Sauver les Français

Sauver les Français

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... Lui-même s’est acheté quelques marchandises de traite en cachette. Le chef huron Atahonra appuie les Iroquois : il n’est pas sage de naviguer dans des canots aussi chargés. La nuit tombe. ...

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... . * * * Tôt le lendemain, Radisson supervise le tri des bagages en s’assurant de garder ses marchandises de traite avec lui. Le superflu est chargé dans deux grands canots appartenant aux Français. ...

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... Comme il est fort, endurant et bon pagayeur, on le traite avec respect. Au campement du soir, comme les jours précédents, les Français, Hurons et Iroquois se regroupent chacun de leur côté. Seul Radisson est réellement à l’aise. ...

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... Ils vont nous attaquer… Radisson fouille dans les bagages pour trouver les fusils de traite destinés aux Iroquois. Il en prend un, le charge et le dépose contre le canot. Il en fait autant avec un autre. Ses compagnons l’imitent. ...

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... Ragueneau, à moitié satisfait de leur réponse, exige que chacun des sept chefs présents lui confirme personnellement cet engagement en le regardant droit dans les yeux. ...

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... Sept chefs viennent de me le promettre sur leur honneur. — Race de chiens galeux, souffle Dufresne pour lui-même. — Faites-leur confiance si vous voulez, répond Racine. Nous, on reste ici. Éteignez votre torche, monsieur le curé, ou allez-vous-en. ...

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... Pendant que Radisson s’éloigne, une torche à la main, son fusil en bandoulière, le jésuite va trouver les sept chefs de tout à l’heure et les convoque à un nouveau conseil. ...

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... Je veux qu’ils soient bien traités. N’en faites pas des esclaves, comme c’est arrivé, sinon vous encourrez la colère du Grand Esprit des Français, qui m’écoute. ...

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... Encore une fois, Radisson s’assure de garder ses marchandises de traite avec lui. Il voyage maintenant en compagnie de deux Iroquois dans le plus petit canot de la flottille. ...

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... En voyant partir ses précieuses marchandises de traite et son fusil, la colère de Radisson atteint son paroxysme. Il saute à bras raccourcis sur l’Iroquois. — Maudit Sauvage ! C’est de ta faute ! Le combat est bref et violent. ...