... C’étaient les « libertés germaniques », telles qu’elles étaient énoncées par les anciens traités, qui étaient en jeu. Au centre des préoccupations de Pitt figurait la France, où le ministre voyait renaître les ambitions hégémoniques de Louis XIV. ...

Pitt (Les)
... Le cours de la guerre de Sept Ans a conduit le ministre et ses partisans à envisager l’Allemagne non plus comme un fardeau, mais comme un maillon essentiel de la stratégie mise sur pied pour vaincre la France. ...
... C’est servir le public que d’être en bons termes avec lui, de l’aider et de l’assister dans sa tâche10. » Au terme de la guerre de Sept Ans, les partisans de Pitt pouvaient à loisir broder sur la geste glorieuse de leur héros. ...
... Dès la fin de la guerre de Sept Ans, la propagande française emboîta en effet le pas aux thuriféraires anglais du ministre du peuple. Un des publicistes les plus actifs du ministère, Jacob-Nicolas Moreau, cessa de se voiler la face. ...
... Le traitement des bonnes et des mauvaises nouvelles ...
... Partout on les traite avec égards et on les régale31. » Un excellent témoignage de l’esprit militaire qui s’empara des Anglais nous est fourni par Edward Gibbon « gentilshommes campagnards d’Angleterre : Les demandèrent à l’unanimité la création d’une ...
... Un des traits majeurs du ministère Pitt-Newcastle fut la réhabilitation partielle des tories. La priorité clairement affichée à la guerre d’Amérique ne pouvait que plaire à ce groupe politique. ...
... George II a beau apparaître dans son livre sous des traits flatteurs, il n’en reste pas moins que, pour l’écrivain, les deux héros des années 1757-1760 sont Pitt et le peuple. ...
... Que dire du trait lancé contre les Lords ? ...
... Pitt « semble avoir oublié que, tôt ou tard, arrivera le jour où il devra être traité selon ses mérites4 ». Le 25 octobre 1760, le jour tant attendu était arrivé. ...