Nos livres font parler d'eux

Bonnes Manières (Les)

Des êtres se retrouvent dans des situations difficiles. Ils auront à faire des choix complexes et inattendus. Douze nouvelles remplies de douleur et de cruauté, mais aussi de lumière et d'humanité.

Marie-Hélène Vaugeois, Librairie Vaugeois

Saccades

Ce sont de courtes histoires qui nous happent, nous troublent. On s'extirpe de cette lecture en se disant : ouf! Un "ouf" qui traduit un peu la lourdeur retrouvée dans la plupart de ces petites histoires auréolées de tristesse.


Bien choisi, le titre Saccades évoque également très bien cette impression de ballottement entre des mondes très divers, mais toujours teintés d'une inquiétante étrangeté qui nous pousse à toujours avancer la lecture, en plus du talent manifeste de l'auteure pour l'écriture.

Myriam Daguzan-Bernier, Ma mère était hipster

Métier critique

Il est rare qu'on prenne le temps de parler de ce métier et vous le faites avec beaucoup de nuances. Ça fait bien le tour de la question.

Catherine Perrin, Médium large (SRC)

Étoffe du pays

Un savoureux portrait de la vie au début du XXe siècle.

Paul-François Sylvestre, Le Nord (Hearst)

Métier critique

Catherine Voyer-Léger pourfend le cliché de "l'artiste raté".

Alexandre Cadieux, Le Devoir

Détails et dédales

Catherine Voyer-Léger est une femme intelligente, très intéressante. Elle a du mordant. Son écriture est toute en nuances. À lire.

Stéphanie Rhéaume, Changer d'air (Radio-Canada Ottawa)

Métier critique

L'auteure analyse avec un style simple et ultra documenté les diverses problématiques de la profession.

Samuel Larochelle, Huffington Post

Histoire de la médecine au Québec 1800-2000

C'est [un livre] extrêmement intéressant, fascinant. Je me suis régalé en le lisant. L'iconographie est impressionnante. Un très beau livre.

Alain Vadeboncoeur, Médium large (SRC)

Vertige des insectes (Le)

Même si le récit ne donne à voir que la réalité de Mathilde, la narratrice omnisciente pose entre elle et nous une distance qui ne fera que s'accentuer au fil des chapitres. On devine la détresse à travers les mots mais le trouble que distille ce roman n'a rien de viscéral ou d'émotif : il est cérébral. Au fil des pages, le personnage offre de moins en moins de prise à l'empathie du lecteur, qu'il garde à distance. Le roman n'est pas inefficace pour autant : c'est une incursion froide dans une vie qui s'émiette; la lente découverte d'une vie plus instable qu'il n'y paraît.

Marie-Michèle Giguère, Lettres québécoises

Saccades

J'ai ressenti un véritable coup de coeur pour ce recueil de nouvelles de Maude Poissant. On y croise un papa affublé d'un parapluie lilas, des enfants, un petit moineau, ainsi qu'une robe de velours grège tapissée de mots doux. Ces courtes histoires, pleines de lumière et de sensations, deviennent ainsi une ode aux objets qui jalonnent singulièrement nos chemins, brodés à même l'étoffe de nos rêves


Marie-Jeanne Leduc, La Recrue du mois

Saccades

Avec Saccades, Maude Poissant signe donc des textes riches en émotions. Elle sait susciter rapidement l'intérêt du lecteur. La lecture de ce recueil a été pour moi très intense, car l'auteure met le doigt très précisément sur des sensations et des émotions bien tangibles, ce qui m'a fait forte impression. Il est impossible de rester indifférent à aucune de ces courtes histoires.

Philippe Guillaume, La Recrue du mois

Saccades

Une saccade étant un mouvement brusque, irrégulier, parfois incontrôlable, le lecteur va d'une saccade à l'autre, ne sachant vers quel destin il sera entraîné, devinant parfois, mais pas toujours, où veut le mener l'auteure. Cela donne un recueil parfois déboussolant, mais habilement construit, Maude Poissant prouvant en quelques pages à quel point elle aime - elle en fait la pierre angulaire de son écriture - et maîtrise la forme brève.

Christine Champagne, La Recrue du mois

Saccades

Même si les onze personnages ne se seraient vraisemblablement jamais croisés dans un monde "réel", il faut admettre que l'auteure a réussi à unifier de façon presque souterraine ce recueil. On reconnaît déjà un ton, une marque de fabrique, mais surtout un souffle, que les phrases se résument à quelques mois ou deviennent paragraphe entier. Une voix qui continue de hanter l'imaginaire, plusieurs semaines après que le livre aura été refermé.

Lucie Renaud, La Recrue du mois

Saccades

On ouvre Saccades, premier recueil de nouvelles de Maude Poissant. On tombe sur une citation de Romain Gary : "Il y a toujours cette vieille expression "on vit d'espoir', mais je commence à croire que c'est surtout l'espoir qui vit en nous."


Ce n'est pas innocent, cette citation, va-t-on constater en cours de route. C'est sans doute le fil rouge qui rassemble les onze nouvelles du recueil, écrites dans un style clair, sans fioriture.


Onze histoires différentes à tous points de vue, qui montrent l'étendue de la palette de la jeune auteure. Différentes dans le ton, le niveau de langage, le point de vue exploré, l'univers et l'époque dans lesquels elles évoluent.

Danielle Laurin, Le Devoir

Métier critique

Ce n'est pas parce que Catherine Voyer-Léger s'intéresse au métier de critique et réfléchit à la manière dont on le pratique à notre époque que j'ai choisi de vous en parler. Ce n'est pas non plus parce que le sujet me passionne. C'est plutôt parce que la démarche de l'auteure me semble essentielle dans une société dite libre et démocratique. Et surtout parce que son livre est solidement documenté, et qu'il traite la question avec intelligence, sans parti pris et en profondeur. Métier critique est un ouvrage rare et si opportun qu'on ne peut se permettre de l'ignorer.

Richard Boisvert, Le Soleil

Bonnes Manières (Les)

Damas excelle dans l'art de peindre des tableaux saisissants avec peu de mots. Quelques allusions, des dialogues lourds de sens, deux-trois souvenirs qui refont surface et voilà que l'histoire s'illumine d'une lumière nouvelle qui permet de mesurer la complexité des relations qu'entretiennent les personnages.


Ce premier recueil de nouvelles vaut le détour, ne serait-ce que pour la force qui émane de cette écriture concise et fluide.

Chloé Leduc-Bélanger, Les Méconnus