Nos livres font parler d'eux

Un léger désir de rouge

...un roman magnifique pétri d'ombre et de lumière.


Résumer ce livre en quelques lignes ne lui rend pas justice. En dépit de sa brièveté, il possède une densité rare, qui doit beaucoup à la beauté douloureuse de l'écriture et à la force rayonnante du personnage central. En aval et en amont, des figures secondaires, parfois à peine esquissées, livrent en quelques phrases l'essence de leur existence. Des images évocatrices, bien qu'épurées, surgissent au détour de chaque page. La présence dominante de la nature, les rêveries de Toulouse et son humanité sincère apportent un adoucissement bienvenu à ce récit sobre et poignant. Le style dépouillé de Lépine et ce ton nuancé qui lui est propre maintiennent tout au long de la narration un équilibre subtil entre lyrisme et pragmatisme.

Ginette Bernatchez, Québec français

Bison d'Amérique (Le)

Ce beau livre signé par un reporter-photographe animalier, déjà connu pour son travail sur les mammifères marins, saura émouvoir les amateurs d'histoire et de nature sauvage. Il résulte d'une impressionnante recherche que l'auteur a menée aux quatre coins du continent.

Raymond Lemieux, Québec science

Chaque automne j'ai envie de mourir

Dans ce recueil de nouvelles touchantes et émouvantes, chaque histoire se déroule comme si un étranger avait choisi un moment inattendu pour vous dévoiler un secret. On vous confie ce secret comme un petit bijou précieux qu'il faut garder dans votre coeur. Parfois drôles, parfois tristes, ces nouvelles vous donnent l'impression d'entrer en contact avec l'esprit humain et vous restent en tête des journées après les avoir lues.

Barbara Kerr, Archambault

Au secours de l'Amérique française

Ici et là, dans ses écrits, Samuel de Champlain évoque, outre une multiplicité des informations de nature géographique et historique, toutes les espèces de gibier à fourrure et à plume ainsi que les poissons susceptibles de figurer au menu de ceux et celles que l'on désignait alors sous le nom de Sauvages. Les découvertes se multiplient au fil de la lecture des pages de cet ouvrage.

Denyse Perreault, Revue L'alimentation

Coeurs tigrés (Les)

Ce roman historique marie habilement les années 1960 à celles de la Nouvelle-France et de jean Talon, qui avait fondé une brasserie, justement sur le site où l'on a ensuite érigé la Brasserie Dow. L'auteur aborde, en se basant sur les faits qu'il a vécus, l'histoire du décès de buveurs de bière Dow vivant à Québec.

Denyse Perreault, Revue L'alimentation

Un léger désir de rouge

Un léger désir de rouge est bercé par une langue poétique aux occasionnels accents québécois (drabe, rapaillait) si imprégnée de lyrisme qu'on est happé par la grâce de l'écrivaine. La phrase d'Hélène Lépine voltige, au gré des virgules abondantes, à travers les dédales aériens des hésitations, des doutes, des craintes qui terrorisent une femme attaquée dans son intégrité, affrontant le calvaire de la maladie le plus souvent seule, l'âme en friche, le corps fragmenté.

Simon Roy, Nuit blanche

Chaque automne j'ai envie de mourir

La narration au JE, le rythme, le ton et les marques d'oralité reviennent dans plusieurs textes, créant l'illusion de l'auteur unique en plus de rappeler la fonction première des textes qui est d'être dits. Paradoxalement, le choix d'une langue plutôt familière - car le secret intime a quelque chose de hautement émotif et est destiné ici à des oreilles bienveillantes -, loin de nuire à la qualité littéraire du recueil, contribue au ton intimiste qu'exige la confidence. C'est dire que ce recueil de deux jeunes auteurs talentueux apparaît comme un patchwork littéraire des plus réussis et des plus attrayants.

Pierrette Boivin, Nuit blanche

À la hache et au scalpel

Petit bijou traitant du duo d'enfer composé par Gérard Fillion et d'André Laurendeau au moment où les deux comparses étaient au journal Le Devoir.

Charles Dugas, UrbanUm.ca

Duplessis, pièce manquante d'une légende

Alain Lavigne nous fournit une multitude d'exemples visuels de cette propagande imaginative et destructrice dans un petit bijou d'essai historique rivalisant d'originalité et joliment illustré. Tout était mis à contribution pour transmettre le message autonomiste de Duplessis face aux méthodes artisanales des adversaires. Le succès des unionistes n'était pas uniquement affaire de finances mais aussi de flair et d'inventivité.

Christian Vachon, Le Libraire

Pierre Laporte

Oeuvre méritoire que ce Pierre Laporte de Jean-Charles Panneton : la fin tragique de l'homme, un jour d'octobre 1970, a totalement éclipsé sa carrière, effaçant de notre mémoire l'audacieux journaliste des années 50 opposé à Duplessis, le réformateur nationaliste des années 60 à l'avant-plan du gouvernement Lesage.


Par ce parcours journaliitique et politique, Panneton désirait inscrire le rôle et l'oeuvre de Pierre Laporte dans la trame historique contemporaine du Québec. Nous pouvons affirmer "Mission accomplie".

Christian Vachon, Le Libraire

Art du déplacement (L')

Un livre assez étonnant. L'auteur a réussi à résumer toute la richesse de ce mouvement. Très complet. Mon petit coup de coeur de ce printemps.

Iris Teste, Jase et compte (CIBL)

Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)

Un nouveau pan de l'histoire de la région de Lac-Mégantic se révèle au grand public sous la plume de l'historien et généalogiste émérite Marcel Fournier.

Ronald Martel, La Tribune

Pierre Laporte

Peu d'historiens se sont intéressés au parcours journalistique et politique de Pierre Laporte. Voilà pourquoi il faut saluer le travail remarquable de Jean-Charles Panneton. Au terme d'une recherche rigoureuse qui s'est étirée sur plus de six ans, cet historien originaire de Trois-Rivières redonne la place qu'il mérite dans notre album de famille à celui qui fut assassiné le 17 octobre 1970, lors de la crise d'Octobre.

Pierre Cayouette, L’actualité

Duplessis, son milieu, son époque

Bref, Duplessis, son milieu, son époque est une référence incontournable et une bouffée d'air frais qui sera bien accueillie de part et d'autre, qu'on soit partisan ou non de cet homme qui soulève toujours les passions.

Serge Miville, Revue canadienne de science politique