion des moyens cinématographiques de l’État québécois (1920-1976) 17
CHAPITRE 1 • Le film comme nouvel agent d’éducation ­populaire au Québec, 1920-1930 19
Joseph Morin et la Section des vues animées du ministère de l’Agriculture 22
Gilbert Fournier et les campagnes d’éducation populaire au Service provincial d’hygiène 28
CHAPITRE 2 • Le Service de ciné-photographie de la province de Québec : entre éducation populaire et marketing gouvernemental, 1941-1961 31
L’éducation populaire en temps de guerre, 1941-1944 33
L’Office provincial de publicité et le Service de ciné-photographie sous le gouvernement Duplessis : le marketing gouvernemental par la propagande touristique 42
CHAPITRE 3 • Création et essor de l’Office du film du Québec (1961-1968) 58
Une direction en transition 63
« L’audiovisuel au service de la nation » (1963-1968) 66
L’unification des services cinématographiques de l’État 69
Un gestionnaire efficace ; un leader inspirant 73
Le Centre cinématographique du Québec 74
Les films de l’OFQ au Pavillon du Québec d’Expo 67 84
La Loi sur le cinéma du 12 août 1967 87
L’Office du film aux Affaires culturelles 94
Un nouveau directeur de la production 96
CHAPITRE 4 • « [T]enir, servir, lutter, parfois jusqu’à ­l’absurde » : l’Office du film du Québec à la croisée des chemins, 1967-1976 99
Raymond-Marie Léger à la succession d’André Guérin 102
La création de Radio-Québec et la perte du mandat éducatif de l’Office du film 108
La Loi sur le cinéma de 1975 113
La Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel : une fin des plus amères 116
PARTIE 2 • La production cinématographique de l’Office du film 125
CHAPITRE 5 • Films d’information ou films documentaires ? 126
Culture de travail et matériel cinématographique 129
Propagande gouvernementale et ingérence politique dans la production 133
CHAPITRE 6 • La production de films à l’Office du film 141
Le gouvernement Lesage et les années fastes, 1960-1966 142
Les gouvernements unionistes Johnson et Bertrand et l’impasse post-Expo, 1966-1970 145
Le gouvernement Bourassa et le triomphe de l’industrie privée, 1970-1976 151
Commandes et acquisitions de films 157
CHAPITRE 7 • Les collections cinématographiques de l’Office du film du Québec 161
Distribution générale et secteur anglo-protestant 161
Répertoires d’archives et de chutes 167
Répertoire des films touristiques ou d’information générale sur le Québec 168
Répertoire des films fixes 171
PARTIE 3• Présenter une «image vraie» du Québec 175
CHAPITRE 8 • Le Secrétariat de la province et le ministère des Communications 177
Visite du président français Charles de Gaulle en juillet 1967 180
Construction du Pavillon du Québec et inauguration d’Expo 67 190
Réorganisation du champ politique des communications 193
CHAPITRE 9 • Le ministère des Affaires culturelles 196
La création du ministère des Affaires culturelles 199
La Maison du Québec à Paris 206
L’Office québécois de la langue française 207
Le Grand Théâtre de Québec 210
La Bibliothèque nationale du Québec 218
Le Musée d’art contemporain 223
La restauration de la Place Royale de Québec 227
Le développement minier et hydroélectrique, une affaire culturelle ? 237
CHAPITRE 10 • Le ministère de l’Éducation 243
La création du ministère de l’Éducation 246
La réforme des commissions scolaires et des ordres d’enseignement primaire et secondaire 257
La création du réseau des cégeps 266
La création du réseau des Universités du Québec 272
CHAPITRE 11 • Le ministère de l’Industrie et du Commerce 277
L’Exposition universelle de Montréal de 1967 284
L’Exposition universelle d’Osaka au Japon de 1970 292
PARTIE 4 • Pour un service public de communication des services de l’État 309
CHAPITRE 12 • Le Service de la distribution de l’Office du film du Québec 311
La salle de projection de la cinémathèque de Québec 315
Le catalogue des films de l’OFQ et ses suppléments 317
Le prêt et la réservation de films en cinémathèque 320
La vente de copies de films 324
La régionalisation de la distribution cinématographique 326
CHAPITRE 13 • Au service de l’État et de la société civile 334
Les projections cinématographiques ministérielles 340
Les projections cinématographiques civiles 347
Les projectionnistes du Service de l’administration 353
Les films de l’OFQ à la télévision 358
CHAPITRE 14 • Une nouvelle référence québécoise dans le concert des nations 364
La distribution des films de l’OFQ aux États-Unis 365
Les films de l’OFQ à la télévision américaine 369
La distribution des films de l’OFQ en Europe et ailleurs dans le monde 372
CHAPITRE 15 • États généraux sur la distribution ­cinématographique au Québec 378
« Ils aiment tous le cinéma québécois… » : allocution inaugurale de Raymond-Marie Léger 381
« Où en sommes-nous présentement ? » : la distribution communautaire de films à l’OFQ 383
« Rendre disponible le plus grand nombre de nos documents audiovisuels » : la distribution commerciale à l’OFQ 386
Pour un réseau de distribution non commerciale au Québec 388
Synthèse des recommandations en atelier 391
La fin du réseau de distribution communautaire 393
Conclusion 402
Une initiative fonctionnaire non partisane 402
Promouvoir une nouvelle référence nationale 406
Au nom de l’intérêt général des citoyens et du bien commun 409
ANNEXE 1 • Exemple de relevé descriptif plan par plan servant à l’analyse des représentations dans les films de l’Office du film 416
ANNEXE B • Table des rubriques du Catalogue général des films 16mm de l’Office du film du Québec (1964) sous lesquelles figurent les films 418
ANNEXE C • Groupements d’organismes civils clients des projections cinématographiques de l’OFQ 424
Liste des tableaux 427
Liste des graphiques 428
Bibliographie 431
Table des matières 445

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Ce livre a fait parler de lui :

  • Ainsi, en matière d’histoire du cinéma, notamment gouvernemental, la contribution de Marc-André Robert avec cet ouvrage consacré à l’Office du film du Québec nous apparaît incontournable. Déjà, la lecture de l’introduction annonce deux choses : un sens de la clarté, essentiel pour donner des couleurs à ce sujet aux allures hermétiques, et une profondeur dans la recherche. Le seul fait de lire où et comment M. Robert a mené ses recherches est enthousiasmant avec ses allures de thriller archivistique. Et si vous n’êtes pas encore convaincu, allez jeter un œil à la bibliographie.

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