Nos livres font parler d'eux
Contes et légendes de la Côte-du-Sud [NE]
Contes et légendes de la Côte-du-Sud constitue une nouvelle anthologie littéraire de haute qualité.
Les responsables de l'édition, Gaston Deschênes et Pierrette Maurais, ont non seulement fait un travail sérieux dans le choix des textes à publier. Ils ont préparé un avant-propos qui situe bien les écrits dans leur contexte historique, expliquant l'importance du mouvement littéraire de 1860 à Québec qui a donné naissance aux revues Soirées canadiennes et le Foyer canadien.
Ronald Labelle, Rabaska1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique
Ouvrage important que ce livre de l'historien-éditeur Denis Vaugeois et de ses 16 collaborateurs dont le titre annonce des informations inédites ou presque - dans le sens où il n'y a pas pléthore de publications - sur ce sujet d'un intérêt capital pour la compréhension du Québec actuel. Ouvrage indispensable même !
Ouvrage incontournable même qui arrive à point nommé si on tient compte de l'actualité - au moment où j'écris ces lignes - qui fait ressurgir coup sur coup un questionnement sur l'identité québécoise ci-devant canadienne-française. Au moment où des gens crédibles découvrent, après une vaste étude à travers le Canada, que le Québec se détache de plus en plus du reste de la confédération, on aurait envie de demander, sans trop d'impertinence, s'il s'agit vraiment de faits nouveaux ou de la découverte tardive de faits avérés?
Virginie Boulanger, Montréal en têteVivre la Conquête, tome 1
L'histoire racontée dans ces deux volumes (voir aussi Vivre la Conquête tome 2) est unique. En effet, l'histoire de la conquête d'un territoire consiste habituellement à suivre l'évolution d'une guerre jusqu'à la victoire d'un belligérant et à la négociation d'un traité de paix. Ainsi, on distingue, sans toujours l'exprimer, la guerre des diplomates et des généraux, d'une part, et celle des soldats et des citoyens, d'autre part. Or, pour une fois, on laisse les militaires dans leurs combats et les diplomates dans leurs négociations, et on s'intéresse aux simples citoyens, à ceux et celles qui, sans doute, ne voulaient pas de cette guerre et qui l'ont subie, en ont été les victimes. Ils ne sont pas nécessairement des nobles ni des notables, mais souvent d'humbles individus.
Jean-Rémi Brault, Montréal en têteQuand la rue parle
Dans le mouvement des luttes sociales, on entend souvent dire que des gens militent pour une cause, que des ouvriers font la grève, que des barricades se dressent ou qu'on boycotte un produit. Chacune des expressions a sa petite histoire que Gaétan St-Pierre décrit savoureusement dans Quand la rue parle.
Paul-François Sylvestre, Le Métropolitain (Toronto)Quand la rue parle
Les passionnés d'étymologie y trouveront leur compte chez ce chercheur de sens.
Martine B. Côté, L'ItinéraireAu temps de la petite vérole
Ils (les livres Au temps de la petite vérole et Histoire de la médecine au Québec) ont le grand avantage d'être accessibles aussi bien au monde médical qu'au rand public. Les auteurs nous offrent un portrait de près de quatre siècles de maladies et de soins de santé pour une société en développement et en évolution. On peut déjà considérer ces deux ouvrages comme deux grands classiques pour tous ceux qui s'intéressent aux habitudes de vie et de survie de nos ancêtres.
Huguette Loubert, Bulletin de la Société d'histoire du Plateau-Mont-RoyalHistoire de la médecine au Québec 1800-2000
Ils (les livres Au temps de la petite vérole et Histoire de la médecine au Québec) ont le grand avantage d'être accessibles aussi bien au monde médical qu'au rand public. Les auteurs nous offrent un portrait de près de quatre siècles de maladies et de soins de santé pour une société en développement et en évolution. On peut déjà considérer ces deux ouvrages comme deux grands classiques pour tous ceux qui s'intéressent aux habitudes de vie et de survie de nos ancêtres.
Huguette Loubert, Bulletin de la Société d'histoire du Plateau-Mont-RoyalHistoire de la médecine au Québec 1800-2000
L'éditeur de Québec ajoute ici un ouvrage important à sa collection de livres d'histoire, la profession médicale occupant une place prépondérante dans notre société.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisNettoyer Montréal
Il faut s'incliner bien bas devant ce livre, Nettoyer Montréal, un travail minutieux que l'historien Mathieu Lapointe a consacré à cette période troublée et troublante. Souvent évoqué de multiples manières, ce passé sombre dont on connaît encore certaines ombres n'avait jusqu'ici fait l'objet que d'analyses très fragmentaires. Le travail de Mathieu Lapointe apparaît en ce sens plus que bienvenu.
Jean-François Nadeau, Le DevoirYiosh!
Ziva est un personnage émouvant. On ne peut la suivre sans s’attrister du passé auquel elle a échappé, sans redouter du présent dans lequel elle étouffe et sans s’inquiéter de l’avenir qu’on lui réserve. Alexandra/Ziva conjugue la situation des femmes sous de nombreux aspects : prostitution, domination et soif de libération. Le contexte du milieu hassidique sera probablement source de découvertes pour bon nombre de lecteurs, toutefois ce qui m’a semblé primordial, c’est la droiture de Ziva.
Rachel Boisvert, VivrelireBonnes Manières (Les)
Si vous aimez les écrivains qui sortent des sentiers battus, je vous recommande fortement la lecture du recueil Les bonnes manières.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)Histoire de l'Acadie [2e édition]
Photos, illustrations et tableaux complètent cette édition revue de Histoire de l'Acadie et en font un ouvrage accessible pour le grand public, mais aussi un livre de référence pour quiconque s'intéresse à l'histoire acadienne.
Louise Michaud, Le NouvellisteLouis XV et le Canada
La recherche menée par Louis Gagnon, à travers d'innombrables sources dont des documents datant du XVIIIe siècle, permet de comprendre les différents contextes qui ont mené Louis XV vers la ratification du traité de Paris en 1763, cédant ainsi la Nouvelle-France à l'Angleterre.
Louise Michaud, Le NouvellisteLouis XV et le Canada
En démêlant un monde déterminé par les intrigues de cour, les savants ballets diplomatiques, les guerres causées par des querelles de succession dans une famille impériale ou une famille royale, Gagnon a l'art de restituer l'esprit, presque insolite aujourd'hui, d'une époque révolue.
Michel Lapierre, Le DevoirMétier critique
L'auteure de Métier critique fait oeuvre pédagogique comme elle l'écrit. Cela m'a rappelé La grande peur de la télévision : le livre (Lanctôt 2004), l'essai coup de gueule signé Jacques Keable que j'ai présenté ici même et dont je viens de relire quelques passages. Il a coulé beaucoup d'eau sous les ponts du monde de la culture québécoise entre la parution de ces deux ouvrages et je retiens, avec tristesse, que la pratique du métier de critique, littéraire ou autre, subit actuellement le même sort que d'autres moyens d'expression ou de production culturelles - le disque, le livre et la presse écrite, par exemple. La critique, particulièrement celle de la presse écrite, s'en va à vau-l'eau en passant à la moulinette de la gratuité et de l'esprit du tout-et-rien comme source de science infuse. Catherine Voyer-Léber a le mérite de nous le rappeler avec une terrible lucidité.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisHistoire nationale à l'école québécoise (L')
En définitive, ce recueil de textes présente une évocation fouillée et souvent novatrice de l'évolution de l'enseignement de l'histoire du Québec à l'école secondaire et aussi dans le secteur primaire. C'est peut-être, d'ailleurs, la situation au primaire qui pourrait intéresser davantage le lecteur, plus souvent interpellé par les débats actuels sur l'enseignement de l'histoire au secondaire et au collégial.
Andrée Dufour, Revue Globe