... En exil en France depuis la Glorieuse révolution, Jacques II, puis, à sa mort en 1701, son fils Jacques III continuaient de se proclamer souverains légitimes. ...

Pitt (Les)
... dresse contre ses rois, ainsi, face à Jacques II, quand « une révolution parut nécessaire pour conserver la liberté de penser, et la nécessité la produisit13 ». ...
... La conduite de Charles Ier et de Jacques II est décrite en des termes que n’aurait pas reniés l’historien whig Rapin Thoyras. Charles Ier était trop autoritaire, Jacques II était un tyran, et Guillaume III un libérateur7. ...
... Légitimant clairement toute forme de résistance à la tyrannie, invoquant les exemples de Charles Ier et de Jacques II, le verbe chathamite était la reproduction exacte du langage des révolutions. ...
... En 1780, Charles avait déjà commencé à se conduire à la manière de Jean-Jacques. Son formidable parcours politique est très éclairant sur sa personnalité. ...
... Comme Jean-Jacques, Fox détestait les mea culpa : à chaque échec ou revers de fortune, il lui fallait un bouc émissaire. Le jeune homme entra en politique en abhorrant Chatham, car celui-ci avait été l’ennemi de son père. ...
... L’ex-ministre de Louis XVI, Jacques Necker, projetait en effet d’unir sa fille Louise-Germaine au jeune politicien anglais. L’on est en réalité très mal renseigné sur une affaire qui n’avait en tout cas aucun caractère sentimental. ...
... Non plus la France absolutiste qui, au temps de Louis XIV, tenta de remettre sur le trône Jacques II. Mais une autre France, dont on ne pouvait guère, même à l’automne 1788, imaginer le visage. ...
... Ce que l’historien Jacques Godechot a appelé le gouvernement par les coups d’État fut incontestablement favorisé par la politique de corruption électorale menée par le Cabinet anglais. ...
... Le roi raisonnait en fait comme si l’on était encore au temps de Louis XIV et de Jacques II. Dundas tenta un jour de lui expliquer calmement que beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis 1688. Peine perdue. ...