Nos livres font parler d'eux

Louise de Ramezay et son moulin à scie

Il convient de saluer le travail de Réal Fortin en ce qui a trait aux sources premières. L'auteur a opté pour la diversité et le résultat est tout de même impressionnant. Divertissantes et anecdotiques, les citations tirées de la correspondance privée ainsi que des archives notariales et judiciaires permettent de saisir davantage la réalité des Ramezay pendant le XVIIIe siècle.


Par son style accessible et par les choix de l'auteur, cette étude devrait davantage plaire aux amateurs d'histoire grand public.

Emilie Robert, Cahiers d'histoire

Boréal Express 1760-1810 (Le)

Chouette, Le Boréal Express revient. Il faut être né bien avant la Révolution tranquille pour avoir un souvenir net de la parution des premières moutures de ce journal consacré à l'histoire de la Nouvelle-France et des premiers temps du régime britannique.

, Le Devoir

Grandes Familles du Québec

Louis-Guy Lemieux dresse ici un beau tableau récapitulatif des plus importantes famille québécoises.


Le livre illustré de nombreuses photos en noir et blanc se consulte aisément et peut intéresser toute personne portée sur les généalogies et la recherche historique.

René Tessier, Pastorale Québec

Onontio le médiateur

Les spécialistes de l'histoire autochtone tout comme les néophytes, y trouveront une analyse fort bien étoffée, s'appuyant sur un appareil méthodologique solide et une utilisation pertinente et aguerrie des sources.


Par cette étude, Gohier approfondit la compréhension du rôle indispensable joué par les autochtones dans l'histoire coloniale française et vient habilement compléter l'analyse anthropologique de la place d'Onontio et de la conception d'autorité chez les nations autochtones proposées par Gilles Havard (2003). Son interprétation quant à l'origine de la pratique de médiation et à la place qu'elle a occupée dans la gestion des conflits amérindiens est un apport fondamental à la recherche, que la communauté historienne se doit d'accueillir avec toute la considération qui lui revient.

Véronique de Broin-Verret et Manuel Truffy, Recherches amérindiennes au Québec

J'écris parce que je chante mal

En dégustant l'une après l'autre, de façon plutôt gourmande, ses nouvelles, j'ai repensé à la boîte de chocolat de Forest Gump. Variations douces-amères sur le thème de la solitude, les histoires s'entremêlent cruelles et tendres, vaches et émouvantes comme peut l'être la vie. Une faune de personnages bigarrés s'y trouve dépeinte avec une délicate sensibilité d'homme. Je me suis prise au jeu de faire la lecture à ma famille et mes amis. Chocolat onctueux pour un, acidulé pour l'autre, mais toujours très fin et plein de bon goût. J'ai souvent ri de bon coeur pendant ma lecture et me suis rappelé que même dans les pires moments "l'humour peut tout sauver".

Line Gendron, Librairie Pantoute

Fais ce que dois

Un livre vraiment fascinant.

Louis-René Beaudin, CIBL (le 4@6)

Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

Les analyses de Chang sont tout à fait pertinentes et offrent une vision cohérente de l'évolution de la famille québécoise et des traits distinctifs du peuple québécois. Cette réappropriation d'un héritage littéraire a de quoi plaire. Ne montre-t-elle pas que l'on a tout intérêt à lire ces textes si l'on veut comprendre ce que l'on est ? L'homme est appréciable quand il se connaît lui-même. Ce proverbe chinois, que cite l'auteur, résume sans doute le mieux sa propre démarche visant à comprendre et faire comprendre sa société d'accueil.

Pascal Chevrette, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Seigneurie de Mount Murray (La)

Louis Pelletier a réalisé une très intéressante "biographie exhaustive d'une seigneurie", comme le dit Marcel Trudel dans son mot de présentation au début de l'ouvrage. La valeur de la recherche de base et la qualité des outils - notamment l'index - permettant de repérer les précieuses informations contenues dans l'ouvrage en font un ajout pertinent à l'historiographie.

Alain Laberge, Canadian Historical Review

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

L'ouvrage de Jean-François Mouhot est bien d'un apport essentiel à notre compréhension de l'histoire des Acadiens en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et démontre la complexité de la situation de ces exilés tout en reprenant des problématiques qui, plus globalement, s'adressent à l'étude de toute population déplacée.

Damien Rouet, Études canadiennes

Bacchus en Canada

Un livre vraiment magistral. Une mine d'or. Une mine d'information. Je le recommande aux gens qui s'intéressent à la consommation de vin et de bière : c'est une étude pionnière, un ouvrage remarquable.

André Champagne, Pourquoi pas dimanche? (Radio-Canada)

Jardins et potagers en Nouvelle-France

Voilà une façon très ludique de s'ouvrir à l'histoire de la Nouvelle-France ! Une histoire du quotidien vraiment passionnante !

Lucie Ledoux, Planète Québec

À table en Nouvelle-France

Voici un livre magnifiquement illustré, en papier glacé, à laisser traîner sur la table basse du salon pour la curiosité des convives, ou à utiliser dans la cuisine lorsqu'on veut faire une véritable soupe aux pois ou découvrir ce que nos ancêtres mangeaient.

Lucie Ledoux, Planète Québec

Quand le vent faisait tourner les moulins

Courrez vite vous procurer ce magnifique livre ! Vous ne le regretterez pas, car vous y apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur les moulins.


Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage scientifique rigoureux, ce livre est aussi destiné à un large public puisqu'il est écrit simplement. L'auteure de ces lignes est, de fait, passée de néophyte à passionnée des moulins à vent !

Lucie Ledoux, Planète Québec

Onontio le médiateur

Très fouillée, cette reconstitution historique n'en est pas moins fascinante. Avec, au passage, l'enterrement discret de certains mythes de notre post-modernité, comme celui du bon sauvage et du méchant blanc. Après tout, les uns et les autres n'ont jamais été que des humains impliqués dans un rapport de force, qui n'excluait pas la complicité et les alliances intéressées. Ce livre nous en apprend beaucoup à ce sujet.

René Tessier, Pastorale Québec

Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

Jamais la tyrannie n'est plus dangereuse, prévient Amédée Papineau, que lorsqu'elle s'affuble du masque de la libéralité. Voilà l'une des phrases incisives qui font le charme du Journal d'un fils de la liberté, dont l'érudit Georges Aubin nous offre une édition considérablement revue et augmentée par rapport à la première (1998).

Michel Lapierre, Le Devoir

Bacchus en Canada

Un livre amusant et très intéressant.

Marie-Pierre Michaud, Axion Magazine

Passion Japon

Passion Japon est un livre fascinant. Ce qu'on y apprend est incroyable. Valérie Harvey nous donne le goût de sauter dans le premier avion pour le Japon.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

J'écris parce que je chante mal

Tantôt drôles, tantôt touchantes, tantôt attendrissantes, ces petites tranches de vie nous font réaliser à quel point c'est le regard que l'on porte sur la vie qui la fait si attachante. Et si on s'offrait le luxe de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide... Tout est finalement une question de perspective !

Pierre Turbis, FM 103,3 (Longueuil)

J'écris parce que je chante mal

Dans la foulée des mères indignes et des taxis la nuit, ce jeune prof et (jeune) papa est aussi un observateur vigilant. On appelle ça un écrivain quand en plus il sait raconter. Heureusement qu'il le fait d'ailleurs. Ses billets et sa douce ironie, réunis sous cette jaquette rouge, séduisent même ceux qui sont allergiques au genre.

Josée Blanchette, Le Devoir

Étienne Chartier

Une page de notre histoire écrite brillamment par Gilles Boileau.

Suzanne Ferland, CTB-TV

Bacchus en Canada

Un document touffu, bourré de références sur la consommation de boissons alcooliques de nos ancêtres.


Un livre étonnant, une brique de 405 pages, dont 70 pages de notes explicatives, fort heureusement regroupées à la fin du volume.

Marc-André Gagnon, Vin Québec

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

Ce livre consacré à la grande déportation des Acadiens bouscule les idées reçues sur la manière dont la France a pu les accueillir.


Difficile à la lecture de cette épopée de ne pas faire le parallèle avec un autre grand dérangement, plus proche de nous. Il y a cinquante ans, l'administration française avait dû faire face à une première vague de rapatriement de colons, près d'un million de Pieds-Noirs contraints de quitter l'Algérie. Moins de trente ans après leur arrivée, les Acadiens, ne parvenant pas à s'intégrer dans la société, retournèrent en Amérique du Nord. En plein milieu du XVIIIe siècle, la société française était déjà traversée par cette question d 'actualité : Qu'est-ce qu'être français.

Jean-Michel Gouin, La Nouvelle République

À table en Nouvelle-France

Tant pour ses recettes que pour les informations qu'il offre sur l'alimentation au XVIIe et XVIIIe siècles, ce livre se révèle fascinant. On déboulonne certains mythes (pensons seulement aux colons français qu'on soupçonne à tort d'avoir adopté les habitudes alimentaires des Amérindiens), explique l'origine de certains goûts tel que celui pour le sucre qui s'implante avec l'arrivée des Anglais et comment des aliments aujourd'hui fort répandus se sont imposés en Nouvelle-France.


C'est donc un livre à acheter, ne serait-ce que pour se faire une idée de ce que pouvait manger nos ancêtres et essayer les recettes - délicieuses d'ailleurs - de cette époque.

Alex Tremblay, CHYZ 94,3

Bacchus en Canada

Elle portait de grands espoirs vinicoles, qu'elle a déçus les uns après les autres. Mais la Nouvelle-France n'est pas restée abstinente pour autant. Selon l'historienne Catherine Ferland, les canadiens de l'époque avaient même accès à une plus grande diversité de boissons que les Français, souvent confinés, pour s'approvisionner, à leur vignoble local. En fait, l'alcool a joué un rôle majeur dans le développement de la colonie, au point qu'il aurait pu complètement changer la face du continent.

Caroline Monpetit, Le Devoir

Bacchus en Canada

Entreprise fort originale que celle de retracer l'histoire de nos ancêtres à partir de leur consommation d'alcool ! Au carrefour de l'histoire et de l'anthropologie, l'ouvrage porte un regard inédit sur les pratiques culturelles de l'époque.

David Murray, Le Délivré (librairie Monet)

Joseph-Elzéar Bernier

L'originalité du personnage, l'abondance des illustrations, la précision des cartes géographiques de même que la qualité de l'écriture font de cette biographie un ouvrage captivant.

Léo Beaudoin, Montréal en tête

Jacques Labrie. Écrits et correspondance

Cette étude, qui comble un vide, fait revivre une étonnante personnalité de la première moitié du 19e siècle au Bas-Canada.


Jonathan Lemire offre une précieuse pièce aux amateurs de notre histoire.

Léo Beaudoin, Montréal en tête

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

Le grand récit acadien, tel qu'il est nourri de part et d'autre de l'Atlantique, est bousculé par l'historien Jean-François Mouhot qui s'appuie sur des sources inédites.

Pauline Lumeau, L'Actualité Poitou-Charente

Année des Anglais NE (L')

Ceux qui disent volontiers que nous n'avons jamais connu la guerre auraient intérêt à lire ce livre de Gaston Deschênes dont la documentation est riche. Grâce à cet historien, nous en savons un peu plus sur cette longue Guerre de Sept Ans qu'on résume trop facilement par une bataille perdue Montcalm qui pourtant, avec Lévis, furent plusieurs fois vainqueurs.


Le lecteur aura aussi le plaisir de lire un beau livre, bien de la manière du Septentrion avec son iconographie originale et généreuse, ses encarts instructifs sur les actants des deux côtés de l'Histoire.

André Gaulin, Bulletin de l'amicale des anciens parlementaires du Québec

À table en Nouvelle-France

Saviez-vous qu'à son décès en 1760, l'évêque de Québec possédait 7 livres de truffes dans son garde-manger ? C'est, entre autres, ce que nous apprend l'historien Yvon Desloges dans cet ouvrage bien documenté , attrayant avec ses illustrations en couleurs et son papier glacé, et d'une lecture agréable. Desloges dresse un portrait clair et précis de ce qui se consommait en nos contrées entre le début du XVIIe et la fin du XVIIIe siècle, au fil des influences des divers groupes culturels, tant amérindiens que français ou anglais. Le tout est complété par une quarantaine de recettes concoctées chez le paysan, au palais du gouverneur, dans les couvents, chez les curés et même chez l'aubergiste.

Yves Guillet, Le Libraire