Pitt (Les)

Pitt (Les)

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... En tirant un trait sur une parenthèse de près d’un demi-siècle, le roi et son ami entendaient ramener l’Angleterre aux sources du Revolution Settlement. Ces sources étaient néanmoins plus mythiques que réelles. ...

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... À l’automne, Newcastle ne fut pas mieux traité que Bute : « Il m’a attaqué vigoureusement, notait avec peine Newcastle, et a dit que les dépenses avaient été grandement surestimées dans le but de rendre impopulaire et impraticable la guerre, ou plutôt ...

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... Il dit au roi qu’il préférerait perdre l’usage de la main droite plutôt que de signer un traité qui ne comprendrait pas ces clauses26. Pourquoi ce durcissement ? Le poids de l’opinion fut déterminant. ...

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... remarquable quand on connaît le tempérament de feu de l’homme d’État, Pitt fit preuve de beaucoup de contrôle pendant les pourparlers  «  avait tellement : Il accoutumé ses expressions à respecter sa pensée, que, dans les affaires les plus désagréables à traiter ...

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... George III serait accommodant sur Terre-Neuve si Louis XV acceptait, conformément au traité d’Utrecht, de démanteler les fortifications de Dunkerque. Quant à l’Afrique, l’Angleterre exigeait la cession du Sénégal et de Gorée. ...

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... Seules concessions : Belle-Île, la Guadeloupe et Marie-Galante seraient rendues, mais à condition que la France respectât les clauses du traité. ...

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... Ce traitement de l’information était clairement dirigé contre Pitt. Les agents de Bute avaient d’ailleurs été déjà actifs dans les cafés et les tavernes de Londres, où ils propagèrent la rumeur que Pitt était avide de récompenses. ...

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... Moyennant quelques pièces de monnaie, la mob londonienne fut sollicitée pour servir de claque au héros de la guerre de Sept Ans. ...

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... Une paix honteuse Le 10 février 1763, le traité de Paris mettait fin à la guerre de Sept Ans. La France cédait le Canada, mais aussi le Sénégal et quelques Antilles (Saint-Vincent, Tobago, la Dominique et la Grenade). ...

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... Quant au traité proprement dit, l’ancien secrétaire d’État estimait que les concessions étaient excessives. La paix, de ce fait, ne pouvait être qu’une trêve. ...