... Dans la nuit du 4 au 5 avril 1795 fut signé à Bâle le traité mettant fin à la guerre franco-prussienne. Non seulement Berlin désertait ses alliés, mais Frédéric-Guillaume II reconnaissait la République. ...

Pitt (Les)
... Le 18 mai 1797, l’Autriche signa avec Bonaparte les préliminaires de Leoben, confirmés le 17 octobre par le traité de Campoformio. L’Autriche cédait la Belgique à la France. ...
... Toutefois, pour espérer vaincre la France, il fallait tirer un trait sur ces litiges. En Russie, Paul Ier, fils de Catherine II, s’inquiétait de la poussée française en Méditerranée orientale. ...
... Le traité reprenait les grandes lignes de celui de Campoformio. Toutefois, François II devait à présent accepter la cession totale de la rive gauche du Rhin. La désintégration du Saint-Empire avait commencé. ...
... Il n’en reste pas moins un trait de la personnalité du premier ministre, que celui-ci, du reste, reconnaissait avec franchise : il se méfiait « au plus haut point » de ses « idées personnelles en matière militaire6 ». ...
... Le traité de Bâle sauva in extremis l’équipe ministérielle et montra à Pitt qu’à l’instar de son père, il s’était bercé d’illusions sur la fidélité de l’allié prussien. ...
... Pitt était persuadé que la complémentarité des opérations militaires était, comme pendant la guerre de Sept Ans, la condition sine qua non du succès des coalisés. ...
... Dire que l’on était prêt à traiter avec les révolutionnaires risquait de jeter le trouble chez les royalistes. ...
... Maret remit à Malmesbury les articles du traité récemment conclu entre la France et le Portugal. Puis, un certain Lagarde livra, contre la somme de 25 000 francs, la teneur des discussions françaises avec Madrid et La Haye. ...
... La dette nationale atteignait à présent le chiffre record de 359 millions, soit près de trois fois son niveau de l’époque de la guerre de Sept Ans. Le 24 novembre, Pitt présenta son projet fiscal au Parlement. ...