Nos livres font parler d'eux

Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)

On apprend beaucoup de choses en lisant ce livre qui s'intéresse à une région dont on parle trop peu dans nos livres d'histoire, par exemple sur le rôle rassembleur des regroupements de zouaves pontificaux dans le Québec du XIXe siècle.


Les généalogistes et les démographes seront particulièrement enchantés par ce livre étoffé qui offre des ressources utiles comme la liste de plusieurs familles et de certains notables de Lac-Mégantic à partir de différents recensements effectués entre 1881 et 1910. Une fois de plus, Marcel Fournier a produit un ouvrage excellent et très bien documenté, essentiel pour les bibliothèques publiques.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Pointe-Saint-Charles

Quand on emprunte l'autoroute Bonaventure en entrant dans Montréal et qu'on passe sous le point Victoria, on est loin de se douter que tout près de là se trouve un quartier tout plein d'histoires, tant par son développement et son impact sur la ville même que sur ses habitants. Règle générale, l'aspect industriel d'un lieu projette habituellement une image sans humanité. Et pourtant, c'est beaucoup plus que ça qu'on découvre dans le récit de ce quartier! Par exemple, j'étais surpris d'apprendre que catholiques, protestants, anglais et français ont cohabité et on fait leur marque à travers leurs différences culturelles et religieuses, leurs modes de vie et l'expression de leurs valeurs.


Ce document de référence aurait pu être aride. Il ne l'est pas, loin de là! L'auteur a su illustrer au-delà des photos le tissu tricoté serré de ce quartier, de ce milieu de vie.

Jacques, Pause lecture

Histoire d'un bonheur

C'est beau, c'est fin, c'est bien raconté, c'est délicat. Ça fait penser à Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda. L'écriture de Geneviève Damas est légère comme de la ouate.

Anne Michaud, Bernier et cie (Radio-Canada Ottawa)

Dictionnaire des grands oubliés du sport au Québec, 1850-1950

Véritable archéologie de l'arène sportive québécoise, ce dictionnaire fournira aux passionnés de sports, aux étudiants en histoire et en intervention sportive ainsi qu'aux professionnels gravitant dans l'univers sportif un ouvrage de référence inestimable, d'ailleurs le premier du genre. Le Dictionnaire des grands oubliés du sport au Québec fait honneur à notre devise, Je me souviens.

Suzanne Laberge, Recherches sociographiques

Guerre des Canadiens. 1756-1763 (La)

Mathieu et Imbeault dressent le portrait d’une société canadienne dont toutes les communautés, toutes les familles sont touchées par la mort de miliciens, mais aussi celle de leurs épouses, frères, sœurs, enfants, dont un nombre effarant de nouveau-nés, dans les quelques années suivant le siège de Québec. Ils démontrent clairement que la société canadienne fut frappée de plein fouet par cette guerre de conquête, dans l’intimité des familles, dans leur chair, alors que les travaux précédents s’étaient principalement concentrés sur les classes dirigeantes de la Nouvelle-France, n’éclairant que ceux qui avaient pu quitter les territoires conquis pour rejoindre la métropole française. Plus encore, les auteurs démontrent ici comment les communautés ont compensé pour le déplacement des populations, la destruction des villages et la disparition des registres de paroisse. En prolongeant à toute la vallée du Saint-Laurent le travail effectué par Gaston Deschênes sur la Côte-du-Sud, Mathieu et Imbeault renouvellent les recherches sur cette période.

Caroline-Isabelle Caron, Recherches sociographiques

De la république en Amérique française

On doit à Marc Chevrier, Louis-Georges Harvey, Stéphane Kelly et Samuel Trudeau la préparation de cet ouvrage de 529 pages qui vise à faire découvrir au public francophone l’existence d’une véritable tradition républicaine québécoise. Cette anthologie comporte près de 80 extraits de textes d’auteurs aussi apparem- ment différents du point de vue de l’histoire des idées que Pierre Maheu, le baron de Lahontan, Clément Duménil, Arthur Buies, Pierre Elliott Trudeau ou encore André D’Allemagne. Le simple survol de la table des matières pourrait donner l’impression que les auteurs de cet ouvrage ont ratissé très large. La lecture atten- tive des textes convainc pourtant aisément de la pertinence de l’entreprise.


Les responsables de ce collectif ont eu l’excellente idée de présenter, dans de courts textes introductifs placés avant chacun des extraits et avant chaque section thématique, le contexte général dans lequel ont été écrits les textes qu’on nous donne à lire. Cette attention agrémente la lecture et donne cohérence à l’ensemble du projet, qui est celui de faire découvrir une tradition – il n’est plus possible d’en douter après la parution de cet excellent ouvrage – bien vivante pendant une bonne période de temps de l’histoire du Québec.

François Charbonneau, Recherches sociographiques

Au nom de la loi, je vous arrête!

L’ouvrage de Sawaya éclaire un objet de recherche inédit en brossant un tableau synthétique de l’intégration du personnel de la Dominion Police dans les communautés autochtones, sans pour autant verser dans les généralisations à l’emporte-pièce ou diminuer le recours systématique aux sources.

Maxime Morin, Revue d’histoire de l’Amérique française

Au nom de la loi, je vous arrête!

Cet essai historique sur la police amérindienne s’adresse à tous les passionnés d’histoire des Premières Nations. Traitant d’un sujet plutôt inédit sur les autochtones du Québec, la recherche de l’auteur repose sur une abondante documentation issue des archives de la Gendarmerie royale du Canada et du ministère des Affaires indiennes.

Éric Chalifoux, Recherches amérindiennes au Québec

Au nom de la loi, je vous arrête!

Dans cet ouvrage, l'auteur révèle un pan d'histoire méconnu des rapports entre Premières nations et Euro-canadiens, celui du développement de polices autochtones sur les réserves à la fin du 19e siècle au Québec. De facture essentiellement descriptive, l'ouvrage de Sawaya a le mérite de documenter une histoire coloniale peu visitée. Les nombreux documents d'archives mobilisés dans cette étude sauront attirer l'attention des chercheurs en quête de sources primaires permettant d'étayer leur compréhension de l'histoire passée et contemporaine de la gestion de l'ordre dans les communautés autochtones.

Mylène Javoud, Anthropologica

Au nom de la loi, je vous arrête!

En 1880, pour donner des dents à la Loi sur les Indiens qui interdit la vente et l’usage d’alcool sur les réserves, le premier ministre John A. Macdonald donne le mandat à la Dominion Police de recruter des Canadiens et des Amérindiens honnêtes et sobres qui feront appliquer la justice pénale en territoire autochtone. Jusqu’en 1920, au Québec, 40 constables seront assermentés pour livrer la guerre à l’ivrognerie et à la contrebande.

La rédaction, Contact

Alliance et dépendance

Malgré la complexité du sujet, l’auteur en dégage un essai aussi clair que cohérent. Essai bien rédigé et très solidement documenté cette Alliance et dépendance m’a particulièrement plu, parce qu’elle démontre éloquemment ce que la logique nous dicte : la loi du vainqueur est toujours l’unique loi.

Robert Lahaise, Bulletin d'histoire politique

Alliance et dépendance

Pour comprendre pourquoi une poignée d’Amérindiens, dont les ancêtres ont été spoliés par des Blancs, fraternisent avec les orangistes, ces nostalgiques de l’Empire, il faut lire l’ouvrage remarquable de Jean-Pierre Sawaya : Alliance et dépendance.

Michel Lapierre, Le Devoir

Alliance et dépendance

Il y a des travaux d'historiens qui, à cause de leur caractère spécialisé et peu à la mode, ne feront jamais les manchettes. Ils n'en demeurent pas moins, souvent, essentiels à une compréhension juste de notre passé, sans laquelle, on le sait, des pans de notre présent risquent de nous échapper. Cette histoire de la soumission des Amérindiens domiciliés […] est celle d'une entreprise réussie de manipulation et de menace de la part du pouvoir britannique.

Louis Cornellier, Le Devoir

Fédération des sept feux de la vallée du Saint-Laurent (La)

L’auteur procède a une fine évaluation des sources utilisées considérant l’origine européenne des documents analysés, la question des interprètes, de la traduction et du contenu des échanges rapportés. L’analyse rigoureuse effectuée par l’auteur, sa connaissance de la culture politique amérindienne ainsi que sa sensibilité aux sources, lui permettent d’en tirer des renseignements implicites, de contextualiser et de nuancer le contenu des documents. L’ouvrage contribue d’abord à la connaissance de la Fédération des Sept Feux qui restait méconnue jusqu’à tout récemment.

Sylvie Savoie, The Canadian Historical Review

Fédération des sept feux de la vallée du Saint-Laurent (La)

Cet ouvrage est essentiellement une étude d’histoire politique et diplomatique à propos d'une alliance multiculturelle consacrée à la résolution de problèmes communs de relations extérieures. Un livre bien documenté, qui retient l'attention du lecteur pendant trois heures. Le texte de Sawaya est efficace, bien structuré, bien appuyé aussi par de nombreux documents d'archives.

Normand Clermont, Revue d’histoire de l’Amérique française

Fédération des sept feux de la vallée du Saint-Laurent (La)

Après une longue période d’oubli, les historiens ont redécouvert la Fédération des Sept Feux de la vallée du Saint-Laurent. L’étude de Jean-Pierre Sawaya s’inscrit dans un courant historiographique nouveau et dynamique. L’auteur nous présente les Sept Nations d’une manière honnête et intéressante.

Christian Ruel, Recherches amérindiennes au Québec

Traités des Sept-Feux avec les Britanniques (Les)

Cet ouvrage pourra certes aider à mieux comprendre certaines revendications formulées par les autochtones d'aujourd'hui et cet attachement qu'ils montrent à vouloir conserver les droits qu'on leur a consentis jadis et qui leur permettent d'espérer échapper à une complète acculturation.

Chantale Gingras, Québec français

Traités des Sept-Feux avec les Britanniques (Les)

On ne peut bien comprendre la qualité, bonne ou mauvaise, des relations actuelles entre «enfants blancs» et «frères rouges» sans une bonne connaissance de tous ces traités auxquels ont été mêlées les Premières Nations. La découverte de ces traités, parfois consentis, parfois imposés, ainsi que l'invocation de leur caractère sacré pourrait-elle contribuer à une solution acceptable de certains problèmes que vit actuellement la société québécoise.

La rédaction, Histoire Québec

Métier critique

Voyer-Léger livre un abc des relations de pouvoir entre les différents acteurs de l'échiquier artistique. Parfois alarmiste, toujours réaliste, sa réflexion progresse subtilement vers tous les aspects de la question.

David Laporte, Nuit blanche

Québec et l'Irlande (Le)

Dans l'ensemble, l'ouvrage fait redécouvrir, en l'approfondissant, l'empreinte de l'Irlande au Québec et les liens qui unissent les deux nations. Il touche à des points parfois peu explorés par les chercheurs tout en mettant en perspective des éléments incontournables des histoires canadienne, québécoise et irlandaise.

Jean-Guy Hudon, Nuit blanche

Bonnes Manières (Les)

La plus grande force de Geneviève Damas est son écriture à la fois soutenue, littéraire, et accessible, fluide, agréable. Elle a eu la bonne idée de laisser une part de mystère dans la plupart de ses nouvelles, donnant ainsi au lecteur un certain pouvoir d'interprétation, comme une bouffée d'air frais, ce qui change du précuit et prémâché trop souvent présent en littérature de nos jours. Savoir ce qui est arrivé au père de Gaspard, le narrateur de "Sabayon", ou connaître la vérité à propos de cette trace sur le visage d'un professeur dans "La salle du bas" aurait grandement gâché le plaisir de lecture des Bonnes manières, autrement plus intéressant quand sont laissés intactes ces petites énigmes.

Cyril Schreiber, Nuit blanche

Histoire d'un bonheur

La plume de celle qui a entre autres publiés le roman Si tu passes la rivière en 2013 soulève les carapaces, sait gratter les particules de désabusements collées aux plus imperturbables cyniques. À lire en temps de guerre comme lorsqu'on se croise les doigts pour que les instants d'éclaircie ne connaissent jamais de fin.

Claudia Larochelle, Les libraires

Histoire du Parti libéral du Québec

Ce livre monumental de Michel Lévesque démontre toute la rigueur dont fait preuve cet historien qui n'a pas hésité, malgré l'immensité de la tâche, à se lancer à l'assaut de l'histoire du PLQ. [...] il ne fait aucun doute que l'ouvrage demeure une contribution significative à l'histoire politique du Québec contemporain puisqu'il jette un éclairage nouveau sur la nébuleuse libérale présente dans notre vie politique depuis près de 150 ans.

Jean-Charles Panneton, Revue d’histoire de l’Amérique française

Voyage au coeur des collections des Premiers Peuples

Il s'agit de plus qu'un voyage, c'est une rare expédition, voire une découverte iconographique des nations autochtones du Canada, des États-Unis, de l'Amazonie et de l'Océanie.

Paul-François Sylvestre, Le Nord (Hearst)

Yiosh!

Yiosh!

de Magali Sauves est l'un des plus beaux romans sur le monde juif hassidique qu'il m'a été donné de lire ces dernières années.


Émouvant, pénétrant et magnifiquement bien écrit, ce récit enlevant, porté par un souffle romanesque impressionnant, nous plonge dans un univers très singulier et fort méconnu, celui de la Communauté hassidique d'Outremont.

Elias Levy, The Canadian Jewish News

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1

Excellent livre sur l’histoire des plantes du Canada, intéressant, surprenant et très bien documenté. La première partie, Un peu d’histoire botanique, fait le point sur l’état des connaissances avec Théophraste, Aristote, Dioscoride… Dans la deuxième partie, Découvertes et usages de plantes, est colligée une quantité impressionnante d’informations transmises par des hommes qui ont décrit, inventorié et observé les végétaux : Jacques Cartier, Louis Nicolas, Georges Cornuti… Plusieurs thèmes sont abordés : l’utilisation des plantes par les Amérindiens, médicinale autant qu’alimentaire, l’espoir de s’enrichir avec les végétaux, la présence de plantes canadiennes dans les jardins européens, etc. Les trois auteurs sont réputés : M. Cayouette et M. Asselin sont du domaine de l’agriculture et de l’alimentation, tandis que M. Mathieu est un spécialiste de l’histoire de la Nouvelle-France. Avec ses belles illustrations, l’ouvrage, plaira aux historiens, aux gens des sciences de l’agroalimentaire, de la médecine, de la botanique…

Lise Gobeille, Le Devoir

Et vogue la galère

Chroniques romancées de l’arrivée de ménages venus pour accroître la population de Ville-Marie au 17e siècle. L’occasion de côtoyer des personnages de notre Histoire dans le contexte des réalités quotidiennes de ces aventuriers est appréciable. De noms figés dans les manuels scolaires, ils deviennent animés avec leurs forces et leurs faiblesses dans ces chroniques. Ils encadrent la vie aventureuse des obscurs fondateurs de notre ville, ceux qui y sont venus pour la peupler. Leur histoire est accompagnée de nombres de référents à l’Histoire. J’ai particulièrement apprécié les lettres de Marie Garnier, aventurière de cette galère.

Rachel Boisvert, Vivrelire

À la guerre comme à la guerre

Suite de Et vogue la galère. Les aventuriers partis de France en quête de leur rêve tiennent bon malgré la rigueur du climat, l’hostilité des sauvages et l’animosité des soldats. Ces chroniques conservent l’intérêt en maintenant les projecteurs sur la vie quotidienne de ces obscurs fondateurs de Ville-Marie. En effet, le contexte historique est intéressant, toutefois, ce qui est captivant, c’est la vie quotidienne des hommes et des femmes venus librement peupler une colonie. Encore une fois, les lettres de Marie Garnier, sont un atout majeur dans ces chroniques. J’ai apprécié que l’on me narre, me raconte cette épopée plutôt qu’on ne me l’enseigne.

Rachel Boisvert, Vivrelire

Corriveau (La)

Un livre exceptionnel dense et riche dans lequel on départage le vrai du faux.

Catherine-Ève Gadoury, Lézarts (MAtv)

Métier critique

D'une manière concise et très simple (parfois peut-être un peu trop), [Catherine Voyer-Léger] s'interroge sur le métier, ses dérives, ses dangers, ses évolutions suite à la révolution numérique mais aussi à ce qu'il peut apporter pour la culture en général (notamment son rôle essentiel dans le débat public) de manière suffisamment détachée et objective pour ne pas pouvoir être accusée de prendre parti.

Nous avons envie d'en conseiller la lecture è tous... qu'ils soient artistes, critiques ou spectateurs/lecteurs (l'ouvrage est consacré à la critique culturelle en général). Chacun devrait en effet trouver des sujets à réflexions et à remise en questions de certaines fausses évidences!

Jean-Marie Lanlo, Cinéfilic

Maîtresse (La)

D’emblée, nous sommes ici, dans la littérature. À la fois dans l’écriture souveraine, cette coulée de conscience délivrée, non censurée, et dans la confidence intime calculée. La ponctuation a sauté, les barrières aussi, qui séparaient la femme qui écrit, de la Maîtresse du titre. Dans ce «roman de prof» parfaitement assumé, la sincérité est inséparable de la technique littéraire. L’écriture auto-réflexive installe un style, c’est irrésistible, on est saisi par le mouvement. Une autofiction, sans doute, où les concours de littérature s’appellent Grand Prix littéraire de la Ville de Sherbrooke. Mais aussi, et surtout, une plongée réussie dans les splendeurs et misères de la création, et leurs lointaines récompenses…

Louis Hamelin, Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke

Tout foutre en l'air

Je ne saurais que trop recommander ce livre aux enseignants, spécialement ceux au collégial. Les préoccupations et les questionnements soulevés par Lanctôt, devraient, à coup sûr, trouver un écho chez ces lecteurs. Si au départ, l'auteur veut tout foutre en l'air, il se plie graduellement à un enseignement plus mainstream, tout en conservant sa fibre de marginal et son piercing qu'il renfile à son nez une fois avoir franchi les portes de son cégep. Car Simon Lanctôt, avec sa charpente de fer vêtue de velours (côtelé), est un grand idéaliste réaliste. Sous la révolte, il y a une grande douceur. Il se résout aux mots de son amie bibliothécaire : " à l'école, on ne peut changer le monde qu'une conversation à la fois." Voilà qui est bien dit.

Simon Boulerice, Emplois-Enseignant

Construire la nation au petit écran

« M. Côté a travaillé sur ce sujet original au doctorat. Son travail pionnier utilise une multitude de sources : les versions successives des scénarios, plus de 900 courriels de commentaires de l’auditoire, des entrevues avec les principaux collaborateurs. »

Stéphane Baillargeon, Le Devoir

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1

Curieuses histoires? Oui, Jacques Cayouette récidive avec deux autres complices. Le Vinland que les Vikings visitent vers l’an 1000 pourrait-il se situer dans la région de Québec ? En 1534, Jacques Cartier décrit l’usage du maïs, du tabac et d’une mystérieuse plante, l’annedda, qui guérirait du scorbut et de la syphilis. Mais quel est donc ce miraculeux conifère ? Quel usage fait-on de la gomme de sapin dans les églises en Europe ? Quelle sorte de chapelet mangeaient donc les Amérindiens ? Il est stimulant de constater que plusieurs questions concernant les premières observations des plantes canadiennes demeurent sans réponse et requièrent encore des efforts de recherche. Cette histoire détaillée, palpitante et pleine de rebondissements, est aussi riche en informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues. Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu sont partis à la conquête de l’origine de ces plantes et relatent la curieuse et étonnante histoire des usages qu’on en faisait, tant en Amérique qu’en Europe.

Daniel Cyr, Flora Quebeca

Corriveau (La)

Extrêmement bien fait. Grande rigueur historique.


Fascinant et très très facile d'accès. C'est raconté comme une histoire.

Paule Therrien, Café, boulot, dodo (SRC Saguenay)

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

Il s'agit d'une recherche originale, même un incontournable dans l'historiographie des artisanes d'autrefois et d'une contribution importante à l'histoire des femmes au Québec.

Diane Joly, Rabaska

Corriveau (La)

Sur cette toile de fond riche en perspectives et généreuse en rebondissements, Ferland et Corriveau, qui représentent une quatrième génération de chercheurs sur le sujet, proposent une étude équilibrée et exhaustive qui se divisent en deux volets. En six chapitres fouillés et captivants, ils exposent les circonstances historico-sociales entourant l'affaire Corriveau, faisant ressortir les irrégularités qui ont entaché la crédibilité de la procédure judiciaire.

Bertrand Bergeron, Rabaska

Contes et légendes de la Côte-du-Sud [NE]

Contes et légendes de la Côte-du-Sud constitue une nouvelle anthologie littéraire de haute qualité.


Les responsables de l'édition, Gaston Deschênes et Pierrette Maurais, ont non seulement fait un travail sérieux dans le choix des textes à publier. Ils ont préparé un avant-propos qui situe bien les écrits dans leur contexte historique, expliquant l'importance du mouvement littéraire de 1860 à Québec qui a donné naissance aux revues Soirées canadiennes et le Foyer canadien.

Ronald Labelle, Rabaska

1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique

Ouvrage important que ce livre de l'historien-éditeur Denis Vaugeois et de ses 16 collaborateurs dont le titre annonce des informations inédites ou presque - dans le sens où il n'y a pas pléthore de publications - sur ce sujet d'un intérêt capital pour la compréhension du Québec actuel. Ouvrage indispensable même !


Ouvrage incontournable même qui arrive à point nommé si on tient compte de l'actualité - au moment où j'écris ces lignes - qui fait ressurgir coup sur coup un questionnement sur l'identité québécoise ci-devant canadienne-française. Au moment où des gens crédibles découvrent, après une vaste étude à travers le Canada, que le Québec se détache de plus en plus du reste de la confédération, on aurait envie de demander, sans trop d'impertinence, s'il s'agit vraiment de faits nouveaux ou de la découverte tardive de faits avérés?

Virginie Boulanger, Montréal en tête

Vivre la Conquête, tome 1

L'histoire racontée dans ces deux volumes (voir aussi Vivre la Conquête tome 2) est unique. En effet, l'histoire de la conquête d'un territoire consiste habituellement à suivre l'évolution d'une guerre jusqu'à la victoire d'un belligérant et à la négociation d'un traité de paix. Ainsi, on distingue, sans toujours l'exprimer, la guerre des diplomates et des généraux, d'une part, et celle des soldats et des citoyens, d'autre part. Or, pour une fois, on laisse les militaires dans leurs combats et les diplomates dans leurs négociations, et on s'intéresse aux simples citoyens, à ceux et celles qui, sans doute, ne voulaient pas de cette guerre et qui l'ont subie, en ont été les victimes. Ils ne sont pas nécessairement des nobles ni des notables, mais souvent d'humbles individus.

Jean-Rémi Brault, Montréal en tête

Quand la rue parle

Dans le mouvement des luttes sociales, on entend souvent dire que des gens militent pour une cause, que des ouvriers font la grève, que des barricades se dressent ou qu'on boycotte un produit. Chacune des expressions a sa petite histoire que Gaétan St-Pierre décrit savoureusement dans Quand la rue parle.

Paul-François Sylvestre, Le Métropolitain (Toronto)

Quand la rue parle

Les passionnés d'étymologie y trouveront leur compte chez ce chercheur de sens.

Martine B. Côté, L'Itinéraire

Au temps de la petite vérole

Ils (les livres Au temps de la petite vérole et Histoire de la médecine au Québec) ont le grand avantage d'être accessibles aussi bien au monde médical qu'au rand public. Les auteurs nous offrent un portrait de près de quatre siècles de maladies et de soins de santé pour une société en développement et en évolution. On peut déjà considérer ces deux ouvrages comme deux grands classiques pour tous ceux qui s'intéressent aux habitudes de vie et de survie de nos ancêtres.

Huguette Loubert, Bulletin de la Société d'histoire du Plateau-Mont-Royal

Histoire de la médecine au Québec 1800-2000

Ils (les livres Au temps de la petite vérole et Histoire de la médecine au Québec) ont le grand avantage d'être accessibles aussi bien au monde médical qu'au rand public. Les auteurs nous offrent un portrait de près de quatre siècles de maladies et de soins de santé pour une société en développement et en évolution. On peut déjà considérer ces deux ouvrages comme deux grands classiques pour tous ceux qui s'intéressent aux habitudes de vie et de survie de nos ancêtres.

Huguette Loubert, Bulletin de la Société d'histoire du Plateau-Mont-Royal

Histoire de la médecine au Québec 1800-2000

L'éditeur de Québec ajoute ici un ouvrage important à sa collection de livres d'histoire, la profession médicale occupant une place prépondérante dans notre société.

Jean-François Crépeau, Le Canada français

Nettoyer Montréal

Il faut s'incliner bien bas devant ce livre, Nettoyer Montréal, un travail minutieux que l'historien Mathieu Lapointe a consacré à cette période troublée et troublante. Souvent évoqué de multiples manières, ce passé sombre dont on connaît encore certaines ombres n'avait jusqu'ici fait l'objet que d'analyses très fragmentaires. Le travail de Mathieu Lapointe apparaît en ce sens plus que bienvenu.

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Yiosh!

Ziva est un personnage émouvant. On ne peut la suivre sans s’attrister du passé auquel elle a échappé, sans redouter du présent dans lequel elle étouffe et sans s’inquiéter de l’avenir qu’on lui réserve. Alexandra/Ziva conjugue la situation des femmes sous de nombreux aspects : prostitution, domination et soif de libération. Le contexte du milieu hassidique sera probablement source de découvertes pour bon nombre de lecteurs, toutefois ce qui m’a semblé primordial, c’est la droiture de Ziva.

Rachel Boisvert, Vivrelire