Nos livres font parler d'eux
Fédération des sept feux de la vallée du Saint-Laurent (La)
Sawaya has mined official reports for information on the election of chiefs, the ceremonies at council sessions, and the significance of kinship terminology in speeches.
John A. Dickinson, American historical ReviewTraités des Sept-Feux avec les Britanniques (Les)
Cet ouvrage pourra certes aider à mieux comprendre certaines revendications formulées par les autochtones d'aujourd'hui et cet attachement qu'ils montrent à vouloir conserver les droits qu'on leur a consentis jadis et qui leur permettent d'espérer échapper à une complète acculturation.
Chantale Gingras, Québec françaisTraités des Sept-Feux avec les Britanniques (Les)
On ne peut bien comprendre la qualité, bonne ou mauvaise, des relations actuelles entre «enfants blancs» et «frères rouges» sans une bonne connaissance de tous ces traités auxquels ont été mêlées les Premières Nations. La découverte de ces traités, parfois consentis, parfois imposés, ainsi que l'invocation de leur caractère sacré pourrait-elle contribuer à une solution acceptable de certains problèmes que vit actuellement la société québécoise.
La rédaction, Histoire QuébecAu nom de la loi, je vous arrête!
L’ouvrage de Sawaya éclaire un objet de recherche inédit en brossant un tableau synthétique de l’intégration du personnel de la Dominion Police dans les communautés autochtones, sans pour autant verser dans les généralisations à l’emporte-pièce ou diminuer le recours systématique aux sources.
Maxime Morin, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseAu nom de la loi, je vous arrête!
Cet essai historique sur la police amérindienne s’adresse à tous les passionnés d’histoire des Premières Nations. Traitant d’un sujet plutôt inédit sur les autochtones du Québec, la recherche de l’auteur repose sur une abondante documentation issue des archives de la Gendarmerie royale du Canada et du ministère des Affaires indiennes.
Éric Chalifoux, Recherches amérindiennes au QuébecAu nom de la loi, je vous arrête!
Dans cet ouvrage, l'auteur révèle un pan d'histoire méconnu des rapports entre Premières nations et Euro-canadiens, celui du développement de polices autochtones sur les réserves à la fin du 19e siècle au Québec. De facture essentiellement descriptive, l'ouvrage de Sawaya a le mérite de documenter une histoire coloniale peu visitée. Les nombreux documents d'archives mobilisés dans cette étude sauront attirer l'attention des chercheurs en quête de sources primaires permettant d'étayer leur compréhension de l'histoire passée et contemporaine de la gestion de l'ordre dans les communautés autochtones.
Mylène Javoud, AnthropologicaAu nom de la loi, je vous arrête!
En 1880, pour donner des dents à la Loi sur les Indiens qui interdit la vente et l’usage d’alcool sur les réserves, le premier ministre John A. Macdonald donne le mandat à la Dominion Police de recruter des Canadiens et des Amérindiens honnêtes et sobres qui feront appliquer la justice pénale en territoire autochtone. Jusqu’en 1920, au Québec, 40 constables seront assermentés pour livrer la guerre à l’ivrognerie et à la contrebande.
La rédaction, ContactAlliance et dépendance
Malgré la complexité du sujet, l’auteur en dégage un essai aussi clair que cohérent. Essai bien rédigé et très solidement documenté cette Alliance et dépendance m’a particulièrement plu, parce qu’elle démontre éloquemment ce que la logique nous dicte : la loi du vainqueur est toujours l’unique loi.
Robert Lahaise, Bulletin d'histoire politiqueAlliance et dépendance
Pour comprendre pourquoi une poignée d’Amérindiens, dont les ancêtres ont été spoliés par des Blancs, fraternisent avec les orangistes, ces nostalgiques de l’Empire, il faut lire l’ouvrage remarquable de Jean-Pierre Sawaya : Alliance et dépendance.
Michel Lapierre, Le DevoirAlliance et dépendance
Il y a des travaux d'historiens qui, à cause de leur caractère spécialisé et peu à la mode, ne feront jamais les manchettes. Ils n'en demeurent pas moins, souvent, essentiels à une compréhension juste de notre passé, sans laquelle, on le sait, des pans de notre présent risquent de nous échapper. Cette histoire de la soumission des Amérindiens domiciliés […] est celle d'une entreprise réussie de manipulation et de menace de la part du pouvoir britannique.
Louis Cornellier, Le DevoirMétier critique
Voyer-Léger livre un abc des relations de pouvoir entre les différents acteurs de l'échiquier artistique. Parfois alarmiste, toujours réaliste, sa réflexion progresse subtilement vers tous les aspects de la question.
David Laporte, Nuit blancheQuébec et l'Irlande (Le)
Dans l'ensemble, l'ouvrage fait redécouvrir, en l'approfondissant, l'empreinte de l'Irlande au Québec et les liens qui unissent les deux nations. Il touche à des points parfois peu explorés par les chercheurs tout en mettant en perspective des éléments incontournables des histoires canadienne, québécoise et irlandaise.
Jean-Guy Hudon, Nuit blancheBonnes Manières (Les)
La plus grande force de Geneviève Damas est son écriture à la fois soutenue, littéraire, et accessible, fluide, agréable. Elle a eu la bonne idée de laisser une part de mystère dans la plupart de ses nouvelles, donnant ainsi au lecteur un certain pouvoir d'interprétation, comme une bouffée d'air frais, ce qui change du précuit et prémâché trop souvent présent en littérature de nos jours. Savoir ce qui est arrivé au père de Gaspard, le narrateur de "Sabayon", ou connaître la vérité à propos de cette trace sur le visage d'un professeur dans "La salle du bas" aurait grandement gâché le plaisir de lecture des Bonnes manières, autrement plus intéressant quand sont laissés intactes ces petites énigmes.
Cyril Schreiber, Nuit blancheHistoire d'un bonheur
La plume de celle qui a entre autres publiés le roman Si tu passes la rivière en 2013 soulève les carapaces, sait gratter les particules de désabusements collées aux plus imperturbables cyniques. À lire en temps de guerre comme lorsqu'on se croise les doigts pour que les instants d'éclaircie ne connaissent jamais de fin.
Claudia Larochelle, Les librairesHistoire du Parti libéral du Québec
Ce livre monumental de Michel Lévesque démontre toute la rigueur dont fait preuve cet historien qui n'a pas hésité, malgré l'immensité de la tâche, à se lancer à l'assaut de l'histoire du PLQ. [...] il ne fait aucun doute que l'ouvrage demeure une contribution significative à l'histoire politique du Québec contemporain puisqu'il jette un éclairage nouveau sur la nébuleuse libérale présente dans notre vie politique depuis près de 150 ans.
Jean-Charles Panneton, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseVoyage au coeur des collections des Premiers Peuples
Il s'agit de plus qu'un voyage, c'est une rare expédition, voire une découverte iconographique des nations autochtones du Canada, des États-Unis, de l'Amazonie et de l'Océanie.
Paul-François Sylvestre, Le Nord (Hearst)