Nos livres font parler d'eux

Jacques Labrie. Écrits et correspondance

Jonathan Lemire présente ici une biographie étoffée de Jacques Labrie suivie de sa correspondance, la plupart des lettres concernant notamment les affaires du pays ou la rédaction de son manuscrit, et de divers documents, dont plusieurs inédits, qui tracent un portrait complet de l'homme.

Dany Cloutier, La Concorde

Jacques Labrie. Écrits et correspondance

En 1837, lors de la répression de la révolte des Patriotes, les Britanniques ont brûlé le village de Saint-Benoît. Ce faisant, ils ont détruit le manuscrit d'une Histoire du Canada antérieure à celle de Garneau. On imagine qu'elle était libérale, elle aussi, et qu'elle évitait de trop glorifier le Régime français. L'oeuvre disparue du Canadien Jacques Labrie aurait appartenu moins à l'Europe qu'à l'Amérique. C'est le sentiment que l'on a en lisant l'indispensable Jacques Labrie, écrits et correspondance, de Jonathan Lemire. Parmi les inédits que nous révèle le biographe se trouve un résumé par l'auteur de son livre perdu.

Michel Lapierre, Le Devoir

Carnet de Québec

L'auteur et dessinateur Jacques Martineau nous fait connaître sa vision toute personnelle de Québec. Carnet de Québec traverse les incontournables de Québec où surgissent, pour le regard qui sait les voir, des détails d'un grand intérêt.

La rédaction, Nuit blanche

Géopolitique d'une ambition inuite

Après une trentaine d'années de négociations, les Inuits québécois ont enfin gagné le droit d'agir sur leur ancien territoire par la création du Nunavik. L'essai d'Éric Canobbio en souligne les enjeux tant économiques que politiques.

La rédaction, Nuit blanche

Samuel de Champlain

Un livre écrit par un admirateur passionné qui a consacré sa vie à tenter de résoudre "l'énigme Champlain".

Louise Chevrier, Journal de Chambly

Champlain

Un ouvrage magnifique qui regroupe des articles nombreux révélant toutes les facettes de l'homme.

Louise Chevrier, Journal de Chambly

Passion et désenchantement du ministre Lapalme

Un texte d'une rare acuité politique et culturelle. Les 26 scènes de cette pièce mettent en lumière un bel exemple du destin des idées dans les jeux du pouvoir.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

Géopolitique d'une ambition inuite

Dans l'exposé magistral de Canobbio d'une fascinante clarté, c'est plutôt la réalité politique construite par les Inuits depuis un demi-siècle qui pouvait, en 1950, paraître utopique. L'auteur offre une lecture captivante, écrite dans une langue exemplaire, des événements constitutionnels des trente dernières années dans la perspective inuite. Les lecteurs qui croyaient tout connaître de ces événements y apprendront beaucoup, et s'étonneront de la multidimensionnalité de notre histoire récente. L'origine française de l'auteur lui fait souligner des parallèles peu connus chez nous.

André Binette, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Exilés au nom du roi

Malgré la concision de l'ensemble, l'analyse est efficace, du fait de sa posture "interactionniste". Josianne Paul tient compte des rapports entre pouvoirs, facteurs sociaux et contraintes institutionnelles en jeu dans le phénomène des exils judiciaires à des fins de peuplement.

Thierry Nootens, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Joseph-Elzéar Bernier

Pour mieux comprendre l'impact du personnage, il faut relire le fort ouvrage que lui a consacré Marjolaine Saint-Pierre. Au début du XXe siècle, ce Canadien français était une véritable vedette qui faisait les manchettes des journaux.

Paul Cauchon, Le Devoir

Exilés au nom du roi

Dans son premier ouvrage tiré de son mémoire de maîtrise, Josianne Paul nous propose de mieux connaître l'histoire des fils de familles et des faux-sauniers envoyés par lettres de cachet dans la vallée laurentienne entre 1723 et 1749. Le projet est ambitieux, car les sources concernant ces individus sont rares et disparates. Aussi, convient-il de saluer d'emblée l'audace de l'auteure qui parvient, malgré cette difficulté, à dresser un bon portrait de ces acteurs. Exilés au nom du roi s'achève par une excellente synthèse et chronologie des types de colons envoyés au Canada par lettres de cachet, et par une apologie de la politique coloniale menée par Maurepas. Assurément, l'ouvrage de la jeune historienne comblera tous les amateurs d'histoire. Le texte est bien écrit et dénué de jargons scientifiques. Les illustrations sont pertinentes et renforcent les propos de l'auteure. Nous avons affaire ici à une belle contribution à l'histoire du peuplement du Canada au XVIIIe siècle, et à un ouvrage original par l'angle d'approche privilégié par l'auteure.

Arnaud Bessière, Revue d’histoire de l’Amérique française

Tentation américaine (La)

Au lieu de raconter l'histoire, Marcel Trudel laisse parler des textes d'époque soigneusement choisis.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Carnet de Québec

Avec ses esquisses en couleurs attirant l'attention tantôt sur un détail, tantôt sur un ensemble architectural, et ses courts textes explicatifs soulignant l'intérêt d'un lieu, que ce soit en raison du point de vue qu'il offre ou de son caractère enchanteur, l'auteur-dessinateur s'emploie à nous faire voir des richesses que nous côtoyons parfois sans les remarquer.

La rédaction, Continuité