Histoires de mots solites et insolites

Histoires de mots solites et insolites

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... Les Patenteux du Québec, par Louise de Grosbois, Raymonde Lamothe et Lise Nantel, éditions Parti pris, 1974. ...

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... Le nom féminin allure est un mot français employé au Québec dans une acception toute particulière dans l’expression avoir (ou ne pas avoir) de l’allure. ...

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... Glossaire du parler français au Canada, Presses de l’Université Laval, Québec, 1968 (réédition de l’ouvrage publié en 1930 par l’Action sociale), p. 686. ...

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... Le verbe accroire (xiie, de à et croire), usité seulement à l’infinitif et toujours précédé de faire ou laisser, est un archaïsme demeuré très courant au Québec. ...

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... Les verbes niaiser et déniaiser sont deux mots « vieillis » encore usuels au Québec. De ces deux verbes, c’est niaiser qui a connu les développements sémantiques les plus féconds. ...

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... v • mots rapaillés et expressions du français québécois 293 la francophonie, demeure courant au Québec : il est grand temps qu’il se déniaise (« qu’il se dégourdisse »). ...

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... Quant au terme familier vlimeux (velimeux), c’est une forme régionale et ancienne de venimeux restée usuelle au Québec. ...

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... Ce mode de création de mots a connu au Québec un rayonnement inégalé, d’autant que presque tous les verbes, y compris les plus usuels, peuvent générer un tel dérivé : ainsi dire a donné diseux, faire a donné faiseux et parler, parleux. ...

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... Au Québec, on trouve aussi le mot dans la locution faire (avoir) la baboune, « bouder, être de mauvaise humeur, faire la gueule ». ...

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... 298 v • mots rapaillés et expressions du français québécois suggèrent que le mot pitoune, pris au sens de « billot de bois » mais aussi de « belle fille », serait une déformation de l’anglais happy town, allusion à l’endroit (la ville) où, autrefois, ...