Nos livres font parler d'eux

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Juste à entendre le nom Boréal Express et cela éveille en moi des souvenirs des années 70, de salles de classe d'école polyvalente, des souvenirs plaisants pour l'amateur d'histoire que j'étais et que je demeure. La publication d'un journal d'histoire du Canada par les trifluviens Boulet, Lacoursière et Vaugeois fut cataloguée d'idée folle en 1961, je serais tenté de désigner de la même façon la réédition, en 2009, du Boréal Express.

Un album impressionnant, captivant, pas du tout dépassé quant au contenu. Le Boréal Express est un album à laisser traîner dans le salon, le bureau, un ouvrage qu'on feuillette plusieurs fois, qu'on savoure tranquillement, et qui nous étonne à chaque exploration. Je ne peux qu'applaudir cette sortie de la retraite.

Christian Vachon, Librairie Pantoute

Communautés religieuses au Québec (Les)

Ce livre se lit fort bien et nous redit tout bonnement une partie de notre histoire. Il apporte aussi une lumière nouvelle à la contribution de l'Église au développement du Québec.

Daniel Gauvreau, Pastorale Québec

Année des Anglais NE (L')

L'iconographie remarquable, judicieusement représentée (cartes ou détails de cartes toujours lisibles parce que sur une seule page, avec des légendes précises) plaira aux lecteurs paresseux comme aux plus exigeants. Pour autant, il ne faudrait pas négliger la qualité du texte de Deschênes.

De tous les livres publiés récemment au Québec sur 1759, c'est le meilleur.

Yves Tremblay, Bulletin d'histoire politique

Lettres de femmes au XIXe siècle

Pour le lecteur simplement curieux, une promenade dans ces lettres de femmes offre beaucoup de divertissement. Cette façon d'entrer dans l'Histoire est complémentaire à l'autre, celle qu'offrent les livres officiels. Cette fois-ci, cependant, c'est à partir du quotidien que nous visitons nos aïeuls. Ces lettres étaient privées, elles sont dégagées de tout aspect prétentieux que peut parfois contenir une correspondance faite pour être publiée.

Lucie Ledoux, Planète Québec

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Que tous ceux qui ont apprécié le Boréal Express au cours des années 1960 et 1970 se réjouissent. La publication, qui avait connu un succès fulgurant à l'époque, reprend vie actuellement sous la forme de trois volumes qui, d'ici l'automne 2010, regrouperont les 36 numéros de ce journal historique.

Le concept était génial. Quelle heureuse façon d'apprivoiser l'histoire du Québec et du Canada que de la lire sous la facture d'un journal qui couvre les actualités des années 1524 à 1841. Un journal qui, au cours des années 1960 au Québec, était publié comme s'i lavait été rédigé à l'époque des événements rapportés, en autant de rubriques, caricatures, éditoriaux et petites annonces, sans oublier la page sportive et la page féminine.

Linda Corbo, Le Nouvelliste

Quand le vent faisait tourner les moulins

Voilà un livre que doivent lire ces citoyens qui grimpent aux barricades à la vue appréhendée d'éoliennes, alors que depuis des siècles tout le monde a apprécié, y compris au Québec, les bénéfices du vent et la beauté des moulins à vent. Au fond, harnacher le vent a constitué depuis des siècles, voire des millénaires avec la navigation à voile, une des principales sources d'invention humaine. Et le Québec, comme nous le fait deviner ce livre incroyable, n'est pas étranger à la règle, d'autant plus qu'ici, le vent fait partie de toutes nos saisons. Avec force et constance.

Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Que ceux qui désirent apprendre leur histoire (parce qu'on ne l'enseigne plus dans les écoles ou peu s'en faut) mettent la main sur ce recueil. Ils apprendront beaucoup, sans avoir l'impression de travailler...

René Bélanger, Le Québécois

Canada-Québec NE

Tous ceux qui ont souffert de la faiblesse de l'enseignement de l'histoire dans les écoles du Québec trouveront leur compte dans cette synthèse de haute tenue. Avis aux jeunes adeptes de la souris : on y navigue aussi facilement que dans un site Internet.

Pierre Cayouette, L’actualité

Nouvelles pages trifluviennes

L'ouvrage comprend 12 chapitres divisés en 4 parties que se partagent 13 auteurs. Tous aussi passionnants les uns que les autres dans des styles propres à chacun, on y traite dans une majorité de textes inédits, l'histoire de Trois-Rivières au cours du XIXe siècle. C'est ainsi que dans cet ouvrage de 347 pages, chacun nous fait découvrir un aspect de la vie sociale, religieuse, économique et culturelle de l'époque.

Louise Cloutier, InfOpéra

Vie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)

À l'occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières, cet ouvrage mérite d'être lu et consulté puisqu'il montre la richesse de culture et d'intensité musicale vécues à Trois-Rivières au début et au milieu du XXe siècle. Amélie Mainville amorce la présence de formations musicales plus récentes qui au même titre que certaines institutions plus anciennes ont atteint une envergure internationale en 2009.

Louise Cloutier, InfOpéra

Année des Anglais NE (L')

La réédition de cet ouvrage - paru originalement en 1988, offre de belles surprises au lecteur et, parmi celles-ci, il convient de souligner la richesse de l'iconographie - photos anciennes et contemporaines, gravures, cartes géographiques, tableaux, portraits - et la qualité du support visuel retenu - papier glacé et illustrations en couleurs. L'Année des Anglais est la preuve qu'il y a encore de la place pour l'intelligence et l'érudition accessible malgré les assauts répétés de l'univers virtuel menés par tous les Wikipédia de la surinformation approximative.

Serge Pallascio, Cap-aux-Diamants

Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière

Ouvrage concis et accessible, ce précis d'histoire du Québec fait partie de cette catégorie rare des livres d'histoire que les non-historiens apprécieront : vivant, direct, cohérent et bref. On en redemanderait. Le grand art de Jacques Lacoursière réside précisément dans sa capacité de donner un sens aux faits et aux chiffres qui, autrement, ne seraient que des dates et des statistiques.

Cette brève Histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière demeure certainement le meilleur ouvrage d'initiation aux études québécoises que l'on puisse trouver à ce jour.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Être

Mon coup de coeur de cette année est incontestablement Être d'Éric Simard. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le livre qui m'a le plus touchée. L'auteur a réussi à me faire ressentir les sentiments de ses personnages et à les faire vibrer en moi. Il est rare que ça m'arrive avec une telle force, alors ce titre restera toujours marqué en moi!

Caroline Larouche, Le Libraire

Première École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)

La première institution d'enseignement yiddish n'avait rien de l'école religieuse de l'époque. Les juifs, avec des idées nouvelles, ont imaginé une école séculière qui présenterait aux enfants des idées progressistes modernes, comme la justice sociale et le refus de la discrimination raconte M. Anctil. Novak lui-même était un grand socialiste. En plus d'apprendre la langue yiddish, les enfants découvraient l'histoire et le folklore de la culture juive. Les enseignants leur faisaient connaître aussi des auteurs non juifs plutôt progressistes, comme Émile Zola, Jack London et Léon Tolstoï. Ils ne manquaient pas non plus une occasion de rappeler les souvenirs des révolutions russe et française.

Marie-Ève Shaffer, Journal Métro