Nos livres font parler d'eux
Contes et mystères de la forêt NE
Agrémentés d'illustrations d'Émily Bélanger, onze contes captivants racontent autant de nations amérindiennes (les Abénakis, les Iroquoiens, les Hurons-Wendat, les Algonquins, les Attikameks, les Malécites, les Micmacs, les Montagnais, les Naskapis, les Cris et les Inuits), dévoilant leur histoire, leur culture, leurs moeurs et leurs coutumes.
, Les librairesVivre et survivre à Montréal au 21e siècle
"Montréal est une ville de paradoxes": voilà ce qui ressort de ce livre qu'on ne doit pas trop prendre au sérieux, mais dont on peut se délecter des constats qui sont faits sur les Montréalais et leur savoir-vivre. On y parle des ascenseurs, des taxis, des pourboires, des voisins, du guichet automatique et de bien d'autres éléments du quotidien, épluchés ici avec soin.
, Les librairesEffet 11 septembre (L')
Il est réconfortant de lire cette contribution québécoise significative à l'analyse de l'évolution récente des enjeux internationaux, au surplus un regard rigoureux, soutenu par de nombreux graphiques: bref, un outil de référence pour les passionnés et les étudiants.
Yvan Cliche, Nuit blancheSouffle et la Flamme (Le)
Voici un livre qui ne laissera personne indifférent, en France comme au Québec, à cause de l'éclairage nouveau qu'il jette sur une période de l'histoire de l'art (1930-1950) qui fut cruciale de part et d'autre de l'Atlantique. Ce livre, Le Souffle et la Flamme. Marie-Alain Couturier au Canada et ses lettres à Louise Gadbois a été publié par la maison Septentrion, réputée pour son expertise en histoire. C'est de bon augure pour cette publication qui est intéressante tant du point de vue de l'histoire générale que du strict point de vue de l'histoire de l'art, d'ailleurs aussi rigoureuse dans un cas que dans l'autre. Une rigueur sensible, parcourue par un souffle et une flamme qui lui donnent l'allure d'une grande fresque non seulement sur l'art d'une époque (1930-1950), mais sur l'époque elle-même.
Jacques Dufresne, L'AgoraPrague
C'est un roman coup de poing: pas de gants blancs, pas de manières, pas de complaisance. À un certain moment, l'auteure fait référence à Annie Ernaux et on peut comprendre; il y a certainement une parenté dans la proximité avec le lecteur. Cette façon de parler de l'intimité, ce regard posé vers l'intérieur, c'est fascinant, dérangeant et tellement bien rendu. Le rythme tendu de l'écriture nous garde sur le qui-vive. Maude Veilleux est une auteure qu'il faut prendre au sérieux. Malgré la lourdeur du propos, le roman se lit très bien. On embarque dans son histoire et on en redemande.
Le roman s'écrit à mesure qu'on tourne les pages; on accompagne l'auteure dans son quotidien. On est lié à sa vie, à sa pensée. Maude Veilleux met tout sur la table; son coeur, son esprit, son corps.
Richard Martel, Blogue Page par pageLes Bateaux-phares du Saint-Laurent
Deux passionnés du patrimoine maritime du Québec, le capitaine Jean Cloutier, pilote du Bas-Saint-Laurent, et Jean-Pierre Charest, consultant maritime, nous présentent le résultat de six années de recherche sur les bateaux-phares qui mouillèrent dans nos eaux en aval de Québec: un livre fort bien documenté, sans être trop technique, enrichi par des extraits d'entrevues imagées avec des gens qui vécurent "sur la lightship", et parsemé de centaines de photographies, de dessins et d'aquarelles.
, Le Bulletin des amis des pharesUne histoire de la politesse au Québec
Cet ouvrage collectif constitue assurément un apport neuf et substantiel sur un champ peu exploré de l'historiographie québécoise.
Fernand Harvey, Revue d'histoire de l’Amérique françaisePrague
Vertigineusement impudique, follement obsédée par le pouvoir de la fiction de modeler le réel, Prague, deuxième roman de Maude Veilleux, est un acte de courage kamikaze, un aveugle sacrifice de soi sur l'autel de la littérature, une troublante autofiction confinant au malaise le critique employant, par convention, la troisième personne afin de rédiger des recensions comme celle-ci. Il y a de ces livres dont il faudrait pouvoir parler à la première personne, des livres face auxquels le moindre masque semble hypocrite.
À l'aube d'une rentrée littéraire s'annonçant déjà généreuse en récits de soi aux ambitions inspirationnelles et en romans obséquieusement sous l'emprise d'une vision du réalisme figée dans une autre époque – des livres si prudents ! –, Maude Veilleux aura forcément toutes les allures d'une terroriste aux abois, prête à s'immoler si le feu la rapproche de ce qu'elle traque. Elle appartient à un trop rare groupe: celui des gars et des filles qui écrivent parce qu'ils le doivent, et non simplement parce qu'ils le peuvent.
Dominic Tardif, Le DevoirUne école à la dérive
La diversité québécoise est une importante richesse. La situation des Autochtones continue d'attirer l'attention – et c'est tant mieux – notamment avec ce regard cinglant sur le système d'éducation au Nunavik.
, Les librairesJuste la fin du monde
Écrite en 1990, cette pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce est déstabilisante par son écriture saccadée, ses personnages à la fois détestables et attendrissants et, surtout, pour cette représentation de l'humain chez qui la communication, la vraie, n'est jamais facile à atteindre malgré tout l'amour du monde.
Marie-Josée Turgeon, Au fil des pagesVivre et survivre à Montréal au 21e siècle
Ne pas y voir un guide du savoir-vivre au sens strict mais plutôt une déclaration d'amour irrévérencieuse pour la métropole et ses habitants, des êtres plus complexes qu'ils n'y paraissent.
Voisinage, restaurant, salle d'attente, discussions politiques, small talk, code vestimentaire, tout y passe avec humour, sous forme d'anecdotes et de constats sur ce qui constitue l'identité montréalaise. N'importe quel nouvel arrivant devrait en ressortir prêt à affronter la métropole, même si les auteurs affirment ne rien vouloir imposer.
Le Journal de Montréal et TVA nouvelles, Camille DufételLes Bateaux-phares du Saint-Laurent
Beaucoup plus que la simple histoire des bateaux-phares, déjà pas banale, les auteurs nous offrent un portrait admirablement documenté et bien vivant d'un aspect qu'on soupçonnait peu de la navigation sur le Saint-Laurent de 1830 à 1963.
Pierre Terrien, Maritime MagazineVivre et survivre à Montréal au 21e siècle
Comme l'écrit en préface A. Taillefer, chaque société développe sa propre culture dont font partie des habitudes quotidiennes qui, parfois, oublient justement que ses concitoyens forment cette même société. C'est ce regards oblique que jettent ces carnets sur le train-train quotidien dans le brouhaha ou la quiétude urbaine pour souligner à gros traits, et rires francs, des façons de faire qui peuvent paraître incongrues aux visiteurs peu importe d'où ils viennent.
, Le Canada françaisCharte de la langue française (La)
Disons-le d'entrée de jeu. Le livre d'Éric Poirier, La Charte de la langue française. Ce qu'il reste de la loi 101 quarante ans après son adoption, est une oeuvre magistrale qui fera époque par son érudition, mais surtout par la perspicacité de son analyse et les perspectives qu'elle dégage.
Nous devons à Éric une analyse fine et détaillée de tous les jugements des cours supérieures (Cour suprême, Cour d'Appel, Cour supérieure) touchant la Charte de la langue française (CLF). Il comble ainsi une lacune jusqu'ici inexplicable et, surtout, inexcusable. Ne serait-ce que pour cela, son livre demeurera un ouvrage de référence incontournable.
Pierre Dubuc, L'aut'JournalÉtagères et barreaux de fer
Ce livre est un outil de référence dont le contenu est inestimable, dont l'histoire a meublé la Ville de Québec. Plusieurs photographies viennent agrémenter le livre en permettant au lecteur de visualiser les lieux. Cette oeuvre a trois auteurs, dont chaque auteur a une partie qui lui est destinée en tenant compte de sa spécialité ou de son domaine d'étude ou de recherche.
Martine Lévesque, Blogue Les mille et une pagesÉtagères et barreaux de fer
L'histoire du Morrin Centre de Québec témoigne des nombreux changements politiques qu'a connus la ville de Québec à travers son histoire. Tour à tour Redoute royale, prison commune ou collège anglophone, le Morrin Centre est aujourd'hui un centre culturel et une bibliothèque anglophone.
Étagères et barreaux de fer est un ouvrage historique de grande qualité accessible au grand public.
Gabriel Delisle, Le Nouvelliste