Nos livres font parler d'eux

Filles du Roy pionnières de Montréal (Les)

Ce recueil est particulièrement réussi. Les lecteurs découvriront des femmes remarquables, résilientes, venues dans notre lointaine colonie "pour nous mettre au monde et le pays avec nous".

Marjolaine Saint-Pierre, Montréal en tête

Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle

« Une contribution fort stimulante à l'histoire autochtone au Québec. [...] Grâce au travail de recherche minutieux qu'Inksetter présente dans cette monographie d'un grand intérêt, nous disposons non seulement d'un meilleur portrait des impacts positifs de certains échanges culturels et adaptations chez les Algonquins de l'Abitibi et du Témiscamingue durant le XIXe siècle, mais aussi des transformations engendrées sur la structure même de l'organisation sociale et du pouvoir politique. Nous ne saurions donc trop recommander la lecture de cet ouvrage appelé à devenir une référence en histoire autochtone au Québec. »

Mathieu Arsenault, Recherches amérindiennes au Québec

Formation d'une culture élitaire dans une ville en essor (La)

« Or, plongé dans le livre de St-Pierre, et c’est là l’intérêt de l’histoire sociale, je découvre qu’il y avait des mondes dans le monde de mon passé. […] St-Pierre, rigoureuse, a dépouillé la correspondance de quelques membres de l’élite joliettaine, les journaux locaux de l’époque et les procès-verbaux de l’Institut d’artisans et association de bibliothèque de Joliette, une sorte de pendant local de l’Institut canadien, afin d’étudier la construction de l’identité élitaire, les rapports de genre dans ce groupe et “le rôle de la culture matérielle dans l’affirmation de l’appartenance à ce milieu ”. Pour incarner sa démonstration, elle illustre le parcours de vie d’un couple de l’élite joliettaine entre 1860 et 1910. On peut facilement croire que toutes les bourgeoisies des petites villes québécoises de l’époque ont eu des cheminements semblables. »

Louis Cornellier, Le Devoir

Vimy, un siècle d'histoires

La lecture dépassionnée que propose cette première étude en français du mythe de Vimy s'avère salutaire.

Sébastien Vincent, Le Devoir

Du Saint-Laurent au Rhin

« Une trace d'émerveillement, au beau milieu de l'horreur de cette guerre. »

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Du Saint-Laurent au Rhin

« On en prend la mesure [de la brutalité de la Première Guerre mondiale] dans Du Saint-Laurent au Rhin, de Joseph Alphonse Couture, des carnets judicieusement annotés par l'historien Mourad Djebabla-Brun. [...] Ce témoignage sans fioritures décrit le terrifiant quotidien du front et celui, méconnu, de l'intendance, les jours fugaces passés loin du feu, la démobilisation, puis le rapatriement tant attendu. Fait rare, il n'occulte en rien les horreurs des combats. »

Sébastien Vincent, Le Devoir

noms fictifs

Il y a donc beaucoup de tendresse dans ces brefs portraits en vers d’existences sisyphéennes. Il y a aussi, forcément, beaucoup de colère dans ce procès à charge qu’échafaude Sylvestre contre le discours du si-tu-le-veux-tu-le-peux, et autres ubiquitaires phrases toutes faites, qu’affectionne notre époque. On l’entend, étouffé, dans la voix de son narrateur, ainsi que dans celles des usagers, douloureusement lucides, dont ils tentent d’apaiser la souffrance.

Dominic Tardif, Le Devoir

noms fictifs

En quelques pages, l’écrivain réussit à nous rendre attachante chacune de ces existences malmenées par la dépendance et émouvante la relation entre l’intervenant et ses « patients ». Sylvestre réussit aussi le tour de force de toujours se réinventer dans une formule qui aurait pu rapidement devenir redondante. Dans un monde où l’empathie envers son prochain est tout sauf une évidence, noms fictifs se présente comme une oeuvre socialement nécessaire. Un coup de pied dans la cage du système qui laisse souvent les humains en détresse bien démunis. »

Librairie Au carrefour, Denis Gamache

noms fictifs

Enfin, ces portraits, un peu dans l’esprit de Humans of New York, nous mettent face à nous-mêmes, à nos préjugés, à notre propre vide intérieur et parfois même, face à notre manque d’empathie pour ces personnes que nous n’arrivons pas à comprendre. Olivier Sylvestre a réussi un tour de force avec son premier roman, noms fictifs, qui secoue et qui réveille. Toute une découverte!

La recrue, Joëlle Pelletier-Nolet

noms fictifs

Sylvestre, surtout connu pour sa carrière de dramaturge, détient un diplôme en criminologie et œuvre comme intervenant auprès des toxicomanes depuis plus de dix ans. C’est un peu une genèse de cette expérience qu’il nous propose ici, sous la forme de récits. Au menu : des personnages colorés, un peu de misère, le verbe vif, et une profonde dose d’humanité.

Ton barbier, Pierre-Alexandre Buisson

Presse canadienne-française et l’extrême droite européenne (La)

« Au bénéfice d’une thèse de doctorat dont ce livre est tiré, Hugues Théorêt s’est livré à l’exercice patient de dépouiller la presse canadienne-française dans un horizon plus large afin d’y débusquer le tout-venant en ce qui concerne l’extrême droite européenne, en particulier à propos de quatre figures centrales : Mussolini, Hitler, Salazar et Franco. Son effort de synthèse est considérable. Il faut l’en remercier. »

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Extramoyen

Avec Extramoyen, Alexis Martin et Pierre Lefebvre proposent une brillante histoire de la classe moyenne. Riche sur la forme comme sur le fond, la pièce se réapproprie l'imaginaire des Trente Glorieuses et le détoure pour mieux en révéler les travers.

Une pièce qui plaira aux amateurs de théâtre comme aux lecteurs d'essais.

Marc-André Lapalice, Les libraires

Quelqu'un

L'auteur du livre-bulldozer Queues nous revient avec un nouvel opus tout aussi éloquent et percutant que l'était le premier avec sa crudité.

À nouveau, on est saisi par la facture littéraire unique de Giguère qui n'est pas un magicien, mais plutôt un mécanicien des mots; son écriture visse, tord, cogne pour faire en sorte que le lecteur ne ressorte pas indemne de la lecture de cette oeuvre sans égale. Un auteur d'exception est assurément né.

Harold Gilbert, Les libraires