Nos livres font parler d'eux

Pour en finir avec le sexe

Pour en finir avec le sexe ne passe pas par quatre chemins, c'est le moins qu'on puisse dire! Caroline Allard, qu'on a aimé dans Les Chroniques d'une mère indigne, revient ici avec sa plume ludique et un sujet qui lui va bien : le sexe, et tout ce qu'il implique de comique.

Stéphany Gagnon, Le journal économique

Chaque automne j'ai envie de mourir

Les livres qui prennent aux tripes sont plus rares qu'on le pense. Chaque automne j'ai envie de mourir en est un.


Avec leur écriture fine très proche de l'oralité, les auteurs manient habilement les changements de rythme et de ton en accord avec chaque récit. Surtout, ils font une espèce de tour d'horizon d'humanité tellement émouvant qu'on a la gorge nouée deux fois sur trois. On ne ressort pas de ce livre indemne : il y a dans Chaque automne de la nostalgie, de la hargne, de la peur, de l'humour, de la tendresse et beaucoup, beaucoup d'amour - amour fou, éperdu, perdu, infini, déçu.


Un travail d'orfèvre, solide et brillant, dont le principal défaut est d'être beaucoup trop court.

Josée Lapointe, La Presse

Nouvelle-France au fil des édits (La)

Pour connaître le genre d'édits, d'ordonnances, d'arrêtés, de lois et de règlements qui avaient cours en Nouvelle-France, il fallait jusqu'à tout récemment fouiller dans divers fonds d'archives. Tel n'est plus le cas depuis que Philippe Fournier a publié un inventaire exhaustif et détaillé de tous ces documents qui régentaient la vie des paysans sous le Régime français.

Paul-François Sylvestre, Le Régional

Fourrures et forêts métissèrent les Montagnais

L'ouvrage se veut donc une passionnante présentation de cette population qui démontre aux lecteurs que l'on peut facilement dépasser la réalisation d'une simple filiation, pour les amener à tenter de comprendre l'évolution de la famille. Ainsi, ils découvriront une nouvelle réalité de ces pionniers partis à l'aventure, souvent à la découverte de nouveaux défis.

Jacques Fortin, L'Ancêtre

Chaque automne j'ai envie de mourir

Ces confidences furtives, livrées par des acteurs, étaient condamnées à l'éphémère. Jusqu'à ce que Septentrion demande à leurs auteurs de les réunir en autant de courts chapitres pour un livre dont le titre évoque autant le secret intime que l'appel à l'aide mystérieux.


Le résultat est stupéfiant. L'écriture est magnifique, sensible, touchante... Mais l'oeuvre vibre surtout d'une humanité bouleversante en raison de sa profonde résonance.

Eric Moreault, Le Soleil

Hiver à Cape Cod (L')

Un récit émouvant qui porte à réflexion sur le monde de l'enfant et le rôle de parent dans un monde où la réussite est de mise.

Marie-Josée Turgeon, Sympatico.ca

Chaque automne j'ai envie de mourir

Le franc-parler des narrateurs (chacun à leur manière, avec leur langue propre) et la nature même de chaque confession m'ont charmée. Un livre qui met en scène des âmes comme la vôtre et comme la mienne : profondes, blessées, tourmentées, qui assument, d'autres un peu moins, résignées, en paix, nostalgiques, compatissantes... Lourdes, mais belles.

Sylvianne Blanchette, Librairie Vaugeois

Un léger désir de rouge

C'est un roman qui, comme un parfum, va vous séduire. On a l'impression de sentir une odeur avec plusieurs notes. Des notes aigres-douces, des notes coups de poing.

Iris Teste, CIBL (le 4@6)

Marie-Anne

Un livre d'histoire qui se lit comme un roman... C'est une histoire fascinante et véridique.

Marie-Pierre Michaud, Axion Magazine

Depuis les cendres

L'idée du manque est vraiment bien amenée. Toute en pudeur. C'est touchant et très réussi. Un livre troublant. L'écriture est très métaphorique, pleine de belles images.

Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)

Un léger désir de rouge

C'est tout en douceur et sur un ton intimiste que l'auteure nous entraîne dans ce drame de la vie de la jeune acrobate.

Claire Lévesque, Le sans papier

Un léger désir de rouge

Une écriture sensible, à la fois douce et bouleversante, empreinte d'images fortes.


C'est un roman touchant qui nous happe jusqu'aux tripes. Un bijou de littérature à lire.

Valérie Côté, Destination ville de Québec

Un léger désir de rouge

Ce beau petit roman, aux effluves poétiques, amène le lecteur aux plus profonds de ses propres sentiments. Ces émotions souvent fort troublantes qu'apportent la maladie et surtout, le cancer sont portés ici à bout de bras par la plume splendide et sensible d'Hélène Lépine.

Billy Robinson, Culturils

Un léger désir de rouge

Tout dans ce roman résonne, rebondit et donne au lecteur une furieuse envie d'enchantement.

Jade Bérubé, Entre les lignes

Destins de pêcheurs

À lire, pour affûter la connaissance de nos provenances, pour rendre à l'Histoire les hommages nécessaires.

Renald Bérubé, Lettres québécoises

Un léger désir de rouge

Rien de comparable dans mon souvenir. Pour ce qui est du style, de la façon de raconter, je veux dire. C'est le genre de livre qui s'insinue en vous, voilà ce que je veux dire.


C'est dur, cruel, sombre. Et pourtant, la beauté. La beauté est partout. Dans le choix des mots, l'enchaînement des phrases, les images récurrentes.


Ça ressemble à une fable par moments. Une fable de la noirceur. Avec sa propre cosmologie. Avec des images fortes, des métaphores qui s'accrochent, virevoltent, vont et viennent, reviennent.


Le tour de force ici : l'émotion sans cesse contenue. Pas de mélo. C'est-à-dire, oui : Toulouse pleure, rage, angoisse, crie, souffre. Mais non : ce n'est pas le genre de livre, malgré la gravité du sujet traité, qui arrache les larmes. Ce n'est pas là que ça se situe.


C'est dans ce qui échappe que ça se passe. Dans la façon dont Hélène Lépine s'aventure hors des sentiers battus. Dans la façon dont elle atteint la beauté, la crée.

Danielle Laurin, Le Devoir