Nos livres font parler d'eux
Bacchus en Canada
Ceux et celles qui s'intéressent à la bouffe et à la boisson, à son histoire surtout, seront heureux d'apprendre que les éditions du Septentrion ont récemment publié deux ouvrages qui brossent un éloquent portrait du boire et du manger en Nouvelle-France. Il s'agit de Bacchus en Canada de Catherine Ferland et À table en Nouvelle-France d'Yvon Desloges.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)Bacchus en Canada
Une incursion dans les 17e et 18e siècles canadiens. Catherine Ferland reconstitue toute la chaîne de consommation de l'alcool en Nouvelle-France. Elle aborde la production et l'importation des boissons alcoolisées et la manière dont elles se distribuent dans la colonie. Ce portrait des habitudes de consommation de nos ancêtres saura intéresser grandement les curieux d'histoire.
Anne Fortin, Librairie GourmandeJacques Labrie. Écrits et correspondance
Dans une étude solide et bien documentée, Jonathan Lemire présente la biographie de cette figure marquante de l'histoire du XIXe siècle.
Louise Chevrier, Histoire QuébecLouise de Ramezay et son moulin à scie
Il convient de saluer le travail de Réal Fortin en ce qui a trait aux sources premières. L'auteur a opté pour la diversité et le résultat est tout de même impressionnant. Divertissantes et anecdotiques, les citations tirées de la correspondance privée ainsi que des archives notariales et judiciaires permettent de saisir davantage la réalité des Ramezay pendant le XVIIIe siècle.
Par son style accessible et par les choix de l'auteur, cette étude devrait davantage plaire aux amateurs d'histoire grand public.
Emilie Robert, Cahiers d'histoireBoréal Express 1760-1810 (Le)
Chouette, Le Boréal Express revient. Il faut être né bien avant la Révolution tranquille pour avoir un souvenir net de la parution des premières moutures de ce journal consacré à l'histoire de la Nouvelle-France et des premiers temps du régime britannique.
, Le DevoirGrandes Familles du Québec
Louis-Guy Lemieux dresse ici un beau tableau récapitulatif des plus importantes famille québécoises.
Le livre illustré de nombreuses photos en noir et blanc se consulte aisément et peut intéresser toute personne portée sur les généalogies et la recherche historique.
René Tessier, Pastorale QuébecOnontio le médiateur
Les spécialistes de l'histoire autochtone tout comme les néophytes, y trouveront une analyse fort bien étoffée, s'appuyant sur un appareil méthodologique solide et une utilisation pertinente et aguerrie des sources.
Par cette étude, Gohier approfondit la compréhension du rôle indispensable joué par les autochtones dans l'histoire coloniale française et vient habilement compléter l'analyse anthropologique de la place d'Onontio et de la conception d'autorité chez les nations autochtones proposées par Gilles Havard (2003). Son interprétation quant à l'origine de la pratique de médiation et à la place qu'elle a occupée dans la gestion des conflits amérindiens est un apport fondamental à la recherche, que la communauté historienne se doit d'accueillir avec toute la considération qui lui revient.
Véronique de Broin-Verret et Manuel Truffy, Recherches amérindiennes au QuébecJ'écris parce que je chante mal
En dégustant l'une après l'autre, de façon plutôt gourmande, ses nouvelles, j'ai repensé à la boîte de chocolat de Forest Gump. Variations douces-amères sur le thème de la solitude, les histoires s'entremêlent cruelles et tendres, vaches et émouvantes comme peut l'être la vie. Une faune de personnages bigarrés s'y trouve dépeinte avec une délicate sensibilité d'homme. Je me suis prise au jeu de faire la lecture à ma famille et mes amis. Chocolat onctueux pour un, acidulé pour l'autre, mais toujours très fin et plein de bon goût. J'ai souvent ri de bon coeur pendant ma lecture et me suis rappelé que même dans les pires moments "l'humour peut tout sauver".
Line Gendron, Librairie PantouteFais ce que dois
Un livre vraiment fascinant.
Louis-René Beaudin, CIBL (le 4@6)Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle
Les analyses de Chang sont tout à fait pertinentes et offrent une vision cohérente de l'évolution de la famille québécoise et des traits distinctifs du peuple québécois. Cette réappropriation d'un héritage littéraire a de quoi plaire. Ne montre-t-elle pas que l'on a tout intérêt à lire ces textes si l'on veut comprendre ce que l'on est ? L'homme est appréciable quand il se connaît lui-même. Ce proverbe chinois, que cite l'auteur, résume sans doute le mieux sa propre démarche visant à comprendre et faire comprendre sa société d'accueil.
Pascal Chevrette, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleSeigneurie de Mount Murray (La)
Louis Pelletier a réalisé une très intéressante "biographie exhaustive d'une seigneurie", comme le dit Marcel Trudel dans son mot de présentation au début de l'ouvrage. La valeur de la recherche de base et la qualité des outils - notamment l'index - permettant de repérer les précieuses informations contenues dans l'ouvrage en font un ajout pertinent à l'historiographie.
Alain Laberge, Canadian Historical ReviewRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
L'ouvrage de Jean-François Mouhot est bien d'un apport essentiel à notre compréhension de l'histoire des Acadiens en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et démontre la complexité de la situation de ces exilés tout en reprenant des problématiques qui, plus globalement, s'adressent à l'étude de toute population déplacée.
Damien Rouet, Études canadiennesBacchus en Canada
Un livre vraiment magistral. Une mine d'or. Une mine d'information. Je le recommande aux gens qui s'intéressent à la consommation de vin et de bière : c'est une étude pionnière, un ouvrage remarquable.
André Champagne, Pourquoi pas dimanche? (Radio-Canada)Jardins et potagers en Nouvelle-France
Voilà une façon très ludique de s'ouvrir à l'histoire de la Nouvelle-France ! Une histoire du quotidien vraiment passionnante !
Lucie Ledoux, Planète QuébecÀ table en Nouvelle-France
Voici un livre magnifiquement illustré, en papier glacé, à laisser traîner sur la table basse du salon pour la curiosité des convives, ou à utiliser dans la cuisine lorsqu'on veut faire une véritable soupe aux pois ou découvrir ce que nos ancêtres mangeaient.
Lucie Ledoux, Planète QuébecQuand le vent faisait tourner les moulins
Courrez vite vous procurer ce magnifique livre ! Vous ne le regretterez pas, car vous y apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur les moulins.
Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage scientifique rigoureux, ce livre est aussi destiné à un large public puisqu'il est écrit simplement. L'auteure de ces lignes est, de fait, passée de néophyte à passionnée des moulins à vent !
Lucie Ledoux, Planète QuébecOnontio le médiateur
Très fouillée, cette reconstitution historique n'en est pas moins fascinante. Avec, au passage, l'enterrement discret de certains mythes de notre post-modernité, comme celui du bon sauvage et du méchant blanc. Après tout, les uns et les autres n'ont jamais été que des humains impliqués dans un rapport de force, qui n'excluait pas la complicité et les alliances intéressées. Ce livre nous en apprend beaucoup à ce sujet.
René Tessier, Pastorale QuébecJournal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]
Jamais la tyrannie n'est plus dangereuse, prévient Amédée Papineau, que lorsqu'elle s'affuble du masque de la libéralité. Voilà l'une des phrases incisives qui font le charme du Journal d'un fils de la liberté, dont l'érudit Georges Aubin nous offre une édition considérablement revue et augmentée par rapport à la première (1998).
Michel Lapierre, Le DevoirBacchus en Canada
Un livre amusant et très intéressant.
Marie-Pierre Michaud, Axion MagazineRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
Un pan d'histoire relativement méconnu que Jean-François Mouhot décrypte et analyse dans un ouvrage particulièrement documenté.
Benoit Vochelet, Paris NormandiePassion Japon
Passion Japon est un livre fascinant. Ce qu'on y apprend est incroyable. Valérie Harvey nous donne le goût de sauter dans le premier avion pour le Japon.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comJ'écris parce que je chante mal
Tantôt drôles, tantôt touchantes, tantôt attendrissantes, ces petites tranches de vie nous font réaliser à quel point c'est le regard que l'on porte sur la vie qui la fait si attachante. Et si on s'offrait le luxe de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide... Tout est finalement une question de perspective !
Pierre Turbis, FM 103,3 (Longueuil)J'écris parce que je chante mal
Dans la foulée des mères indignes et des taxis la nuit, ce jeune prof et (jeune) papa est aussi un observateur vigilant. On appelle ça un écrivain quand en plus il sait raconter. Heureusement qu'il le fait d'ailleurs. Ses billets et sa douce ironie, réunis sous cette jaquette rouge, séduisent même ceux qui sont allergiques au genre.
Josée Blanchette, Le DevoirÉtienne Chartier
Une page de notre histoire écrite brillamment par Gilles Boileau.
Suzanne Ferland, CTB-TVBacchus en Canada
Un document touffu, bourré de références sur la consommation de boissons alcooliques de nos ancêtres.
Un livre étonnant, une brique de 405 pages, dont 70 pages de notes explicatives, fort heureusement regroupées à la fin du volume.
Marc-André Gagnon, Vin QuébecJournal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]
Un document exceptionnel.
Didier Fessou, Le SoleilRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
Ce livre consacré à la grande déportation des Acadiens bouscule les idées reçues sur la manière dont la France a pu les accueillir.
Difficile à la lecture de cette épopée de ne pas faire le parallèle avec un autre grand dérangement, plus proche de nous. Il y a cinquante ans, l'administration française avait dû faire face à une première vague de rapatriement de colons, près d'un million de Pieds-Noirs contraints de quitter l'Algérie. Moins de trente ans après leur arrivée, les Acadiens, ne parvenant pas à s'intégrer dans la société, retournèrent en Amérique du Nord. En plein milieu du XVIIIe siècle, la société française était déjà traversée par cette question d 'actualité : Qu'est-ce qu'être français.
Jean-Michel Gouin, La Nouvelle RépubliqueÀ table en Nouvelle-France
Tant pour ses recettes que pour les informations qu'il offre sur l'alimentation au XVIIe et XVIIIe siècles, ce livre se révèle fascinant. On déboulonne certains mythes (pensons seulement aux colons français qu'on soupçonne à tort d'avoir adopté les habitudes alimentaires des Amérindiens), explique l'origine de certains goûts tel que celui pour le sucre qui s'implante avec l'arrivée des Anglais et comment des aliments aujourd'hui fort répandus se sont imposés en Nouvelle-France.
C'est donc un livre à acheter, ne serait-ce que pour se faire une idée de ce que pouvait manger nos ancêtres et essayer les recettes - délicieuses d'ailleurs - de cette époque.
Alex Tremblay, CHYZ 94,3Bacchus en Canada
Elle portait de grands espoirs vinicoles, qu'elle a déçus les uns après les autres. Mais la Nouvelle-France n'est pas restée abstinente pour autant. Selon l'historienne Catherine Ferland, les canadiens de l'époque avaient même accès à une plus grande diversité de boissons que les Français, souvent confinés, pour s'approvisionner, à leur vignoble local. En fait, l'alcool a joué un rôle majeur dans le développement de la colonie, au point qu'il aurait pu complètement changer la face du continent.
Caroline Monpetit, Le DevoirBacchus en Canada
Entreprise fort originale que celle de retracer l'histoire de nos ancêtres à partir de leur consommation d'alcool ! Au carrefour de l'histoire et de l'anthropologie, l'ouvrage porte un regard inédit sur les pratiques culturelles de l'époque.
David Murray, Le Délivré (librairie Monet)Joseph-Elzéar Bernier
L'originalité du personnage, l'abondance des illustrations, la précision des cartes géographiques de même que la qualité de l'écriture font de cette biographie un ouvrage captivant.
Léo Beaudoin, Montréal en têteJacques Labrie. Écrits et correspondance
Cette étude, qui comble un vide, fait revivre une étonnante personnalité de la première moitié du 19e siècle au Bas-Canada.
Jonathan Lemire offre une précieuse pièce aux amateurs de notre histoire.
Léo Beaudoin, Montréal en têteRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
Le grand récit acadien, tel qu'il est nourri de part et d'autre de l'Atlantique, est bousculé par l'historien Jean-François Mouhot qui s'appuie sur des sources inédites.
Pauline Lumeau, L'Actualité Poitou-CharenteAnnée des Anglais NE (L')
Ceux qui disent volontiers que nous n'avons jamais connu la guerre auraient intérêt à lire ce livre de Gaston Deschênes dont la documentation est riche. Grâce à cet historien, nous en savons un peu plus sur cette longue Guerre de Sept Ans qu'on résume trop facilement par une bataille perdue Montcalm qui pourtant, avec Lévis, furent plusieurs fois vainqueurs.
Le lecteur aura aussi le plaisir de lire un beau livre, bien de la manière du Septentrion avec son iconographie originale et généreuse, ses encarts instructifs sur les actants des deux côtés de l'Histoire.
André Gaulin, Bulletin de l'amicale des anciens parlementaires du QuébecÀ table en Nouvelle-France
Saviez-vous qu'à son décès en 1760, l'évêque de Québec possédait 7 livres de truffes dans son garde-manger ? C'est, entre autres, ce que nous apprend l'historien Yvon Desloges dans cet ouvrage bien documenté , attrayant avec ses illustrations en couleurs et son papier glacé, et d'une lecture agréable. Desloges dresse un portrait clair et précis de ce qui se consommait en nos contrées entre le début du XVIIe et la fin du XVIIIe siècle, au fil des influences des divers groupes culturels, tant amérindiens que français ou anglais. Le tout est complété par une quarantaine de recettes concoctées chez le paysan, au palais du gouverneur, dans les couvents, chez les curés et même chez l'aubergiste.
Yves Guillet, Le LibraireBacchus en Canada
L'auteure est parvenue à créer un portrait juste des habitudes de consommation de nos ancêtres. Son étude est à lire pour quiconque s'intéresse à notre histoire, qui ne s'est pas uniquement construite lors de grandes batailles.
La rédaction, Le LibraireÀ table en Nouvelle-France
Ceux pour qui l'histoire est une science qui se veut rébarbative et empreinte de phrases toutes faites vont comme d'habitude en prendre pour leur rhume. Personnellement, je trouve que cette tentative de Septentrion de démystifier la table de nos ancêtres est extrêmement intéressante.
Une très bonne présentation des recettes, avec un paragraphe sur le contexte de la recette dans l'histoire, apporte de l'information supplémentaire.
Le livre est superbement décoré de toiles d'époque tirées du vieux continent. Cette forme d'illustrations justifie joliment bien le propos.
Mario Landerman, Zone CultureEssence de la vie (L’)
Ce livre se veut un parcours en quête d'une spiritualité personnelle. Comme le souligne l'auteure, son parcours n'est pas une panacée universelle. Mais, et c'est la beauté de ce petit ouvrage, chacun peut y prendre ce qui lui convient et l'adapter à sa propre spiritualité.
Prenez le temps de feuilleter L'Essence de la vie. Andréa Richard n'a pas réponse à tout, mais ce n'est pas le but de son ouvrage. Cependant, le trésor de sagesse qu'il renferme dépasse très largement le prix de vente !
Mario Landerman, Zone CultureEnthéos
Dans une ambiance teintée de gris, Julie Gravel-Richard nous rend très bien ce questionnement où des jeunes cherchent la place que peut occuper Dieu dans cette société qui nous en éloigne.
L'univers perturbé du personnage qui contraste avec le style fluide de l'auteure sont la source de la grand force de prégnance du roman. La lecture d'Enthéos nous renvoie à notre propre réalité : les difficultés d'entendre la Voie et ce, même dans les moments noirs de nos vies.
Valérie Gagnon, Pastorale QuébecPont de Québec | nouvelle édition (Le)
De lecture facile, abondamment illustré, nourri de témoignages et de chansons, ce livre nous révèle comment cette construction a été portée fièrement par ses travailleurs, leurs familles, toute la population de Québec et ses environs.
La lecture de ce livre change notre regard sur le Pont de Québec qui est certes un lien routier important mais surtout une oeuvre qui témoigne de la fierté de nos ancêtres.
Monique Bédard Grégoire, Pastorale QuébecBoréal Express 1524-1760 (Le)
Juste à entendre le nom Boréal Express et cela éveille en moi des souvenirs des années 70, de salles de classe d'école polyvalente, des souvenirs plaisants pour l'amateur d'histoire que j'étais et que je demeure. La publication d'un journal d'histoire du Canada par les trifluviens Boulet, Lacoursière et Vaugeois fut cataloguée d'idée folle en 1961, je serais tenté de désigner de la même façon la réédition, en 2009, du Boréal Express.
Un album impressionnant, captivant, pas du tout dépassé quant au contenu. Le Boréal Express est un album à laisser traîner dans le salon, le bureau, un ouvrage qu'on feuillette plusieurs fois, qu'on savoure tranquillement, et qui nous étonne à chaque exploration. Je ne peux qu'applaudir cette sortie de la retraite.
Christian Vachon, Librairie PantouteBoréal Express 1524-1760 (Le)
Instructif et divertissant.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Communautés religieuses au Québec (Les)
Ce livre se lit fort bien et nous redit tout bonnement une partie de notre histoire. Il apporte aussi une lumière nouvelle à la contribution de l'Église au développement du Québec.
Daniel Gauvreau, Pastorale QuébecAnnée des Anglais NE (L')
L'iconographie remarquable, judicieusement représentée (cartes ou détails de cartes toujours lisibles parce que sur une seule page, avec des légendes précises) plaira aux lecteurs paresseux comme aux plus exigeants. Pour autant, il ne faudrait pas négliger la qualité du texte de Deschênes.
De tous les livres publiés récemment au Québec sur 1759, c'est le meilleur.
Yves Tremblay, Bulletin d'histoire politiqueLettres de femmes au XIXe siècle
Pour le lecteur simplement curieux, une promenade dans ces lettres de femmes offre beaucoup de divertissement. Cette façon d'entrer dans l'Histoire est complémentaire à l'autre, celle qu'offrent les livres officiels. Cette fois-ci, cependant, c'est à partir du quotidien que nous visitons nos aïeuls. Ces lettres étaient privées, elles sont dégagées de tout aspect prétentieux que peut parfois contenir une correspondance faite pour être publiée.
Lucie Ledoux, Planète QuébecBoréal Express 1524-1760 (Le)
Que tous ceux qui ont apprécié le Boréal Express au cours des années 1960 et 1970 se réjouissent. La publication, qui avait connu un succès fulgurant à l'époque, reprend vie actuellement sous la forme de trois volumes qui, d'ici l'automne 2010, regrouperont les 36 numéros de ce journal historique.
Le concept était génial. Quelle heureuse façon d'apprivoiser l'histoire du Québec et du Canada que de la lire sous la facture d'un journal qui couvre les actualités des années 1524 à 1841. Un journal qui, au cours des années 1960 au Québec, était publié comme s'i lavait été rédigé à l'époque des événements rapportés, en autant de rubriques, caricatures, éditoriaux et petites annonces, sans oublier la page sportive et la page féminine.
Linda Corbo, Le NouvellisteQuand le vent faisait tourner les moulins
Voilà un livre que doivent lire ces citoyens qui grimpent aux barricades à la vue appréhendée d'éoliennes, alors que depuis des siècles tout le monde a apprécié, y compris au Québec, les bénéfices du vent et la beauté des moulins à vent. Au fond, harnacher le vent a constitué depuis des siècles, voire des millénaires avec la navigation à voile, une des principales sources d'invention humaine. Et le Québec, comme nous le fait deviner ce livre incroyable, n'est pas étranger à la règle, d'autant plus qu'ici, le vent fait partie de toutes nos saisons. Avec force et constance.
Louis-Gilles Francoeur, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
Que ceux qui désirent apprendre leur histoire (parce qu'on ne l'enseigne plus dans les écoles ou peu s'en faut) mettent la main sur ce recueil. Ils apprendront beaucoup, sans avoir l'impression de travailler...
René Bélanger, Le Québécois