Nos livres font parler d'eux
Carnet de Québec
L'auteur et dessinateur Jacques Martineau nous fait connaître sa vision toute personnelle de Québec. Carnet de Québec traverse les incontournables de Québec où surgissent, pour le regard qui sait les voir, des détails d'un grand intérêt.
La rédaction, Nuit blancheGéopolitique d'une ambition inuite
Après une trentaine d'années de négociations, les Inuits québécois ont enfin gagné le droit d'agir sur leur ancien territoire par la création du Nunavik. L'essai d'Éric Canobbio en souligne les enjeux tant économiques que politiques.
La rédaction, Nuit blancheRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
L'historien Jean-François Mouhot s'est penché ici sur des aspects méconnus du Grand Dérangement.
La rédaction, Nuit blancheSamuel de Champlain
Un livre écrit par un admirateur passionné qui a consacré sa vie à tenter de résoudre "l'énigme Champlain".
Louise Chevrier, Journal de ChamblyChamplain
Un ouvrage magnifique qui regroupe des articles nombreux révélant toutes les facettes de l'homme.
Louise Chevrier, Journal de ChamblyPassion et désenchantement du ministre Lapalme
Un texte d'une rare acuité politique et culturelle. Les 26 scènes de cette pièce mettent en lumière un bel exemple du destin des idées dans les jeux du pouvoir.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)Chroniques d'une mère indigne 2 (Les)
Vacances en famille ? On prend alors quelques moments pour savourer l'humour délicieux de Caroline Allard.
Jade Bérubé, La PresseGéopolitique d'une ambition inuite
Dans l'exposé magistral de Canobbio d'une fascinante clarté, c'est plutôt la réalité politique construite par les Inuits depuis un demi-siècle qui pouvait, en 1950, paraître utopique. L'auteur offre une lecture captivante, écrite dans une langue exemplaire, des événements constitutionnels des trente dernières années dans la perspective inuite. Les lecteurs qui croyaient tout connaître de ces événements y apprendront beaucoup, et s'étonneront de la multidimensionnalité de notre histoire récente. L'origine française de l'auteur lui fait souligner des parallèles peu connus chez nous.
André Binette, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleExilés au nom du roi
Malgré la concision de l'ensemble, l'analyse est efficace, du fait de sa posture "interactionniste". Josianne Paul tient compte des rapports entre pouvoirs, facteurs sociaux et contraintes institutionnelles en jeu dans le phénomène des exils judiciaires à des fins de peuplement.
Thierry Nootens, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleJoseph-Elzéar Bernier
Pour mieux comprendre l'impact du personnage, il faut relire le fort ouvrage que lui a consacré Marjolaine Saint-Pierre. Au début du XXe siècle, ce Canadien français était une véritable vedette qui faisait les manchettes des journaux.
Paul Cauchon, Le DevoirExilés au nom du roi
Dans son premier ouvrage tiré de son mémoire de maîtrise, Josianne Paul nous propose de mieux connaître l'histoire des fils de familles et des faux-sauniers envoyés par lettres de cachet dans la vallée laurentienne entre 1723 et 1749. Le projet est ambitieux, car les sources concernant ces individus sont rares et disparates. Aussi, convient-il de saluer d'emblée l'audace de l'auteure qui parvient, malgré cette difficulté, à dresser un bon portrait de ces acteurs. Exilés au nom du roi s'achève par une excellente synthèse et chronologie des types de colons envoyés au Canada par lettres de cachet, et par une apologie de la politique coloniale menée par Maurepas. Assurément, l'ouvrage de la jeune historienne comblera tous les amateurs d'histoire. Le texte est bien écrit et dénué de jargons scientifiques. Les illustrations sont pertinentes et renforcent les propos de l'auteure. Nous avons affaire ici à une belle contribution à l'histoire du peuplement du Canada au XVIIIe siècle, et à un ouvrage original par l'angle d'approche privilégié par l'auteure.
Arnaud Bessière, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseTentation américaine (La)
Au lieu de raconter l'histoire, Marcel Trudel laisse parler des textes d'époque soigneusement choisis.
Yves Laberge, Cap-aux-DiamantsQuébec ville assiégée, 1759-1760
Québec ville assiégée propose un troublant regard de l'intérieur.
La rédaction, ContinuitéCarnet de Québec
Avec ses esquisses en couleurs attirant l'attention tantôt sur un détail, tantôt sur un ensemble architectural, et ses courts textes explicatifs soulignant l'intérêt d'un lieu, que ce soit en raison du point de vue qu'il offre ou de son caractère enchanteur, l'auteur-dessinateur s'emploie à nous faire voir des richesses que nous côtoyons parfois sans les remarquer.
La rédaction, ContinuitéQuébec... pour la vie
Cet album de photographies en noir et blanc se veut un hommage à la ville de Québec. Photographe et artiste, Roger Côté a su éviter les lieux touristiques pour montrer à la fois les aspects humains et parfois insolites de la capitale. Plusieurs photographies semblent intemporelles. C'est ce qui donne à ce livre toute son originalité. Sur le plan éditorial, la mise en page est remarquable, avec de grandes photographies qui profitent du large format de l'ouvrage. Ceux qui croiraient encore que Québec n'est qu'une ville touristique ou uniquement historique découvriront ici un autre visage de la capitale, à la fois original et résolument moderne.
Yves Laberge, Cap-aux-DiamantsQuébec ville assiégée, 1759-1760
On croyait avoir tout lu sur les tragiques événements de 1759, Et pourtant non ! Il restait l'essentiel ; donner la parole aux acteurs et aux témoins eux-mêmes, privilégier un point de vue in situ pour rendre compte de ces quelques 600 jours qui marquèrent le début de la fin de la Nouvelle-France en Amérique. Les auteurs ont fait une recension systématique de tous les documents de l'époque. Le résultat est fascinant. On a l'impression de lire une tragédie grecque dont l'action serait scandée par un choeur de récitants, tantôt français, tantôt canadiens, tantôt britanniques. Mais on pourrait aussi être devant un film. En filigrane, le lecteur attentif prend la mesure des amitiés et des inimitiés qui se vivent entre les différents acteurs de cet événement historique, voire des visions historiques qui les séparent. Ce ne sont plus des empires ou des entités géopolitiques qui s'affrontent, mais des êtres humains qui rendent compte des événements et expriment à l'occasion leurs émotions. Que Jacques Lacoursière et Hélène Quimper soient remerciés pour ce surplus d'humanité.
Serge Pallascio, Cap-aux-Diamants