... Mon horaire allait ainsi : je revenais à la maison tôt le matin, vers sept ou huit heures ; je mangeais un peu, puis je me mettais au lit. ...

Première École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)
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... Le contremaître ne s’était sans doute pas formé une opinion très favorable de mes aptitudes en tant que travailleur manuel, âgé de dix-sept ans. ...
... Mon frère aîné était traité avec beaucoup d’égards dans ce milieu, car il préparait les premiers échantillons de vêtements (semplemakher) et occupait la présidence du syndicat. ...
... Comme il me fallait gagner un peu d’argent, j’acceptai d’enseigner à ces trois enfants âgés de sept à dix ans. ...
... Quoi qu’il en soit, cela était certes incongru de commencer un programme d’enseignement centré sur Di goldene kayt et les « récits populaires140 » ( folkshtimlekhe geshikhtn) de Peretz, en compagnie de yiddishistes âgés de sept à dix ans. ...
... Lorsque les Seikin revinrent à la maison, vers minuit, ils découvrirent le maître et ses élèves dans la position suivante : l’enfant le plus jeune, âgé de près de sept ans, était étendu sur le plancher et dormait, le suivant en âge était assis la tête ...
... Aujourd’hui, il me semble que c’est à moi que le responsable (mash giekh) de « Bintl briv » aurait dû présenter des excuses pour le traitement qu’il me réserva. ...
... Lorsque mon père a été naturalisé, il aurait pu m’inclure dans sa demande car j’avais dix-sept ans à l’époque. Il m’aurait été possible de faire figurer mon nom dans ses papiers officiels. Mais je lui ai explicitement demandé de ne rien faire. ...
... Nous ne voulions pas non plus envoyer maman à l’hôpital, car nous craignions qu’une institution tenue par des chrétiens (goyishe baremhartzikayt) ne la traite convenablement. ...
... J’ai aussi conservé durant ma vie un deuxième trait de caractère découlant de mon éducation hassidique : jamais je n’ai cessé de vouloir être le disciple d’un maître. ...