Nos livres font parler d'eux
Exode québécois. 1852-1925 (L')
Si c'était aujourd'hui, les lettres de la famille Lamontagne seraient sur Facebook et vous n'auriez pas le quart du seizième de la molécule d'une syllabe de cette belle littérature qu'ils ont écrite durant toutes ces années.
Michel Plourde, Mer et monde (SRC Est du Québec)Exode québécois. 1852-1925 (L')
Si Théodore-Jean Lamontagne est un homme d'affaires si prospère, cela (ce livre) change un peu l'image de la Gaspésie des Jersiais, d'une présence anglaise et d'une absence de puissance économique canadienne-française.
Ce fonds, qui a échappé de peu à la destruction, est un cas unique dans le monde francophone. Il donne un portrait de la société nord-américaine et se lit comme un véritable téléroman.
Joël Le Bigot, Samedi et rien d'autre (Radio-Canada)Exode québécois. 1852-1925 (L')
Un bouquin très, très intéressant. Un merveilleux livre. L'analyse de Mario Mimeault est très bien rendue.
C'est un livre qu'on place sur la table de chevet et qu'on lit et relit.
Chantale Arsenault, Mer et monde (SRC Est du Québec)Chemises bleues (Les)
Offre une mise en contexte documentée de l'époque et des influences qui ont forgé Arcand.
Le livre se conclut sur un rappel nuancé des discussions sur ce champ d'études et sur les interprétations de l'antisémitisme dans le Québec des années 30. Même si tout est bien vulgarisé, ce livre intéressera d'abord les passionnés de l'histoire des idéologies au Québec.
Daniel Dubrûle, La PresseC'est faux!
Hautement recommandé pour le sceptique qui sommeille en vous.
Michel Dumais, Journal de MontréalMandarin de l'ombre (Le)
On ne s'ennuie pas en lisant les souvenirs de ce haut fonctionnaire qui a servi huit premiers ministres québécois avant d'aller exercer ses talents dans l'entreprise privée puis au Sénat canadien. Un homme dont l'optimisme et l'énergie sont contagieux. Et qui, à 83 ans, continue de croquer à pleines dents dans la vie.
Didier Fessou, Le SoleilAlphonse Desjardins
Une bonne grosse biographie sur un personnage marquant et son époque, quoi de mieux pour nos soirées d'hiver. Surtout que ce travail fouillé dévoile un Desjardins méconnu, qui a été militaire, journaliste, éditeur, propriétaire de journal avant de fonder la première caisse, puis 162 autres avant sa mort. Une vie de géant qui ferait une formidable télésérie!
Paul Jacques, Le ClapPremiers Juifs d'Amérique, 1760-1860 (Les)
Le livre de Vaugeois multiplie les angles d'observation. Heureusement, l'auteur est homme à hanter les archives et à faire rendre gorge au moindre document. Au fil des ans et des exhumations, il renouvelle les perspectives au point de devoir nuancer certaines de ses propres hypothèses.
L'iconographie est, contenu et esthétique, d'une rare qualité.
Laurent Laplante, Nuit blancheVirilité en jeu (La)
Version grand public de la thèse doctorale de son auteure, ce livre propose une incursion dans le monde de la masculinité telle qu'on se l'imagine à l'adolescence. L'aspect le plus intéressant de cette parution est précisément l'empathie et la proximité manifestées par l'auteure à l'endroit de ses répondants. Elle a su restituer et analyser avec tact et nuance les propos des jeunes interviewés.
En somme, il faut saluer le souci de vulgarisation de cette jeune sociologue qui a eu à coeur de contribuer au débat public sur l'intimidation et l'homophobie. On ne peut qu'espérer qu'elle poursuivra le travail amorcé sur la perception de la diversité sexuelle chez les jeunes, ses conséquences et sa prévention.
Michel Dorais, Recherches sociographiquesFamille et identité dans le roman québécois du XXe siècle
La présente étude a le mérite de présenter un raccourci original des transformations de la famille québécoise à partir de la plume de ses écrivains et, nul doute, elle peut très bien servir à faire connaître la société québécoise aussi bien aux Québécois eux-mêmes qu'aux Néo-Québécois de toutes origines.
Nancy Couture, Recherches sociographiquesHistoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008
L'auteure, dont les recherches approfondies et minutieuses témoignent d'en engagement exemplaire envers son sujet, met ainsi en lumière deux aspects particulièrement intéressants en juxtaposant la présentation des moeurs religieuses et sociales traditionnelles et l'émergence de la perspective féministe.
Le récit de Renée Legris est à son meilleur lorsqu'il entremêle analyses textuelles d'émissions particulières et discussions sur les tendances sociales qui les ont formées et influencées.
Rick Cousin, Recherches sociographiquesBrève histoire socio-économique du Québec (4e édition)
Cette quatrième édition demeure un ouvrage de fond mais tout à fait abordable pour quiconque s'intéresse à l'historiographie québécoise. Au-delà des querelles entre historiens professionnels, lesquelles concernent peu les néophytes et autres publics plus généraux, la lecture de cet ouvrage est un incontournable pour peu que le lecteur averti connaisse également les autres historiens qui, au fil des ans, se sont aussi penchés sur cette historiographie québécoise.
Peu importe ses faiblesses, cet ouvrage demeure pertinent pour saisir le développement du Québec dans toute sa complexité. Il s'agit sans contredit d'une contribution à une meilleure connaissance historique du Québec, un champ étrangement fertile compte tenu de la tendance actuelle à reléguer l'histoire au rang de discipline négligée dans l'enseignement secondaire et collégial.
Sébastien Arcand, Recherches sociographiquesTavibois. 1951-2009
Ce livre bien rédigé, fondé sur une documentation étoffée, nous renseigne beaucoup sur la vie matérielle et associative de Tavibois, ainsi que sur ses dimensions esthétiques et architecturale, sans compter l'éclairant petit chapitre sur l'histoire industrielle de la Mauricie.
Jean Gould, Recherches sociographiquesAlphonse Desjardins
Très critique quand il s'agit de biographie, c'est sans hésitation que je conseille la lecture d'Alphonse Desjardins, 1854-1920, écrit par Guy Bélanger.
En parcourant cette biographie, qui me semble plus un essai sur l'homme et son oeuvre que le simple récit de ses faits et gestes, on découvre l'essentiel des principes de vie qui animaient ce précurseur d'un mode de gestion des avoirs qui correspondait à la vraie situation financière des gens d'alors.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisC'est faux!
Il serait long de commenter chaque section du livre, mais sa lecture est aussi stimulante qu'instructive. Assurément recommandé!
Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)Derrière l'information officielle
Le livre est écrit dans un style à la fois précis et simple, ce qui permettra à l'auteur de rejoindre un vaste lectorat. À le lire, on constate sa longue expérience de communicateur. Bref, une belle découverte que cette publication.
Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)