Sauver les Français

Sauver les Français

Page 144

... Il lui a aussi offert un couteau tout neuf tiré de sa réserve de marchandises de traite. Après avoir bien fait sentir à Françoise qu’elle lui plaît, il est assez avisé pour aller causer avec Ragueneau ou Radisson. ...

Page 160

... Quand il se réveille, au petit matin, une dizaine de durs à cuire racontent encore des légendes fantastiques autour du feu, les yeux rougis de fatigue, les traits bouffis par l’alcool. ...

Page 166

... Apportez plus de marchandises de traite, car ils désirent faire davantage de commerce. Nous en manquons déjà. J’aimerais pouvoir te transmettre de vive voix l’espérance qui grandit chaque jour dans mon cœur au sujet de la grande 166 ...

Page 172

... Il croit même tout à fait possible que ces Hurons soient adoptés et bien traités, comme l’ont été sa mère Katari, Huronne d’origine, et lui-même. Son expérience confirme que cette possibilité est bien réelle. ...

Page 173

... Les Hurons seront bien traités. Les Français ne seront pas déçus. Radisson tressaille lorsque, d’un geste théâtral, Andoura pose un couteau à tête d’aigle identique au sien dans ses mains tendues. ...

Page 185

... Lui, il veut vraiment adopter des Hurons comme des frères et bien les traiter. — Qu’est-ce que ça change ? demande Godefroy, sourire en coin. Penses-y. Tous les Hurons préfèrent être adoptés 185 ...

Page 191

... — Oui. — L’un de nos objectifs est justement de relancer la traite en nous alliant aux Iroquois, explique le gouverneur. J’en 191 ...

Page 192

... Je te demande donc de faire ton possible pour commercer avec les Iroquois, avec d’autres Français qui auront la même tâche, car tu n’es pas sans savoir que la traite est vitale pour la colonie. — Je ferai mon possible, monsieur. ...

Page 195

... Seront-ils traités comme des esclaves ? J’en ai bien peur… Il se peut même que certains soient mis à mort, même si cela me semble impossible quand j’y réfléchis froidement et que je me remémore les paroles de cet Andoura. ...

Page 204

... Ils triment dur pour suivre le rythme imposé par les Iroquois qui, sept ou huit par canot, transportent moins de bagages. Ils ont facilement pris la tête de l’expédition. ...