Nos livres font parler d'eux

Téléroman québécois (Le)

Voici un ouvrage fort, fouillé et franchement formidable sur le téléroman québécois pris comme objet d'étude sérieux et total, comme concentré d'époque, quoi. La professeure Renée Legris plonge au coeur de la fiction télévisuelle du Québec pour décortiquer les images majeures produites par ce miroir déformant de la société.

Stéphane Baillargeon, Le Devoir

Vivre la Conquête, tome 1

Un livre constitué de textes courts, vivants et solidement documentés. Des textes faciles et agréables à lire.

Didier Fessou, Le Soleil

Lacorne Saint-Luc

Agrémenté de nombreuses illustrations, ce petit ouvrage rend accessible à un large public le récit exceptionnel d'un homme courageux et valeureux.

Jacinthe de Montigny, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Passagers de la tourmente

Quinze textes agencés avec brio qui atteignent avec le dernier, "Le roman du désir", un point culminant situé à bonne distance du déjà lu.


Peyrouse n'a pas froid aux yeux. Avec elle, les odeurs montent à la tête, les images gênantes s'incrustent, les gros mots fusent et les balles sifflent à nos oreilles. Son style intrépide émeut et, comme une bonne friction au gant de crin, sa prose tonifie.

Ginette Bernatchez, Québec français

Détails et dédales

Avec ce recueil, l'auteure parvient certainement à transmettre la nécessité de réfléchir, de questionner. Bien que ce genre d'invitation constitue une sorte de cliché ou de pari difficilement tenable, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un exploit lorsque cet objectif est atteint, comme c'est le cas pour Détails et dédales

Geneviève Dufour, Québec français

Si tu passes la rivière

Si tu passes la rivière est un roman rempli d'émotions qui nous laisse, à la fin, bouleversé, pantois, devant une telle situation. Comme moi, vous serez subjugués, conquis par la belle naïveté du jeune François, par le style qu'il utilise pour dire sa détresse, un style qui épouse celui de l'oralité avec ses nombreuses inversions.

Aurélien Boivin, Québec français

Tout foutre en l'air

Réflexions d'une rare pertinence sur les défis liés à la transmission de la littérature au collégial.

Lucie Renaud, CKCU-FM

Tout foutre en l'air

Ce sont des questions pertinentes qui sont soulevées dans ses carnets. Le jeune homme ne fait pas que relever les injustices, il apporte aussi des pistes de solution, mais des solutions ancrées dans le réel, dans la pratique.

Élizabeth Lord, Les Méconnus

Tout foutre en l'air

D’emblée, le titre annonce le propos : le narrateur, professeur de soir au cégep, a envie de délaisser cet emploi sans conditions, de crier à quel point le partage du savoir ainsi que l’envisagent les institutions scolaires est à des années-lumières des ses valeurs. Mais une forte passion l’anime, celle de créer des ponts entre les connaissances et les étudiants. Le lecteur a donc droit à un hybride entre journal de bord et récit introspectif, une critique posée et bien étayée de la réalité actuelle d’un jeune prof. Original, bourré de franchise et sans prétention, cet ouvrage, principalement dédié à un public intéressé par le système d’éducation actuel, ouvre la fenêtre sur l’univers de ceux et celles qui, en définitive, portent l’éducation sur leurs épaules.

Josée-Anne Paradis, Le Libraire

Tout foutre en l'air

La première publication de Simon Lanctôt, Tout foutre en l’air, carnets d’un jeune prof, brise le silence sur les nombreuses failles du système d’éducation québécois. Ce jeune enseignant de littérature dévoile plusieurs aspects de sa vie personnelle et son amour qu’il éprouve pour ses étudiants. Par ses expressions familières et son langage qui nous rappelle celui que nous employons tous les jours, Simon Lanctôt crée un lien de proximité qui ne laisse personne indifférent.

Camille Trottier, L'Option

La Cadie, frontière du Canada

Parution intrigante et fascinante de la part de Septentrion, La Cadie, frontière du Canada: Micmacs et Euro-Canadiens au Nord-Est du Nouveau-Brunswick, 1620-1850 se révèle être une étude historique minutieuse et novatrice, ne serait-ce que par la précision du sujet, somme toute méconnu même chez les amateurs d’histoire. Un ouvrage qui a incontestablement représenté un défi du point de vue de la recherche, mais aussi du point de vue de la construction du récit, de façon à le rendre intéressant et surtout intelligible.


Le résultat est une fresque historique originale, qui nous amène aux confins d’un territoire qui a été un carrefour d’échanges sociaux, culturels, politiques et économiques du 17e au 19e siècle.

Evelyne Ferron, La bible urbaine

Pierre Laporte

Double victime tragique des dérives extrémistes du Front de libération du Québec (FLQ) en octobre 1970, il perd d'abord la vie, puis son legs et sa mémoire journalistique et politiques, emportés par cette douleur collective nationale qui l'a remisé aux oubliettes de l'histoire politique pour tout exutoire d'un malaise profond et inexplicable. L'ouvrage de Panneton, impeccable biographie politique et travail d'érudition, aura le mérite de restaurer le personnage et de le réhabiliter dans l'histoire politique du Québec. À lire absolument.

Marc-André Robert, Revue d’histoire de l’Amérique française

Agenda Memini 2014

Un ouvrage à donner en cadeau à tous ceux qui veulent en savoir plus sur nos origines.

André Maccabée, Cité Boomers

C'est encore faux!

C'est le livre idéal pour une lecture buissonnière, fureteuse, curieuse, quand, dans un monde où tout va vite, nous disposons de cinq ou dix minutes pour apprendre, réfléchir ou trouver la réponse à certaines de nos questions de manière simple et instructive. Au final, ce deuxième tome est aussi recommandé que le premier. Il pourra assurément alimenter les conversations, et le lecteur en sortira armé contre certains raccourcis qui relèvent parfois presque de la légende urbaine !

Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)

Mouvement naturel des choses (Le)

"La nature humaine est insaisissable, instable et continuellement insatisfaite." Cette réflexion me semble constituer le noeud du roman. Je dis roman, car ce journal intime se lit comme un roman.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

Mouvement naturel des choses (Le)

La justesse du ton est peut-être la plus grande force du livre. Ainsi en évitant les écueils propres à cette mise en scène de sa vie, Éric Simard se donne comme un ami qui se confierait à ses lecteurs sans forfanterie ni misérabilisme. Et il est à peu près sûr que beaucoup de lecteurs se sentiront au détour des pages très proches de lui.

Denis-Daniel Boullé, Fugues