Nos livres font parler d'eux
Partir pour la famille
Pour ceux et celles qui se passionnent pour l'histoire de la famille autant que moi, ce livre est un véritable petit bijou. Rédigé dans un style simple, sans fioriture et abondamment imagé, on le dévore littéralement. C'est avec un immense plaisir qu'on découvre comment les gens vivaient le fait de "partir pour la famille" à une époque qui paraît bien lointaine et qui pourtant n'est pas si éloignée de la nôtre...
Johannie Cantin, Cap-aux-DiamantsPassion Japon
Les saisons, les jardins, les achats alimentaires et vestimentaires, les sorties, le travail et les contacts de voisinage y sont décrits avec beaucoup d'humanité. On a l'impression d'être sur les lieux. Les photos sont bien choisies, elles sont inspirantes et les références Internet des plus intéressantes.
Jacques, Pause lectureExode québécois. 1852-1925 (L')
L'intérêt de l'ouvrage de Mimeault vient non seulement de son analyse des correspondances mais aussi du regard qu'il porte sur tout ce qui entoure le fait de correspondre.
Cet ouvrage très fouillé est une grande avancée dans l'étude de la migration gaspésienne.
Jean-Marie Fallu, Magazine GaspésieAventures de Radisson, t.1 (Les)
Ce premier tome passionnant est une occasion pour le lecteur de découvrir les us et coutumes des Iroquois, notamment leurs pratiques entourant la chasse. Le roman offre un bon équilibre entre l'information historique et les nombreux rebondissements.
Marie-Christine Payette, Pour parler professionChemises bleues (Les)
Cette biographie fouillée reposant sur des sources nombreuses et variées est parue il y a quelques mois. Largement illustré, elle s'adresse autant à un vaste public qu'aux spécialistes.
Sébastien Vincent, Le Québec et les guerres mondialesDuplessis, pièce manquante d'une légende
La richesse des illustrations représente l'une des grandes qualités de Duplessis, pièce manquante d'une légende. Le livre de Lavigne est visuellement attrayant et l'auteur nous fait découvrir du matériel de propagande dont on ignorait l'existence.
L'essai d'Alain Lavigne demeure un livre pertinent pour tous ceux qui s'intéressent au duplessisme. En plus de présenter des objets de propagande inédits, l'auteur montre habilement de quelle façon les méthodes de marketing ont servi l'Union nationale et fait connaître le rôle important de Joseph-Damase Bégin dans le développement des stratégies unionistes.
Mathieu Noël, MensTéléroman québécois (Le)
Voici un ouvrage fort, fouillé et franchement formidable sur le téléroman québécois pris comme objet d'étude sérieux et total, comme concentré d'époque, quoi. La professeure Renée Legris plonge au coeur de la fiction télévisuelle du Québec pour décortiquer les images majeures produites par ce miroir déformant de la société.
Stéphane Baillargeon, Le DevoirVivre la Conquête, tome 1
Un livre constitué de textes courts, vivants et solidement documentés. Des textes faciles et agréables à lire.
Didier Fessou, Le SoleilLacorne Saint-Luc
Agrémenté de nombreuses illustrations, ce petit ouvrage rend accessible à un large public le récit exceptionnel d'un homme courageux et valeureux.
Jacinthe de Montigny, Les Cahiers de lecture de L’Action nationalePassagers de la tourmente
Quinze textes agencés avec brio qui atteignent avec le dernier, "Le roman du désir", un point culminant situé à bonne distance du déjà lu.
Peyrouse n'a pas froid aux yeux. Avec elle, les odeurs montent à la tête, les images gênantes s'incrustent, les gros mots fusent et les balles sifflent à nos oreilles. Son style intrépide émeut et, comme une bonne friction au gant de crin, sa prose tonifie.
Ginette Bernatchez, Québec françaisDétails et dédales
Avec ce recueil, l'auteure parvient certainement à transmettre la nécessité de réfléchir, de questionner. Bien que ce genre d'invitation constitue une sorte de cliché ou de pari difficilement tenable, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un exploit lorsque cet objectif est atteint, comme c'est le cas pour Détails et dédales
Geneviève Dufour, Québec françaisSi tu passes la rivière
Si tu passes la rivière est un roman rempli d'émotions qui nous laisse, à la fin, bouleversé, pantois, devant une telle situation. Comme moi, vous serez subjugués, conquis par la belle naïveté du jeune François, par le style qu'il utilise pour dire sa détresse, un style qui épouse celui de l'oralité avec ses nombreuses inversions.
Aurélien Boivin, Québec françaisTout foutre en l'air
Réflexions d'une rare pertinence sur les défis liés à la transmission de la littérature au collégial.
Lucie Renaud, CKCU-FMTout foutre en l'air
Ce sont des questions pertinentes qui sont soulevées dans ses carnets. Le jeune homme ne fait pas que relever les injustices, il apporte aussi des pistes de solution, mais des solutions ancrées dans le réel, dans la pratique.
Élizabeth Lord, Les MéconnusTout foutre en l'air
D’emblée, le titre annonce le propos : le narrateur, professeur de soir au cégep, a envie de délaisser cet emploi sans conditions, de crier à quel point le partage du savoir ainsi que l’envisagent les institutions scolaires est à des années-lumières des ses valeurs. Mais une forte passion l’anime, celle de créer des ponts entre les connaissances et les étudiants. Le lecteur a donc droit à un hybride entre journal de bord et récit introspectif, une critique posée et bien étayée de la réalité actuelle d’un jeune prof. Original, bourré de franchise et sans prétention, cet ouvrage, principalement dédié à un public intéressé par le système d’éducation actuel, ouvre la fenêtre sur l’univers de ceux et celles qui, en définitive, portent l’éducation sur leurs épaules.
Josée-Anne Paradis, Le LibraireTout foutre en l'air
La première publication de Simon Lanctôt, Tout foutre en l’air, carnets d’un jeune prof, brise le silence sur les nombreuses failles du système d’éducation québécois. Ce jeune enseignant de littérature dévoile plusieurs aspects de sa vie personnelle et son amour qu’il éprouve pour ses étudiants. Par ses expressions familières et son langage qui nous rappelle celui que nous employons tous les jours, Simon Lanctôt crée un lien de proximité qui ne laisse personne indifférent.
Camille Trottier, L'Option