Nos livres font parler d'eux

Un léger désir de rouge

Un léger désir de rouge est bercé par une langue poétique aux occasionnels accents québécois (drabe, rapaillait) si imprégnée de lyrisme qu'on est happé par la grâce de l'écrivaine. La phrase d'Hélène Lépine voltige, au gré des virgules abondantes, à travers les dédales aériens des hésitations, des doutes, des craintes qui terrorisent une femme attaquée dans son intégrité, affrontant le calvaire de la maladie le plus souvent seule, l'âme en friche, le corps fragmenté.

Simon Roy, Nuit blanche

Chaque automne j'ai envie de mourir

La narration au JE, le rythme, le ton et les marques d'oralité reviennent dans plusieurs textes, créant l'illusion de l'auteur unique en plus de rappeler la fonction première des textes qui est d'être dits. Paradoxalement, le choix d'une langue plutôt familière - car le secret intime a quelque chose de hautement émotif et est destiné ici à des oreilles bienveillantes -, loin de nuire à la qualité littéraire du recueil, contribue au ton intimiste qu'exige la confidence. C'est dire que ce recueil de deux jeunes auteurs talentueux apparaît comme un patchwork littéraire des plus réussis et des plus attrayants.

Pierrette Boivin, Nuit blanche

À la hache et au scalpel

Petit bijou traitant du duo d'enfer composé par Gérard Fillion et d'André Laurendeau au moment où les deux comparses étaient au journal Le Devoir.

Charles Dugas, UrbanUm.ca

Duplessis, pièce manquante d'une légende

Alain Lavigne nous fournit une multitude d'exemples visuels de cette propagande imaginative et destructrice dans un petit bijou d'essai historique rivalisant d'originalité et joliment illustré. Tout était mis à contribution pour transmettre le message autonomiste de Duplessis face aux méthodes artisanales des adversaires. Le succès des unionistes n'était pas uniquement affaire de finances mais aussi de flair et d'inventivité.

Christian Vachon, Le Libraire

Pierre Laporte

Oeuvre méritoire que ce Pierre Laporte de Jean-Charles Panneton : la fin tragique de l'homme, un jour d'octobre 1970, a totalement éclipsé sa carrière, effaçant de notre mémoire l'audacieux journaliste des années 50 opposé à Duplessis, le réformateur nationaliste des années 60 à l'avant-plan du gouvernement Lesage.


Par ce parcours journaliitique et politique, Panneton désirait inscrire le rôle et l'oeuvre de Pierre Laporte dans la trame historique contemporaine du Québec. Nous pouvons affirmer "Mission accomplie".

Christian Vachon, Le Libraire

Art du déplacement (L')

Un livre assez étonnant. L'auteur a réussi à résumer toute la richesse de ce mouvement. Très complet. Mon petit coup de coeur de ce printemps.

Iris Teste, Jase et compte (CIBL)

Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)

Un nouveau pan de l'histoire de la région de Lac-Mégantic se révèle au grand public sous la plume de l'historien et généalogiste émérite Marcel Fournier.

Ronald Martel, La Tribune

Pierre Laporte

Peu d'historiens se sont intéressés au parcours journalistique et politique de Pierre Laporte. Voilà pourquoi il faut saluer le travail remarquable de Jean-Charles Panneton. Au terme d'une recherche rigoureuse qui s'est étirée sur plus de six ans, cet historien originaire de Trois-Rivières redonne la place qu'il mérite dans notre album de famille à celui qui fut assassiné le 17 octobre 1970, lors de la crise d'Octobre.

Pierre Cayouette, L’actualité

Duplessis, son milieu, son époque

Bref, Duplessis, son milieu, son époque est une référence incontournable et une bouffée d'air frais qui sera bien accueillie de part et d'autre, qu'on soit partisan ou non de cet homme qui soulève toujours les passions.

Serge Miville, Revue canadienne de science politique

Sans différends, point d'harmonie

Correspondant tout à fait à cette nouvelle façon de faire l'histoire croisant les disciplines des sciences humaines, cet ouvrage nous présente la société de la Nouvelle-France sous un angle rarement abordé : celui du droit, de la justice et de toutes ces zones d'ombre existant dans ces domaines qui visent à réglementer une société pour que cette dernière vive en harmonie.


De par son approche originale est ses thématiques peu communes en histoire nord-américaine, cet ouvrage historique est particulièrement intéressant.

Evelyne Ferron, La bible urbaine

Chaque automne j'ai envie de mourir

On s'y retrouve tous à un moment donné. Les doutes, les affections, les ratés, les formes d'amour, les tristesses...

Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)

Bison d'Amérique (Le)

Dans cet ouvrage, une riche iconographie permet de mieux suivre cet impressionnant et inoffensif animal.

Didier Fessou, Le Soleil

Duplessis, pièce manquante d'une légende

On savait déjà que Duplessis pratiquait allègrement la corruption, le patronage, le détournement et l'intimidation musclée. Voilà qu'on découvre, grâce à Duplessis. Pièce manquante d'une légende, que ce régime profitait aussi du "marketing politique" avant la lettre.

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Gaspésie de Métis à Miguasha (La)

C'est une Gaspésie à plusieurs visages que trace à coups de crayon Jacques Martineau dans ce nouveau Carnet du littoral, qui fait suite à Carnet de Québec. Une Gaspésie belle, mais aussi sauvage, indomptable, que rappellent bien les anses, les caps de roche, les forêts denses et les grèves de galet griffonnés à petits traits. On y découvre d'abord la côte, Gaspésie naissante et coulante à hauteur de Métis, de plus en plus abrupte, dressant peu à peu ses falaises entêtées contre vents et marées jusqu'à Forilllon. Puis la péninsule rebelle s'assagit au fil des anses qui mènent à la baie des Chaleurs, bien nommée, offrant lagunes, plages et havres qui riment avec vacances et farniente. Une Gaspésie aux 100 visages, qui hume l'air salin mais aussi l'humus des natures sauvages.

Isabelle Paré, Le Devoir