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Boréal Express sous cello (promo Septiprix)

Journal d'histoire du Canada

, et

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PAR L'HISTOIRE - CITOYEN DU TEMPS


Le Boréal Express 1524-1760

«Le Canada, une immense déception!» Ainsi s'ouvrait le ­second numéro du Boréal Express daté de 1543. Entrevues exclusives, dossier spécial, les journalistes concluaient que «les déceptions actuelles, les difficultés rencontrées par Jacques Cartier, l'échec de Roberval ne doivent pas être cause de l'abandon du Canada». Des journalistes au Canada en 1543? Là réside le génie de ce journal historique publié à partir de 1962. L'équipe de rédacteurs, constituée principalement de Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois, s'est donné le défi d'imaginer ce qu'aurait pu être un périodique publié à l'époque où les événements ont eu lieu. Par bonds successifs d'une dizaine d'années, ils dévoilent non seulement l'histoire mais aussi le patrimoine, la vie quotidienne et les dessous politiques de ces nouvelles terres nommées Amérique.

«La querelle Pékin-Moscou est terminée.» Loin de vouloir s'enfermer dans un cadre étroit, l'équipe du journal cherche constamment à replacer le Canada dans un contexte mondial. Tandis qu'en 1690 Phips lève le siège devant Québec, repoussé par Frontenac, un envoyé spécial à Nertchinsk relate les délicates négociations de paix entre la Russie et la Chine.

«Soyez à la page, apprenez l'iroquois.» Comme tout bon journal, le Boréal Express propose différentes rubriques - ­sciences et techniques, sports, caricatures, petites annonces, page féminine, colle et bricole, etc. -, occasions rêvées pour glisser ici et là de précieux renseignements sur le mode de vie, l'évolution de la société et les tendances d'autrefois.

«De hauts fonctionnaires sont impliqués.» Intrigues ­politiques, éditoriaux engagés, les journalistes jouent leur rôle et sont les garants d'une information dynamique et de qualité. Le journal Boréal Express, brillamment mis en pages et illustré par Lévis Martin, est un tour de force qui présente une vision unique de l'histoire de l'Amérique septentrionale.

Presque 50 ans après sa première parution, le Boréal Express contient encore la plus vivante, la plus complète et la plus variée documentation sur l'histoire qu'on ait mise à la disposition du grand public.


Le Boréal Express 1760-1810

«Effondrement de la Nouvelle-France.» C'est avec le traité de Paris de 1763 qu'est définitivement scellé le destin de l'Amérique du Nord. Les 10 numéros qui forment cet album évoquent les débuts de la période britannique. Continuant sur sa lancée, l'équipe du Boréal Express relate les événements à la façon d'un journal écrit à la date de chaque numéro

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«Pour réussir dans la vie, apprenez l'anglais.» La population doit maintenant traiter avec de nouveaux dirigeants. Les Britanniques, accompagnés d'Écossais ou d'Irlandais, s'installent et tintent la vie quotidienne. De nouveaux produits et de nouvelles habitudes font leur apparition. Le thé, le sucre et la patate auront une influence particulièrement importante.

«Les États-Unis d'Amérique se déclarent indépendants.» Libérées de leur ennemi français, il ne faudra pas attendre très longtemps avant que les Treize Colonies anglaises ne se déclarent indépendantes. Et pourquoi s'arrêter en chemin si on peut conquérir l'ensemble du continent? Benjamin Franklin prophétisera: «Il en coûterait sans doute moins cher aux États-Unis d'acheter le Canada que de le conquérir».

«Aux Forges Saint-Maurice on fabrique les meilleurs poêles.» Respectant sa formule journalistique, le Boréal Express fait encore la place belle aux petites annonces maintenant tirées des journaux de l'époque, aux rubriques de bricolage, de jardinage, au courrier du lecteur, offrant à chaque fois une façon ludique et originale de traiter différents sujets.

«À quoi servent nos députés?» Dotée d'une chambre d'assemblée et donc de députés, la vie parlementaire anime les débats. Une relative liberté qui reste toutefois sous le contrôle de la métropole. La table est mise pour le troisième volume (1810-1841) qui couvrira une période de troubles menant à l'union des deux Canadas.


Le Boréal Express 1810-1841

«La guerre est finie.» La signature du traité de Gand le 24 décembre 1814 marque la fin des hostilités entre les États-Unis et l'Angleterre. Le Canada restera une colonie britannique... qui causera bien des soucis à la métropole dans les années à venir. «Achetez du Bas-Canada d'abord.» Loyaux sujets de la Couronne mais non soumis, les Canadiens aspirent à plus d'autonomie, notamment sur le plan économique. Combien de temps encore pourront-ils supporter la réglementation du commerce par le Parlement britannique? Un vent de liberté commence à souffler.

«Un Chili indépendant.» Fidèles à leur ouverture sur le monde, les chroniqueurs du Boréal Express ne négligent pas de s'intéresser aux mouvements populaires qui balaient les pays d'Amérique latine. La période coloniale touche à sa fin, mais le pouvoir tardera à revenir entre les mains du peuple.

«Un vote sans précédent». En mars 1834, la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, menée par le chef du parti patriote Louis-Joseph Papineau, vote 92 résolutions qui font le tour de tous les griefs entretenus envers la Couronne britannique. Les députés voudraient mettre le cap sur un gouvernement responsable.

«À feu et à sang!» Un numéro spécial de 24 pages décrit dans le détail les soulèvements de 1837 et 1838 qui secouent les deux Canadas. Le feu de la rébellion sera éteint dans le sang et les larmes.

«L'Union à l'horizon.» L'union des deux Canadas placerait de facto les Canadiens français en infériorité numérique. Il ne resterait plus qu'au temps de faire son oeuvre pour que lentement se dilue le fait français en Amérique. «Je ne doute guère que les Français [...] abandonneraient leurs vaines espérances de ­nationalité», écrivait Lord Durham dans son rapport en 1839.

«Par l'histoire - Citoyen du temps» La devise du journal Boréal Express prend tout son sens dans ce troisième album dont la fascinante période historique trouve encore écho dans la société québécoise contemporaine.

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