Nos livres font parler d'eux
Peur au ventre (La)
Tous ceux qui veulent savoir à quoi ressemble une guerre ont la possibilité de lire un récit unique. Merci Mme Hubert et grand merci à Marcel Auger pour son geste de transparence. C'est l'humanité qui gagne au change.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comMourir pour renaître à la vie
Un récit fatalement poignant.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comSaisons Atikamekw
Quand on songe au racisme endémique dont les petites explosions locales font parfois frémir les pages de nos journaux et aussi à cette belle époque où, pour être un artiste engagé, il suffit d’insérer quelques vocalises de Florent Vollant dans deux ou trois chansons, on peut trouver l’affirmation de Laurie courageuse, et elle l’est. Le livre de Line Rainville, par ailleurs, fourmille d’observations instructives et de descriptions pertinentes et gagne à être lu comme le journal de terrain d’une sociologue ayant payé de sa personne.
Louis Hamelin, Le DevoirStanislas Tougas
Le récit est alerte, vivant et émouvant. Le texte, solidement documenté, est pourvu de tout son appareil de références et complété judicieusement par de nombreuses photos, cartes, copies de documents et par un index et des notes concernant les sources.
Un livre petit format, mais au contenu impressionnant!
Gilles Laprade, Mémoires de la Société généalogique canadienne-françaiseNégation de la nation (La)
Selon le politologue Guy Laforest, qui en signe la préface, cet ouvrage «aura l'effet d'une petite révolution sur le milieu universitaire et la vie intellectuelle au Québec» parce que, en plus d'être un modèle de précision et de rigueur, il déplaira autant aux fédéralistes qu'aux souverainistes.
Tout compte fait, et contrairement, dans une certaine mesure, à ce qu'affirme le professeur Laforest, c'est essentiellement aux fédéralistes en tout genre que cet ouvrage déplaira puisqu'il leur dit que leur option est devenue incompatible avec la survie de l'identité culturelle québécoise, qui passe nécessairement, aujourd'hui, par la souveraineté. Bien sûr, les historiens et sociologues de tendance nationaliste trouveront à redire sur une partie de la thèse, c'est-à-dire celle qui affirme que le pacte de 1867 pouvait être favorable à la survie et au développement de l'identité québécoise, mais ils ne pourront néanmoins qu'être d'accord avec les conclusions de cet ouvrage, d'autant plus retentissantes qu'elles proviennent d'une savante qui n'est pas associée à une démarche militante.
Louis Cornellier, Le DevoirRodolphe Mathieu, 1890-1962
...non seulerment a-t-elle su relever le défi de redonner vie à un personnage oublié. mais elle recrée son milieu, le fait évoluer parmi ses pairs, relève les difficiles conditions d’existence des musiciens québécois au début du siècle dernier et pénètre avec une remarquable maîtrise dans l’intimité de la vision esthétique de son personnage de même qu’aux sources de son inspiration.
Léo Beaudoin, Montréal en tête101 recettes de la cuisine de la chasse [nouvelle édition]
...Michel de Courval comble une lacune avec des recettes dont la seule mention et les illustrations donnent faim: bouchées de caribou sauce soubise; boulettes d'ours à la manière de José, soupe de gibier à plumes aux quenelles de viande; bécassines sauitées à l'armagnac. De la gastronomie vraiment inédite et surtout authentiquement québécoise.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comÉclosion (L’)
Pour avoir une idée de la sociologie du Québec au XXième siècle, l'ouvrage de référence sur notre identité vient tout juste de débarquer en librairie L'Éclosion avec en sous-titre De l'ethnie-cité canadienne française à la société québécoise.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comNégation de la nation (La)
L'ouvrage de madame Brouillet complète très bien un autre ouvrage paru également chez Septentrion et qui touche aussi à la question identitaire L'Éclosion de Jean-Jacques Simard...
De belles lectures à entreprendre au moment où André Boisclair prend les rênes du Parti Québécois, qui nous promet un autre référendum qu'il veut celui-là définitif.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comFeu, fourrures, fléaux et foi foudroyèrent les Montagnais
Il fait remarquer avec justesse combien les tribus autochtones se sont, ou ont été éloignées des premiers grands centres des blancs. Et qu'au fil des siècles, les amérindiens, ceux que l'on pouvait apercevoir au moment de la colonisation anglaise, n'avaient plus grand chose à voir avec leurs ancêtres des débuts de la Nouvelle-France.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comChamplain
Si vous avez à faire un cadeau significatif à faire pour un proche qui est féru d'Histoire, vous ne pourrez pas lui faire plus plus plaisir que cet album d'art consacré à Samuel de Champlain le fondateur de Québec.
L'album est paru l'an dernier mais nous tenions à raviver sa présence tant nous sommes abasourdis par la somme de travail que celà représente. C'est un beau présent également pour un immigrant qui veut se familiariser avec notre civilisation naissante.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comHistoire des Dominicaines de Trois-Rivières
Ce livre émouvant s’achève sur la «vieillesse sans démission...ni nostalgie» des Dominicaines et «l’espérence qui habite encore la congrégation».
Nicole Laurin, RelationsUn loup parmi les loups
...le roman de Claude Cossette se lit d’une traite, tant le spécialiste en publicité connaît bien son milieu et sait susciter l’intérêt. Le lecteur ne peut que le suivre dans cette dénonciation où fraude, pouvoir et argent font bon ménage, surtout au moment où les Québécois (et aussi les Canadiens) vivent le scandale des commandites.
Aurélien Boivin, Québec françaisImages du castor canadien
François-Marc Gagnon fait ici oeuvre de miniaturiste. [...] Stimulant à plus d'un égard, il pave la voie à de nombreuses recherches complémentaires [...]
François Melançon, Revue d'histoire de l'Amérique françaiseMarie-Catherine Peuvret
Quel personnage. Chapeau à M. Grenier pour le travail de bénédictin qu'il a mis à reconstituer ce que pouvait être le quotidien d'une mère monoparentale responsable d'une si grosse marmaille.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comPremières Nations ? Seconds regards
Voilà un ouvrage qui attaque avec rigueur et avec des faits troublants la pensée actuelle, voire l’existence des droits autochtones, et qui radiographie impitoyablement les politiques gouvernementales d’aide aux bandes au point d’y avoir la source de leur marginalité économique et sociale.
Tom Flanagan est un politologue qui développe une vision musclée et critique du mythe du bon Indien et de l’inquiétante société archaïque, peu démocratique, sinon dominée par de petits potentats, qui se consolide en marge de la nôtre avec le silence complice des médias, de l’élite politique et d’un juridisme en train d’amplifier les problèmes. Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir