Saisons Atikamekw

Saisons Atikamekw

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... Mon vis-à-vis porte un chandail blanc qui rehausse ses traits. Il a le charme d’un homme d’âge mûr, mystérieux et secret. J’avale ma soupe, décontenancée par le comportement de François qui change soudain. Il devient jovial. ...

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... Ne me traite pas comme ça, rage-t-il, reculant d’un pas et m’empoignant par les pans de mon manteau. Ivre et chancelant, il reprend ses esprits Et me souffle : — Tu n’as pas d’affaire à parler de suicide à mon fils. ...

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... Plutôt bavards, ces jeunes adultes de dix-sept à vingt-deux ans me surprennent en inventant des solutions sensées aux problèmes sociaux d’Opitciwan. « Ben, il faudrait les aider à arrêter de boire, il faudrait aussi leur montrer comment gérer leur argent ...

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... Le Métis que je portais dans mon ventre aurait-il eu ces traits amérindiens que j’aime tant ? Ses pommettes auraient-elles été 222 ...

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... J’ai toujours aimé ce trait de caractère chez toi. Je ne te trouverai jamais ridicule, Léo. Tu es sensible et authentique. Il attend un long moment avant de dire : — Merci Laurie, tu as raison, oublions ça. ...

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... Mon ami fronce les sourcils, ses traits se durcissent. Il est jaloux lui aussi. Je ne veux surtout pas lui imposer ça. L’ambiance se détend. Je profite de la compagnie de mon ami jusqu’à ce qu’il s’apprête à s’en aller. — Laurie, que fais-tu ? ...

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... Adam ressemble à sa mère, les mêmes traits, l’allure solide. De son père il a hérité de la mimique, d’une trace d’inconstance et de la démarche assurée. Ernest reste là, il a autre chose à me dire, mais il y renonce. Il décide de partir. ...

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... J’ai avalé d’une traite et lorsque j’ai arrêté de boire, le goût fort désagréable m’a levé le cœur, j’ai toussé. Le lendemain, j’allais déjà mieux. ...

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... Tout ce qui a trait à son idéologie de traditionaliste dur le prive de son objectivité. — Non, Wapan, ne dis pas ça, il a raison. On va tout raser dans la forêt, personne ne réussira à empêcher ça. ...

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... Toute sa rage transparaît dans son immobilité, dans ses yeux si noirs, ses traits fixes, ses sourcils froncés et le faible grognement qu’il émet. Je sais qu’il a un mal fou à se contrôler. J’abandonne, il n’y a rien à faire. ...