... Au cours de l’année 1964, la GRC mit sur pied, de concert avec la Sûreté du Québec et la police de la Ville de Montréal, l’escouade antiterroriste conjointe (la Combined Anti-Terrorist Squad), puis reçut le feu vert de s’intéresser non seulement au FLQ ...

Trudeau et ses mesures de guerre
... . *** A u lendemain de la crise d’Octobre, certains ministres fédéraux du Québec, dont le premier ministre Pierre Trudeau, ont fait savoir que, selon eux, les renseignements recueillis sur le séparatisme au Québec par le principal organisme fédéral ...
... D’après la constitution, il ne pouvait jouer qu’un rôle secondaire à celui de la police provinciale du Québec (la SQ) et la police de la Ville de Montréal (le SPVM) dans ce dernier domaine, tandis qu’il détenait la responsabilité principale dans le premier ...
... Au mois de septembre 1964, le Service de la sécurité prépare un rapport en matière de sécurité portant sur « le séparatisme et la subversion au Québec », qui témoigne d’une compréhension relativement poussée des divers courants et des diverses factions ...
... Bien qu’elle ne soit pas rendue officielle dans une directive du cabinet, cette décision a des répercussions considérables sur la surveillance de la vie politique au Québec exercée par la GRC. ...
... Mais la GRC ne s’en inquiéta pas, du moins en ce qui a trait aux menaces révolutionnaires : selon le rapport, « le PQ a scrupuleusement adhéré à une approche correcte, sur le plan déontologique et constitutionnel, de la question du Québec » ; en dépit ...
... Selon toute apparence, cependant, les pays communistes et autres États de gauche ne s’intéressent que très peu à la situation au Québec. À la fin des années 1960, c’est principalement la France, de tous les pays étrangers, qui s’intéresse au Québec. ...
... Or, six mois plus tard, le FLQ s’emparait d’un diplomate britannique, puis d’un ministre du gouvernement du Québec. La GRC savait-elle qui était susceptible de procéder à des enlèvements ? ...
... Aussi tragique qu’elle soit, cette histoire ne relève pas de la responsabilité de la GRC, qui n’avait pas pour mission de protéger les hommes politiques du Québec. ...
... Une première liste, dressée par Michel Côté, conseiller juridique de la Ville de Montréal, en consultation avec le SPVM, servit de base à la demande d’imposition de la Loi des mesures de guerre par le maire Jean Drapeau. ...