Nos livres font parler d'eux

Dévorante (La)

Le soir où je l'ai ouvert je l'ai gardé près de moi, luttant contre le sommeil finalement remplacé par le magnétisme qui se déployait progressivement au contact de ses pages, jusqu'à ce que je l'aie fini. Il n'est retourné sur la malle qu'une fois dévoré. En lambeaux. Comme si la déesse égyptienne Ammout, dévoratrice de coeurs et des morts, était passée par là après s'être penchée sur l'autopsie in vivo d'un féminin confronté à ses abysses, inévitables autant qu'inconfortables.


Ce première oeuvre, elle la dédie à la mémoire de Rainer Maria Rilke dont elle se revendique l'adepte. Avec une maîtrise telle qu'on se demande pourquoi elle n'avait pas publié avant.


Écrire sans points ni virgules n'est pas nouveau mais toujours cette forme choisie crée la continuité sans issue et sans respir, l'étouffement, l'oppression. Choix judicieux dans ce roman que l'auteur livre par paragraphes, par mottes, par pavés, jetés les uns après les autres pour bien atteindre leur but : tendre un miroir impudique, ni grossi ni enjolivé, sur le rapport au corps qui prend de l'âge, l'exil intérieur, au féminin comme énigme. Un thème qui serait lourdingue sans l'écriture de Lynda Dion tout à la fois fluide, tranchante et viscérale.

Aline Apostolska, BSC News Magazine

Clercs de Saint-Viateur au Canada (Les)

Il faut reconnaître le travail de l'auteur et le sérieux de sa démarche. C'est là, à notre avis, où se loge la principale valeur de son ouvrage.

Dominique Laperle, Revue d'histoire de l'éducation

Culture artistique au Québec au seuil de la modernité (La)

L'oeuvre et la pensée de Jean-Baptiste Lagacé (1868-1946) sont encore largement méconnus, même dans les milieux spécialisés, qu'ils soient littéraires, artistiques ou universitaires. Et c'est le principal mérite du nouvel ouvrage d'Olga Hazan, qui se consacre depuis plusieurs années à la reconnaissance institutionnelle de "l'entreprise monumentales de Lagacé", d'ouvrir de nouvelles avenues pour en comprendre les multiples aspects, et leur intime cohésion.

Louis Lefrançois, Revue d'histoire de l'éducation

Société de musique contemporaine du Québec (La)

Richement documenté, accompagné de nombreuses photos d'archives, l'essai de Beaucage vise en outre à percer l'énigme du "manque de visibilité" dont souffre la musique contemporaine, évitée par la critique et que l'on entend trop rarement à la radio.

Eric Paquin, Voir

Société de musique contemporaine du Québec (La)

Dans ce livre fouillé, dans lequel sont habilement intégrées de nombreuses citations tirées de documents d'époque, Réjean Beaucage trace un panorama complet de la SMCQ.


L'auteur a su éviter l'écueil du langage spécialisé, voir hermétique, préférant une approche rigoureuse mais conviviale, soutenue par un style particulièrement limpide qui donne parfois presque l'impression de feuilleter un roman tant on est happé par le récit. Un index et une bibliographie détaillée sont proposés en annexe, transformant la somme en un ouvrage de référence essentiel pour quiconque souhaite revivre l'un ou l'autre des pans de cette histoire résolument tournée vers l'avenir.

Lucie Renaud, La Scena Musicale

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

On termine ce roman historique (qui est en fait un roman d'aventures aussi incroyables que véridiques) en se disant ; Daniel Boone et Davy Crockett peuvent aller se rhabiller !


Dès les premières pages on est saisi par les tribulations d'un jeune Parisien qui débarque aux Trois-Rivières, en 1651, et qui est rapidement capturé par les Iroquois. Rocambolesque mais vrai.

Paul Jacques, Le Clap

Québec, territoire incertain (Le)

Un ouvrage majeur de Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse.


Un ouvrage fort important sur l'état actuel du territoire du Québec vient de paraître aux éditions Septentrion. Les auteurs sont d'incontestables experts en la matière. Ils nous lèguent un précieux bilan de leur expérience, qui servira de référence pendant plusieurs années, que l'on soit d'accord ou non avec les idées qu'ils ont émises.

André Binette, L'Aut'Journal

Attaque de 1763 (L')

Une perle pour l'amateur de récits d'aventures et les fanas d'Histoire. Une source d'information inestimable sur les relations entre les Canadiens et les Anglais au lendemain de la Conquête (une collaboration étonnamment cordiale), les moeurs des Amérindiens (curieuses, surprenantes, mais avant tout fiables), et les multiples secrets de la chasse aux castors et du dépistage de l'ours en hiver. En prime, un formidable suspense où la vie du héros, adopté miraculeusement par un chef amérindien, est constamment mise en péril par l'hostilité ou la convoitise des tribus environnantes et les entraves de la nature. Un Tintin en Amérique, plein de rebondissements plus vrai que vrai. Un truculent plaisir de lecture.

Christian Vachon, Librairie Pantoute

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

La qualité du français est remarquable et l'histoire est passionnante. C'est un plaisir de voir vivre sous nos yeux un héros de notre histoire.

, Pause lecture

Nouvelles pages trifluviennes

Le plus important apport de cet ouvrage est de présenter de solides recherches, constitutives de l'histoire d'une seule et même ville à l'aide d'impressionnantes bases de données et d'archives.


Ces recherches permettent l'observation des transformations de la société québécoise : sa démocratisation, sa modernisation et sa laïcisation progressives.

Éric Desautels, Recherches sociographiques

Étienne Chartier

L'ouvrage de Gilles Boileau est absolument remarquable à de nombreux égards. Son premier mérite est certainement d'avoir mis au jour, avec la collaboration de Léo Chartier, la correspondance inédite du prêtre patriote : des textes décapants, portrait sans compromis de la triste condition d'un curé de campagne dans la première partie du XIXe siècle. Le résultat est non seulement instructif mais aussi absolument divertissant. Autre mérite, celui d'avoir su brossé un portrait psychologique sans complaisance.


Nul doute que Boileau rend ici le grand livre que méritait ce fascinant curé de campagne.

Gilles Laporte, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

Maintenant accessible dans sa deuxième édition, l'ouvrage établi et annoté par Georges Aubin est considérable (pas loin de 1050 pages) et s'avère un document essentiel pour quiconque s'intéresse à la famille Papineau et bien sûr à l'époque des insurrections républicaines et de l'Acte d'Union.

Guillaume Durou, Recherches sociographiques

Culture artistique au Québec au seuil de la modernité (La)

Destinée au milieu académique, ce livre servira de point de référence important pour les futures recherches sur l'art et le discours sur l'art au Québec avant 1950. Au-delà de la biographie de l'individu captivant que fut Lagacé, ce récit solidement documenté de l'émergence précoce de la culture artistique à Montréal rend compte du haut niveau de développement d'un milieu d'art qui est pourtant encore jeune. En faisant sortir de l'ombre un personnage qui y a apporté une contribution certaine et en reconstituant son monde, Hazan collabore à l'abolition du mythe du retard de l'art au Canada et plus spécifiquement au Québec francophone au tournant du XXe siècle.

Alison Longstaff, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Bacchus en Canada

À la lecture de cet ouvrage fort original et amplement documenté, imaginer les 17e et 18e siècles canadiens sans substances alcooliques revient à faire table rase du passé, tant l'alcool y joue un rôle prépondérant. L'éclairage apporté par l'historienne Catherine Ferland marque un jalon significatif dans l'historiographie de cette période et comble d'importantes lacunes. Nul n'avait embrassé si largement le sujet avec autant de précisions et de nuances.

Mathieu Tremblay, Recherches sociographiques

Bacchus en Canada

Bacchus au Canada s'imposera sans doute comme un ouvrage de référence en ce qui a trait à l'histoire de l'alcool en Nouvelle-France.

Pierre-Olivier Maheux, Cap-aux-Diamants

Souvenirs fragmentés d'un Juif montréalais

Que Reich raconte la fuite vers le Québec, cette terre d'accueil, les échecs, les réussites, ou encore l'adaptation sociale, culturelle et politique à laquelle sa famille a dû faire face, l'émotion est toujours au rendez-vous.

La rédaction, Le Libraire

Kakoot

Ce récit, dans lequel vous trouverez des histoires incroyables, est le complément indispensable au roman d'Elizabeth Hay, La Nuit sur les ondes (XYZ).

Didier Fessou, Le Soleil

Communautés juives de Montréal (Les)

Un livre magnifiquement documenté.


Un ouvrage rigoureux et pondéré. Des pages passionnantes évoquent la participation remarquable des Juifs au mouvement syndical.

Michel Lapierre, Le Devoir

Louis XIV et le Canada, 1658-1674

Doué d'un style limpide, agréable, expressif, exempt de lourdeurs universitaires, Gagnon aboutit à une conclusion brillante où il définit "l'homme américain", né depuis le XVIIe siècle tant au Canada que dans les colonies anglaises.


À la différence de la plupart de nos historiens, Gagnon a suffisamment fréquenté les classiques français pour saisir l'esprit subtil de l'Ancien Régime.

Michel Lapierre, Le Devoir

Louis XIV et le Canada, 1658-1674

Dans une écriture charmante et élégante, Louis Gagnon nous fait le récit, fort bien fignolé, d'un des points tournants de la Nouvelle-France : en 1666, par souci d'ordre et de bon sens, Louis XIV freine le peuplement et l'expansion de la colonie. Tout est dit une fois pour toutes.

Christian Vachon, Librairie Pantoute

Premiers Juifs d'Amérique, 1760-1860 (Les)

C'est le travail d'une vie que M. Vaugeois publie ces jours-ci avec la sortie de son ouvrage intitulé "Les Premiers Juifs d'Amérique 1760-1860", un bouquin de 386 pages qui ravira les amateurs d'histoire, et qui risque d'interpeller particulièrement les Trifluviens.

Linda Corbo, Le Nouvelliste

Trajectoire (La)

La Trajectoire est un ouvrage plus riche qu'il ne paraît. Plus qu'un parcours individuel, c'est une chronique sociale de la précarité, de l'immigration et de la paternité moderne.

, Le blog de Phil

Dévorante (La)

Tantôt drôle, tantôt dramatique, elle nous amène sur les chemins sinueux de l'amour, de la solitude qui erre dans les coeurs jour après jour. C'est un mal qui vous ronge, qui vous dévore.


Intimiste et touchant !

Caroline Larouche, Le Libraire

Géopolitique de la Coupe du monde de football 2010

Un livre essentiel pour comprendre à quel point cet événement sportif est un vecteur de restructuration territoriale, de développement économique, de reconnaissance internationale et d'affirmation de l'identité nationale. Une analyse fascinante qui jette un éclairage sur les enjeux qui se cachent derrière le ballon rond et qui permet de se préparer pour la Coupe du monde 2014 qui sera présentée au Brésil.

Manouane Beauchamp, Nuit blanche

Clercs de Saint-Viateur au Canada (Les)

Un bel ouvrage sur l'histoire des Clercs de Saint-Viateur. M. Hébert a depuis longtemps écrit sur l'importance de leurs rôles auprès des étudiants et de la population de Lanaudière. Une fois de plus, il intéressera les passionnés d'histoire.

Danielle Perreault, Radio 103.5 FM (Lanaudière)

Dévorante (La)

Roman à l'écriture emportée, sans ponctuation, présenté sous forme de fragments, qui aboutit à un véritable délire de la phrase, La Dévorante est une première oeuvre alerte, rageuse, rieuse. Un beau coup d'envoi pour la romancière originaire de Québec, qui vit et enseigne dans les Cantons de l'Est. Ce roman-guérisseur qui met des mots sur les angoisses existentielles des femmes face au célibat et leur rapport au corps, ressemble aux couleurs attrayantes du livre, vert-pomme et rose-gomme, l'une explosive, l'autre, tendre, tendre, tendre.

Suzanne Giguère, Le Devoir

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

Ce premier volet des aventures de Radisson plonge le lecteur au coeur de l'époque héroïque où les Français côtoyaient chaque jour les autochtones, alliés ou ennemis. C'est écrit avec beaucoup de force, de sensibilité et de passion par Martin Fournier, historien et professeur.

Suzanne Ferland, CTB-TV

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

Pour cet adolescent âgé d'à peine quinze ans, une nouvelle vie commence alors. Une vie d'aventure, une vie faite de courses à travers un pays immense et inconnu en compagnie d'Iroquois qui, après l'avoir torturé, l'ont adopté comme un frère. Cette incroyable histoire est racontée de manière romanesque par l'historien Martin Fournier.

Didier Fessou, Le Soleil

Duplessis, son milieu, son époque

Ce qui ressort de ce livre d'histoire tout à fait exceptionnel, c'est le constant retour à la réalité d'aujourd'hui.

Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com

Affaire Michaud (L')

À lire, ne serait-ce que pour apprendre à se forger des opinions contre l'aplenventrisme ou les commissions cul-de-sac et pour savoir différencier l'ignorance, la vraie, celle que l'on admet par véritable manque de connaissance et qui est respectable, de l'ignorance fausse, celle qui est hypocrite et derrière laquelle se retranchent trop souvent les innombrables manipulateurs de tout acabit. Le Québec n'en manque pas...

Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com

Malcolm Fraser

Jean-Claude Massé brosse un portrait captivant de cet homme d'exception.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Souvenirs fragmentés d'un Juif montréalais

C'est écrit sur un mode très vivant, très en proximité avec le lecteur comme s'il écrivait pour vous seul. Il est de surcroît un excellent conteur. C'est une heureuse initiative de la maison d'édition Septentrion de faire la part belle à la connaissance de la communauté juive.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Trajectoire (La)

On aime haïr ce "maudit Français" tant le narrateur est désagréable. En revanche, on sympathise avec lui quand il est question de son fils ou de sa découverte, à 40 ans, que les gens autour de lui n'existent pas pour le faire "chi...", mais pour partager leur existence et la sienne.

Jean-François Crépeau, Le Canada français

Lettres de femmes au XIXe siècle

J'ai pris énormément de plaisir à découvrir ces femmes d'un temps passé, à grappiller ici et là quelques unes de leurs phrases, à en relire certaines autres qui m'ont particulièrement plu. Certaines lettres sont tout à fait charmantes alors que d'autres sont profondément émouvantes. Ceux qui aiment l'histoire et surtout celle des femmes trouveront ici un ouvrage passionnant et très riche sur la vie quotidienne des femmes au XIXe siècle. Recueil qui trouve un écho dans notre vie d'aujourd'hui.

Geneviève Bolduc, La bibliothèque d'Allie

Fais ce que dois

Un excellent ouvrage digne de mention, susceptible d'intéresser autant les politiciens que les historiens.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Dévorante (La)

Un roman qui se lit posément comme une suite de courts fragments, ou d'une seule traite, comme le vent fou et fluide d'un été tourmenté. Bien que la thématique soit très exploitée (le célibat, la solitude et la quête d'amour), Lynda Dion en donne une lecture particulière, par sa plume racée, la structure particulière du livre (on s'habitue vite à l'absence de virgules et de points) et la singularité du personnage. L'actualité du propos, les ruptures narratives, l'habileté à manier les mots autant dans les pauses plus poétiques que dans la narration "efficace" font de La Dévorante un roman où il faut être constamment aux aguets. Pour justement ne pas céder à la tentation de lire trop vite et accepter une chute un peu banale mais pleine de sens.

Steve Bergeron, La Tribune

Dévorante (La)

Raconté sous forme de petits récits de quelques pages, le roman nous happe immédiatement. On a l'impression que cette femme existe réellement et nous sommes facilement touchés par ce qu'elle nous raconte. Certains passages sont carrément succulents, cocasses, mais toujours vrais... Les chapitres sont présentés sans ponctuation. Ce qui peu être un peu surprenant au début s'avère particulièrement intéressant par la suite. C'est véritablement sous un feu roulant que l'on parcoure les quelques centaines de pages du livre.

Billy Robinson, Côté Blogue.ca (Archambault)