Nos livres font parler d'eux

Métier critique

D'une intelligence inégalable.

Danièle Grenier, Divines tentations (Radio-Canada)

Métier critique

Le portrait dressé de la critique au Québec par Catherine Voyer-Léger est percutant, pertinent, juste et éclairant. Un essentiel.


Joseph Elfassi, Voir

Métier critique

Catherine Voyer-Léger offre ici un vif plaidoyer en faveur d'une critique culturelle de qualité. Dans une approche alliant le côté ludique du pamphlet et le sérieux d'un essai sociologique, l'auteure décortique le sujet sous tous ses angles. Un livre sur lequel méditer avant d'ouvrir le journal ou la télé le dimanche matin.

Denis Gamache, Librairie Au Carrefour

Bonnes Manières (Les)

Des êtres se retrouvent dans des situations difficiles. Ils auront à faire des choix complexes et inattendus. Douze nouvelles remplies de douleur et de cruauté, mais aussi de lumière et d'humanité.

Marie-Hélène Vaugeois, Librairie Vaugeois

Saccades

Ce sont de courtes histoires qui nous happent, nous troublent. On s'extirpe de cette lecture en se disant : ouf! Un "ouf" qui traduit un peu la lourdeur retrouvée dans la plupart de ces petites histoires auréolées de tristesse.


Bien choisi, le titre Saccades évoque également très bien cette impression de ballottement entre des mondes très divers, mais toujours teintés d'une inquiétante étrangeté qui nous pousse à toujours avancer la lecture, en plus du talent manifeste de l'auteure pour l'écriture.

Myriam Daguzan-Bernier, Ma mère était hipster

Métier critique

Il est rare qu'on prenne le temps de parler de ce métier et vous le faites avec beaucoup de nuances. Ça fait bien le tour de la question.

Catherine Perrin, Médium large (SRC)

Étoffe du pays

Un savoureux portrait de la vie au début du XXe siècle.

Paul-François Sylvestre, Le Nord (Hearst)

Métier critique

Catherine Voyer-Léger pourfend le cliché de "l'artiste raté".

Alexandre Cadieux, Le Devoir

Détails et dédales

Catherine Voyer-Léger est une femme intelligente, très intéressante. Elle a du mordant. Son écriture est toute en nuances. À lire.

Stéphanie Rhéaume, Changer d'air (Radio-Canada Ottawa)

Métier critique

L'auteure analyse avec un style simple et ultra documenté les diverses problématiques de la profession.

Samuel Larochelle, Huffington Post

Histoire de la médecine au Québec 1800-2000

C'est [un livre] extrêmement intéressant, fascinant. Je me suis régalé en le lisant. L'iconographie est impressionnante. Un très beau livre.

Alain Vadeboncoeur, Médium large (SRC)

Vertige des insectes (Le)

Même si le récit ne donne à voir que la réalité de Mathilde, la narratrice omnisciente pose entre elle et nous une distance qui ne fera que s'accentuer au fil des chapitres. On devine la détresse à travers les mots mais le trouble que distille ce roman n'a rien de viscéral ou d'émotif : il est cérébral. Au fil des pages, le personnage offre de moins en moins de prise à l'empathie du lecteur, qu'il garde à distance. Le roman n'est pas inefficace pour autant : c'est une incursion froide dans une vie qui s'émiette; la lente découverte d'une vie plus instable qu'il n'y paraît.

Marie-Michèle Giguère, Lettres québécoises

Saccades

J'ai ressenti un véritable coup de coeur pour ce recueil de nouvelles de Maude Poissant. On y croise un papa affublé d'un parapluie lilas, des enfants, un petit moineau, ainsi qu'une robe de velours grège tapissée de mots doux. Ces courtes histoires, pleines de lumière et de sensations, deviennent ainsi une ode aux objets qui jalonnent singulièrement nos chemins, brodés à même l'étoffe de nos rêves


Marie-Jeanne Leduc, La Recrue du mois

Saccades

Avec Saccades, Maude Poissant signe donc des textes riches en émotions. Elle sait susciter rapidement l'intérêt du lecteur. La lecture de ce recueil a été pour moi très intense, car l'auteure met le doigt très précisément sur des sensations et des émotions bien tangibles, ce qui m'a fait forte impression. Il est impossible de rester indifférent à aucune de ces courtes histoires.

Philippe Guillaume, La Recrue du mois

Saccades

Une saccade étant un mouvement brusque, irrégulier, parfois incontrôlable, le lecteur va d'une saccade à l'autre, ne sachant vers quel destin il sera entraîné, devinant parfois, mais pas toujours, où veut le mener l'auteure. Cela donne un recueil parfois déboussolant, mais habilement construit, Maude Poissant prouvant en quelques pages à quel point elle aime - elle en fait la pierre angulaire de son écriture - et maîtrise la forme brève.

Christine Champagne, La Recrue du mois

Saccades

Même si les onze personnages ne se seraient vraisemblablement jamais croisés dans un monde "réel", il faut admettre que l'auteure a réussi à unifier de façon presque souterraine ce recueil. On reconnaît déjà un ton, une marque de fabrique, mais surtout un souffle, que les phrases se résument à quelques mois ou deviennent paragraphe entier. Une voix qui continue de hanter l'imaginaire, plusieurs semaines après que le livre aura été refermé.

Lucie Renaud, La Recrue du mois

Saccades

On ouvre Saccades, premier recueil de nouvelles de Maude Poissant. On tombe sur une citation de Romain Gary : "Il y a toujours cette vieille expression "on vit d'espoir', mais je commence à croire que c'est surtout l'espoir qui vit en nous."


Ce n'est pas innocent, cette citation, va-t-on constater en cours de route. C'est sans doute le fil rouge qui rassemble les onze nouvelles du recueil, écrites dans un style clair, sans fioriture.


Onze histoires différentes à tous points de vue, qui montrent l'étendue de la palette de la jeune auteure. Différentes dans le ton, le niveau de langage, le point de vue exploré, l'univers et l'époque dans lesquels elles évoluent.

Danielle Laurin, Le Devoir

Métier critique

Ce n'est pas parce que Catherine Voyer-Léger s'intéresse au métier de critique et réfléchit à la manière dont on le pratique à notre époque que j'ai choisi de vous en parler. Ce n'est pas non plus parce que le sujet me passionne. C'est plutôt parce que la démarche de l'auteure me semble essentielle dans une société dite libre et démocratique. Et surtout parce que son livre est solidement documenté, et qu'il traite la question avec intelligence, sans parti pris et en profondeur. Métier critique est un ouvrage rare et si opportun qu'on ne peut se permettre de l'ignorer.

Richard Boisvert, Le Soleil

Bonnes Manières (Les)

Damas excelle dans l'art de peindre des tableaux saisissants avec peu de mots. Quelques allusions, des dialogues lourds de sens, deux-trois souvenirs qui refont surface et voilà que l'histoire s'illumine d'une lumière nouvelle qui permet de mesurer la complexité des relations qu'entretiennent les personnages.


Ce premier recueil de nouvelles vaut le détour, ne serait-ce que pour la force qui émane de cette écriture concise et fluide.

Chloé Leduc-Bélanger, Les Méconnus

Métier critique

Un ouvrage qui devrait intéresser tout le monde.

Katerine Verebely, Le 1518 (Radio-Canada)

Coffret Notre-Dame de Québec

Trois cent cinquante ans, et jamais un seul beau livre sur Notre-Dame de Québec ? Il était plus que temps de combler cette lacune. Jean-Marie Lebel et son équipe l'ont fait, cinq fois plutôt qu'une. Considérant l'ampleur et la qualité de la réalisation, le lecteur n'a rien perdu pour attendre.


Après deux ans de travail, le groupe accouche de cinq ouvrages solidement documentés et superbement illustrés, grâce notamment au remarquable et minutieux travail du photographe Daniel Abel.

Richard Boisvert, Le Soleil

Voyages et rencontres en Franco-Amérique

Géographe de formation, américain d'origine, Dean Louder a consacré l'essentiel de son enseignement et de ses recherches à l'Université Laval à l'Amérique française. Mais son intérêt pour la Franco-Amérique dépasse de beaucoup la dimension savante, puisque c'est une véritable histoire d'amour qui s'est développé entre Louder et son sujet d'étude. Sa passion contagieuse lui aura permis de nouer des liens forts avec des individus et des communautés des États-Unis et du Canada qui, parlant ou non la langue française, conservent un lien, fut-il ténu, avec leurs origines canadiennes-françaises. Après sa retraite de l'enseignement, en 2003, Louder s'est offert une virée en Franco-Amérique, revenant sur les lieux des ses recherches avec la liberté du voyageur et du blogueur. Cela donne des chroniques qui mélangent faits historiques et rencontres amicales, enjeux politiques et fêtes paroissiales, espérances et déceptions. Au fil du voyage, on s'émeut de cette aventure démesurée qui continue de vivre en nous-mêmes: l'Amérique française.

Sébastien , Librairie Gallimard

Île Perrot, 1765-1860 (L')

À défaut d'avoir la chance de visiter l'île Perrot, il est toujours possible de se rabattre sur les deux ouvrages de Lise Chartier. Véritables mines d'informations tant sur l'île Perrot et les acteurs de son développement que sur la vie du temps de la colonie et de la Conquête, les livres décrivent avec précisions l'histoire des familles fondatrices du lieu, ce qui n'avait jamais été fait auparavant.

Chloé Leduc-Bélanger, Les Méconnus

Saccades

C'est avec une maîtrise évidente des tonalités et des différents niveaux de narration que l'auteure nous entraîne dans une vague d'histoires dissemblables, au milieu d'un tout où chacune méritait de se trouver.


La force et le caractère unique de l'écriture de l'auteure résident dans le jeu des perceptions, intégré par le biais d'une narration agile, auquel le lecteur peut facilement se faire prendre.


En somme, Maude Poissant nous offre un livre solide, issu d'un travail éditorial de qualité. Juste ce qu'il faut d'éléments récurrents, de liens entre les textes, avec un mot d'ordre évident : la subtilité. Vraiment, une autre très belle découverte signée Hamac.

Sandra Felteau, La bible urbaine

Étoffe du pays

Envie d'un voyage dans le temps ? On adorera ce petit bijou, jamais traduit auparavant. Publié e n1913, il raconte les vacances de l'auteure dans Charlevoix. Elle y décrit le quotidien des habitants du coin et raconte son amour des animaux et de la flore du coin. Ça respire le bonheur et le grand air frais!

Julie Roy, Coup de pouce

Histoire de la médecine au Québec 1800-2000

L'ouvrage offre ainsi un parcours étoffé et somme toute complet de l'histoire de la pratique médicale au Québec et si les titres de chapitres laissent parfois présager un contenu lourd ou trop scientifique, il demeure étonnamment très accessible. Rédigé dans un style de vulgarisation grand public sans négliger les détails et les informations poussées, le livre offre de surcroît des photos d'époque et des archives médicales qui appuient le propos avec une touche de réalisme vraiment intéressante.

Evelyne Ferron, La bible urbaine

Corriveau (La)

Un ouvrage captivant, qui tente de démystifier l'histoire de la légende et qui jette une lumière éclairante sur cette femme, probablement victime de on époque.

Geneviève Bolduc, Un thé à la bibliothèque

Lesage. Le chef télégénique

Tout comme l'ouvrage précédent (Duplessis, pièce manquante d'une légende), il s'agit d'un véritable petit bijou qui permet de (re) découvrir les images qui ont façonné cette période de l'histoire politique contemporaine du Québec.


Cet ouvrage plaira certainement à un large public qui pourra, à travers l'ensemble de l'iconographie de cette époque, se retremper, ou encore, se familiariser avec ces années, notamment pour les moins de quarante ans, qui ne les ont pas connues.

Michel Lévesque, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune (La)

C'est un bel ouvrage, d'une facture impeccable avec une abondance de reproductions de qualité, livrées dans une mise en page agréable à l'œil, qualité Septentrion pourrait-on dire.

Raymonde Beaudoin dresse ici un portrait éminemment juste du métier de bûcheron et de la vie dans les chantiers au cours des trois décennies qu'elle s'est donné l'ambition de couvrir. Bien nourrie de l'expérience de sa propre famille, l'auteure qui, enfant, a accompagné son père dans le bois, a bien su concilier parcours biographique et regard documentaire. Elle n'a pas la prétention d'avoir écrit une monographie anthropologique mais son récit s'en approche singulièrement. Elle décrit avec finesse et précision les divers aspects de la vie et du métier en utilisant bien les témoignages recueillis auprès des acteurs qu'elle a rencontrés. Elle les place en outre fort bien dans un contexte qu'elle campe de manière succincte mais vivante, tirant un excellent parti de la documentation - pourtant rare - qu'elle est parvenue à dénicher.

Robert Laplante, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Saccades

Ce recueil de nouvelles se lit d'une traite, grâce à la plume habile de Maude Poissant. Elle y transporte le lecteur dans une multitude d'univers différents et dissemblables.


Les époques, les points de vue narratifs (dont une nouvelle au "tu") et les niveaux de langage y fluctuent comme autant de vignettes éparses de mondes à la dérive.


Un premier essai littéraire fort prometteur pour cette jeune auteure québécoise.

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Art de la guerre (L')

Je m'étais promis un jour de m'attaquer à cette oeuvre. Assez récemment, une édition illustrée m'avait fait de l'oeil, mais j'ai bien fait d'attendre encore un peu d'avoir entre les mains ce fantastique livre traduit et commenté par Jean Levi. Les illustrations choisies et commentées par Alain Thote sont un pur ravissement pour l'oeil et pour mon côté amateur d'histoire.


Jean Levi a décidé d'enrichir le présent texte de commentaires de sages et d'érudits chinois qui ont accompagné l'oeuvre au fil du temps. UN ajout non négligeable pour en apprécier toute la profondeur !

Shannon Desbiens, Le Libraire

Vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune (La)

Le souvenir de la grande époque des chantiers lui coulant dans les veines, l'auteure signe ici un ouvrage qui, s'il se veut documentaire, n'en est pas moins un très beau témoignage humain et familial.


Parsemé de magnifiques photos des plus évocatrices, le livre propose, outre les aléas de la vie quotidienne des bûcherons, des chansons et recettes qui agrémentent ce joli bouquin au parfum d'hier.

Harold Gilbert, Le Libraire