Nos livres font parler d'eux
Jacques Labrie. Écrits et correspondance
Cette étude, qui comble un vide, fait revivre une étonnante personnalité de la première moitié du 19e siècle au Bas-Canada.
Jonathan Lemire offre une précieuse pièce aux amateurs de notre histoire.
Léo Beaudoin, Montréal en têteRéfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)
Le grand récit acadien, tel qu'il est nourri de part et d'autre de l'Atlantique, est bousculé par l'historien Jean-François Mouhot qui s'appuie sur des sources inédites.
Pauline Lumeau, L'Actualité Poitou-CharenteAnnée des Anglais NE (L')
Ceux qui disent volontiers que nous n'avons jamais connu la guerre auraient intérêt à lire ce livre de Gaston Deschênes dont la documentation est riche. Grâce à cet historien, nous en savons un peu plus sur cette longue Guerre de Sept Ans qu'on résume trop facilement par une bataille perdue Montcalm qui pourtant, avec Lévis, furent plusieurs fois vainqueurs.
Le lecteur aura aussi le plaisir de lire un beau livre, bien de la manière du Septentrion avec son iconographie originale et généreuse, ses encarts instructifs sur les actants des deux côtés de l'Histoire.
André Gaulin, Bulletin de l'amicale des anciens parlementaires du QuébecÀ table en Nouvelle-France
Saviez-vous qu'à son décès en 1760, l'évêque de Québec possédait 7 livres de truffes dans son garde-manger ? C'est, entre autres, ce que nous apprend l'historien Yvon Desloges dans cet ouvrage bien documenté , attrayant avec ses illustrations en couleurs et son papier glacé, et d'une lecture agréable. Desloges dresse un portrait clair et précis de ce qui se consommait en nos contrées entre le début du XVIIe et la fin du XVIIIe siècle, au fil des influences des divers groupes culturels, tant amérindiens que français ou anglais. Le tout est complété par une quarantaine de recettes concoctées chez le paysan, au palais du gouverneur, dans les couvents, chez les curés et même chez l'aubergiste.
Yves Guillet, Le LibraireBacchus en Canada
L'auteure est parvenue à créer un portrait juste des habitudes de consommation de nos ancêtres. Son étude est à lire pour quiconque s'intéresse à notre histoire, qui ne s'est pas uniquement construite lors de grandes batailles.
La rédaction, Le LibraireÀ table en Nouvelle-France
Ceux pour qui l'histoire est une science qui se veut rébarbative et empreinte de phrases toutes faites vont comme d'habitude en prendre pour leur rhume. Personnellement, je trouve que cette tentative de Septentrion de démystifier la table de nos ancêtres est extrêmement intéressante.
Une très bonne présentation des recettes, avec un paragraphe sur le contexte de la recette dans l'histoire, apporte de l'information supplémentaire.
Le livre est superbement décoré de toiles d'époque tirées du vieux continent. Cette forme d'illustrations justifie joliment bien le propos.
Mario Landerman, Zone CultureEssence de la vie (L’)
Ce livre se veut un parcours en quête d'une spiritualité personnelle. Comme le souligne l'auteure, son parcours n'est pas une panacée universelle. Mais, et c'est la beauté de ce petit ouvrage, chacun peut y prendre ce qui lui convient et l'adapter à sa propre spiritualité.
Prenez le temps de feuilleter L'Essence de la vie. Andréa Richard n'a pas réponse à tout, mais ce n'est pas le but de son ouvrage. Cependant, le trésor de sagesse qu'il renferme dépasse très largement le prix de vente !
Mario Landerman, Zone CultureEnthéos
Dans une ambiance teintée de gris, Julie Gravel-Richard nous rend très bien ce questionnement où des jeunes cherchent la place que peut occuper Dieu dans cette société qui nous en éloigne.
L'univers perturbé du personnage qui contraste avec le style fluide de l'auteure sont la source de la grand force de prégnance du roman. La lecture d'Enthéos nous renvoie à notre propre réalité : les difficultés d'entendre la Voie et ce, même dans les moments noirs de nos vies.
Valérie Gagnon, Pastorale QuébecPont de Québec | nouvelle édition (Le)
De lecture facile, abondamment illustré, nourri de témoignages et de chansons, ce livre nous révèle comment cette construction a été portée fièrement par ses travailleurs, leurs familles, toute la population de Québec et ses environs.
La lecture de ce livre change notre regard sur le Pont de Québec qui est certes un lien routier important mais surtout une oeuvre qui témoigne de la fierté de nos ancêtres.
Monique Bédard Grégoire, Pastorale QuébecBoréal Express 1524-1760 (Le)
Juste à entendre le nom Boréal Express et cela éveille en moi des souvenirs des années 70, de salles de classe d'école polyvalente, des souvenirs plaisants pour l'amateur d'histoire que j'étais et que je demeure. La publication d'un journal d'histoire du Canada par les trifluviens Boulet, Lacoursière et Vaugeois fut cataloguée d'idée folle en 1961, je serais tenté de désigner de la même façon la réédition, en 2009, du Boréal Express.
Un album impressionnant, captivant, pas du tout dépassé quant au contenu. Le Boréal Express est un album à laisser traîner dans le salon, le bureau, un ouvrage qu'on feuillette plusieurs fois, qu'on savoure tranquillement, et qui nous étonne à chaque exploration. Je ne peux qu'applaudir cette sortie de la retraite.
Christian Vachon, Librairie PantouteBoréal Express 1524-1760 (Le)
Instructif et divertissant.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Communautés religieuses au Québec (Les)
Ce livre se lit fort bien et nous redit tout bonnement une partie de notre histoire. Il apporte aussi une lumière nouvelle à la contribution de l'Église au développement du Québec.
Daniel Gauvreau, Pastorale QuébecAnnée des Anglais NE (L')
L'iconographie remarquable, judicieusement représentée (cartes ou détails de cartes toujours lisibles parce que sur une seule page, avec des légendes précises) plaira aux lecteurs paresseux comme aux plus exigeants. Pour autant, il ne faudrait pas négliger la qualité du texte de Deschênes.
De tous les livres publiés récemment au Québec sur 1759, c'est le meilleur.
Yves Tremblay, Bulletin d'histoire politiqueLettres de femmes au XIXe siècle
Pour le lecteur simplement curieux, une promenade dans ces lettres de femmes offre beaucoup de divertissement. Cette façon d'entrer dans l'Histoire est complémentaire à l'autre, celle qu'offrent les livres officiels. Cette fois-ci, cependant, c'est à partir du quotidien que nous visitons nos aïeuls. Ces lettres étaient privées, elles sont dégagées de tout aspect prétentieux que peut parfois contenir une correspondance faite pour être publiée.
Lucie Ledoux, Planète QuébecBoréal Express 1524-1760 (Le)
Que tous ceux qui ont apprécié le Boréal Express au cours des années 1960 et 1970 se réjouissent. La publication, qui avait connu un succès fulgurant à l'époque, reprend vie actuellement sous la forme de trois volumes qui, d'ici l'automne 2010, regrouperont les 36 numéros de ce journal historique.
Le concept était génial. Quelle heureuse façon d'apprivoiser l'histoire du Québec et du Canada que de la lire sous la facture d'un journal qui couvre les actualités des années 1524 à 1841. Un journal qui, au cours des années 1960 au Québec, était publié comme s'i lavait été rédigé à l'époque des événements rapportés, en autant de rubriques, caricatures, éditoriaux et petites annonces, sans oublier la page sportive et la page féminine.
Linda Corbo, Le NouvellisteQuand le vent faisait tourner les moulins
Voilà un livre que doivent lire ces citoyens qui grimpent aux barricades à la vue appréhendée d'éoliennes, alors que depuis des siècles tout le monde a apprécié, y compris au Québec, les bénéfices du vent et la beauté des moulins à vent. Au fond, harnacher le vent a constitué depuis des siècles, voire des millénaires avec la navigation à voile, une des principales sources d'invention humaine. Et le Québec, comme nous le fait deviner ce livre incroyable, n'est pas étranger à la règle, d'autant plus qu'ici, le vent fait partie de toutes nos saisons. Avec force et constance.
Louis-Gilles Francoeur, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
Que ceux qui désirent apprendre leur histoire (parce qu'on ne l'enseigne plus dans les écoles ou peu s'en faut) mettent la main sur ce recueil. Ils apprendront beaucoup, sans avoir l'impression de travailler...
René Bélanger, Le QuébécoisCanada-Québec NE
Tous ceux qui ont souffert de la faiblesse de l'enseignement de l'histoire dans les écoles du Québec trouveront leur compte dans cette synthèse de haute tenue. Avis aux jeunes adeptes de la souris : on y navigue aussi facilement que dans un site Internet.
Pierre Cayouette, L’actualitéNouvelles pages trifluviennes
L'ouvrage comprend 12 chapitres divisés en 4 parties que se partagent 13 auteurs. Tous aussi passionnants les uns que les autres dans des styles propres à chacun, on y traite dans une majorité de textes inédits, l'histoire de Trois-Rivières au cours du XIXe siècle. C'est ainsi que dans cet ouvrage de 347 pages, chacun nous fait découvrir un aspect de la vie sociale, religieuse, économique et culturelle de l'époque.
Louise Cloutier, InfOpéraVie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)
À l'occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières, cet ouvrage mérite d'être lu et consulté puisqu'il montre la richesse de culture et d'intensité musicale vécues à Trois-Rivières au début et au milieu du XXe siècle. Amélie Mainville amorce la présence de formations musicales plus récentes qui au même titre que certaines institutions plus anciennes ont atteint une envergure internationale en 2009.
Louise Cloutier, InfOpéraAnnée des Anglais NE (L')
La réédition de cet ouvrage - paru originalement en 1988, offre de belles surprises au lecteur et, parmi celles-ci, il convient de souligner la richesse de l'iconographie - photos anciennes et contemporaines, gravures, cartes géographiques, tableaux, portraits - et la qualité du support visuel retenu - papier glacé et illustrations en couleurs. L'Année des Anglais est la preuve qu'il y a encore de la place pour l'intelligence et l'érudition accessible malgré les assauts répétés de l'univers virtuel menés par tous les Wikipédia de la surinformation approximative.
Serge Pallascio, Cap-aux-DiamantsUne histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
Ouvrage concis et accessible, ce précis d'histoire du Québec fait partie de cette catégorie rare des livres d'histoire que les non-historiens apprécieront : vivant, direct, cohérent et bref. On en redemanderait. Le grand art de Jacques Lacoursière réside précisément dans sa capacité de donner un sens aux faits et aux chiffres qui, autrement, ne seraient que des dates et des statistiques.
Cette brève Histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière demeure certainement le meilleur ouvrage d'initiation aux études québécoises que l'on puisse trouver à ce jour.
Yves Laberge, Cap-aux-DiamantsQuébec ville assiégée, 1759-1760
Émouvant et aussi essentiel pour revisiter l'Histoire et non la réécrire.
André Magny, France-Québec MagazineÊtre
Mon coup de coeur de cette année est incontestablement Être d'Éric Simard. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le livre qui m'a le plus touchée. L'auteur a réussi à me faire ressentir les sentiments de ses personnages et à les faire vibrer en moi. Il est rare que ça m'arrive avec une telle force, alors ce titre restera toujours marqué en moi!
Caroline Larouche, Le LibrairePremière École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)
La première institution d'enseignement yiddish n'avait rien de l'école religieuse de l'époque. Les juifs, avec des idées nouvelles, ont imaginé une école séculière qui présenterait aux enfants des idées progressistes modernes, comme la justice sociale et le refus de la discrimination raconte M. Anctil. Novak lui-même était un grand socialiste. En plus d'apprendre la langue yiddish, les enfants découvraient l'histoire et le folklore de la culture juive. Les enseignants leur faisaient connaître aussi des auteurs non juifs plutôt progressistes, comme Émile Zola, Jack London et Léon Tolstoï. Ils ne manquaient pas non plus une occasion de rappeler les souvenirs des révolutions russe et française.
Marie-Ève Shaffer, Journal MétroRegards sur le monde atlantique
La richesse du récit se constate à la diversité des sujets traités. À côté de l'histoire personnelle de Dumont, qui se confond avec la grande histoire de la Louisiane, faisant de l'auteur un témoin de première importance, se trouvent des éléments du quotidien qui font entrer le lecteur dans l'ordinaire des populations.
Laurent Turcot, Les Cahiers de lecture de L’Action nationalePlaisance
In Landry's opinion, Plaisance deserves a larger place in the historiography of New France. His study, a welcome, authoritative contribution to our knowledge of France's peculiar other colony and its place within New France, has done much to achieve that objective.
Carman Miller, Nautical Research JournalOnontio le médiateur
Tiré d'un mémoire maîtrise, ce livre présente une réflexion fine et nuancée sur le rôle de médiateur tenu par les Français dans le cadre des alliances franco-amérindiennes, entre 1603 et 1717.
La plus grande qualité du livre de Maxime Gohier réside dans l'attention portée aux multiples façons dont les parties concernées percevaient la médiation française. Ainsi, en acceptent sa médiation, les alliés amérindiens de la France ne se pliaient pas nécessairement aux exigences de cette dernière et poursuivaient des objectifs qui leur étaient propres. L'attitude iroquoise à l'égard de la médiation française, qui occupe une grande partie du livre, est à ce sujet très éclairante.
François Antaya, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleÀ table en Nouvelle-France
Dans ce bref survol des siècles fondateurs de notre identité, le lecteur s'assoit tantôt à la table du citadin, tantôt à celle du bourgeois ou de l'agriculteur, et découvre ce que chacun mettait dans son assiette. Yvon Desloges a pimenté son travail de nombreux tableaux et de peintures d'époques. Histoire de pouvoir aussi goûter ce que l'on mangeait aux origines de notre société, l'auteur partage avec nous une quarantaine de recettes sorties tout droit du XVIIe siècle.
Émilie Folie-Boivin, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
Audacieuse la mission que s'était donnée il y a déjà un demi-siècle les historiens Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois : créer de toutes pièces un quotidien et s'imaginer dans la peau des journalistes couvrant l'actualité et faits divers de l'époque. Cette "vision unique de l'histoire de l'Amérique septentrionale" rassemble des coupures de presse (articles, mots croisés, nouvelles, pages féminines et sportives, par exemple) montées dans les règles de l'art avec titres sensationnalistes et graphie vieillotte. Quelques milliers de lecteurs ont lu fidèlement chacun des numéros qui, grâce à leur récente numérisation par BAnQ, sont enfin réédités.
La rédaction, Le LibraireÀ table en Nouvelle-France
Un livre magnifique à se procurer autant pour les recettes que pour le côté historique.
Christine Lamer, Radio BoomerÀ table en Nouvelle-France
Si le langage est accessible à tous, l'auteur parle de la genèse de nos coutumes alimentaires et cela nous fait prendre conscience de l'énorme chemin accompli en cinq siècles en Amérique du nord. Un livre magnifique.
Pierre Jury, Le DroitAnnedda (L')
Avec ce livre, Jacques Mathieu, spécialiste d'histoire de la Nouvelle-France et des mémoires collectives, met en lumière une facette particulière de l'importante contribution des nations amérindiennes à notre histoire. L'auteur cherche à lever le voile sur l'identité de cet arbre, qui a guéri l'équipage de Jacques Cartier du scorbut en 1536 pour ensuite se répandre comme une traînée de poudre dans tous les pays d'Europe occidentale. Pour ce faire, il remonte jusqu'aux origines de son nom, s'intéresse à ses vertus, déterre des savoirs oubliés et évoque son destin, marqué par la rencontre de deux mondes.
La rédaction, ContinuitéAndré Lefebvre. Didacticien de l'histoire
Dans cet ouvrage, Michel Allard et Félix Bouvier présentent la pensée pédagogique de leur maître, mort en 2003. Or, s'il reconnaissait qu'on pouvait étudier l'histoire pour elle-même, ce dernier affirmait toutefois qu'elle "ne deviendra éducative que si elle lui (l'enfant) apprend à interroger le passé pour mieux comprendre le présent et mieux préparer l'avenir". Lefebvre, dans un souci pédagogique plutôt strictement disciplinaire, prônait une approche allant du connu vers l'inconnu et procédant selon un ordre chronologique inversé.
Louis Cornellier, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
L'idée de rééditer, près de 50 ans plus tard, 16 numéros du journal historique Boréal Express, s'avère géniale. Avec ses éditoriaux, caricatures et dossiers, ses pages féminines, sportives et culturelles, le Boréal Express permet un fascinant plongeon dans l'histoire telle qu'elle se vivait.
Valérie Lessard, Le DroitBoréal Express 1524-1760 (Le)
Les historiens Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière rappellent les grandes lignes de la formidable aventure qu'ils ont vécu pendant les années 60 lors de la publication du journal d'histoire qui a fait école au Québec, le Boréal Express.
Catherine Lachaussée, Ça m'dit d'prendre le temps (Radio-Canada)À table en Nouvelle-France
Si l'histoire de l'alimentation vous intéresse, vous serez comblé par un livre qui vient paraître aux éditions du Septentrion. Intitulé À table en Nouvelle-France, l'ouvrage retrace l'histoire des traditions culinaires de chez nous, de 1608 à 1860, avec en prime une quarantaine de recettes adaptées aux normes d'aujourd'hui.
Renée Larochelle, Au fil des évènementsVoyage sur le Haut-Missouri
Ce livre s'ajoute à une liste d'oeuvres inspirées et enracinées dans la Haute-Louisiane et le Centre-Ouest. Les nations de langue française depuis 1763 ne gouvernent plus ce territoire, comme on le sait, mais au risque de surprendre certains contemporains il reste de nombreux descendants de Canadiens et d'Amérindiens de cette époque qui, avec leurs cousins de plus récente souche, sont très heureux d'accueillir ces nouvelles publications, précieuses pour connaître le passé, qu'on rattache facilement au présent. En plus de son énorme trésor de renseignements, les lecteurs trouveront dans ce livre une multitude de situations évoquant les thèmes et matières à discuter dans des cours d'ethnologie, d'histoire, d'éthique, de philosophie, de politique, de justice et de commerce. Ni Rousseau ni Montaigne ne s'ennuierait à lire ce livre, et Voltaire pourrait en apprendre.
Des livres comme celui-ci complètent de beaucoup en petit et en large la façon d'interpréter l'histoire de l'Amérique du Nord.
Virgil Benoît, RabaskaCroisière d'un Américain
Knox est à classer dans le genre populaire plus étendu de la satire américaine dont le maître fut Samuel Clemens. Pour critiquer la société, ces satiristes maniaient l'hyperbole flagrante, les tours colorés pleins de doubles sens, la caricature emphatique des gens et des lieux. Le traducteur, Louis Tardivel, mérite nos félicitations pour avoir relevé un défi de taille.
Désobligeance et petitesse d'esprit faisaient délibérément partie du style de Knox. Ce genre de comédie participe de la culture américaine. Mais il serait malheureux que les écrits de Knox passent pour être la représentation fidèle de l'attitude des touristes américains du XIXe siècle à l'endroit des Canadiens français.
Darin Kinsey, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleLettres de femmes au XIXe siècle
Parmi les 150 textes que nous révèlent aujourd'hui les chercheurs Renée Blanchet et Georges Aubin dans Lettres de femmes au XIXe siècle, ceux qui visent à empêcher l'exécution prochaine de l'être cher enrichissent les pages bouleversantes de l'histoire du Québec. L'écriture féminine a l'art d'éviter les méandres et les arguties de la politique.
Michel Lapierre, Le DevoirSeigneurie de Mount Murray (La)
Le livre de Louis Pelletier constitue une contribution notable à la connaissance de l'histoire charlevoisienne, en particulier du secteur Cap-à-l'Aigle de La Malbaie, autrefois la seigneurie de Mount Murray. Après l'ouvrage de Jean-Claude Massé publié en 2006 chez le même éditeur, c'est maintenant une documentation impressionnante qui est à la disposition des personnes intéressées à l'histoire de cette localité et à celle de la famille seigneuriale qui y est associée.
Il faut reconnaître et saluer la rigueur méthodologique et la somme de travail qu'a nécessité la réalisation de cet ouvrage; la richesse documentaire et les nombreuses notes en témoignent. Le texte, bien écrit, relève la profonde connaissance de l'auteur face à son objet d'étude.
Benoît Grenier, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseVoyage au Canada
Dans cette première livraison de la collection V, les éditions du Septentrion rendent disponibles pour la première fois en français les carnets de voyage au Québec du Britannique John Lambert. Les chercheurs qui s'intéressent aux modes de vie, aux coutumes, aux industries et aux échanges au début du XIXe siècle voudront sûrement ajouter cet intéressant volume à leur bibliothèque. Aussi, saura-t-il plaire aux néophytes puisque son auteur brosse un portrait détaillé de la société québécoise quelque quatre décennies après la fin du Régime français.
Marc Lavoie, RabaskaSamuel de Champlain
Cet ouvrage sera tout de même "pertinent" pour toute étude des représentations de Champlain et de ses contemporains.
Mathieu Davignon, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseCroisière d'un Américain
Cette publication est quand même tout à fait pertinente en ce qui a trait à la condition du peuple, surtout celle des Canadiens français au Québec de la fin du XIXe siècle. En effet, on y retrouvera des informations justes sur leur régime de vie et l'isolement du peuple dans les lieux périphériques.
Marc Lavoie, RabaskaAnnée des Anglais NE (L')
Cette étude fort belle de l'historien Gaston Deschênes a retrouvé une certaine actualité commémorative en 2009. Cette réédition est d'autant plus bienvenue que le livre a bénéficié d'un travail iconographique remarquable. Les nombreuses photographies, reproductions de documents d'époque et illustrations en couleur donnent un relief tout particulier au récit.
L'auteur de L'Année des Anglais nous fait traverser quatre saisons dans la vie des habitants de la Côte-du-Sud, quatre saisons également dans la vie des soldats et rangers anglais qui ont participé à cette campagne en 1759. Au milieu des cartes postales du début du siècle, des reproductions de cartes géographiques, des tableaux, des dessins et des manuscrits qui ornent les pages du livre, les photographies en couleur des maisons de la région font plus que flatter le sens esthétique du lecteur. Elles témoignent de la persistance d'un moment de notre histoire.
Réécrire les pages déchirées de l'histoire. Arracher à l'oubli les événements tragiques qui nous habitent. Voilà le travail de l'historien. Le livre de Gaston Deschênes nous le montre de belle façon.
Alexis Lapointe, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleLouée (La)
Avec ce premier roman, Françoise Bouffière nous livre un récit passionnant raconté dans une écriture juste et sans fioritures. Malgré une trame de départ somme toute assez conventionnelle, la romancière ne tombe pas dans les clichés et, jusqu'à la toute fin, le lecteur continue de se demander ce qu'il adviendra de la belle paysanne. Subtilement féministe, La Louée n'est pas qu'une simple page d'histoire, mais également une leçon sur l'espoir et le pouvoir des démons intérieurs.
Jessica Émond-Ferrat, Entre les lignesPlaisance
L'histoire que nous présente Nicolas Landry est étonnante, car il touche à tous les aspects de la vie des habitants de la colonie de Plaisance, dont l'économie et la subsistance, les engagés et les marchands, les gouverneurs et la garnison, et même de l'ordre de la sécurité... Qui s'intéresse à l'histoire de la Nouvelle-France ne peut ignorer l'ouvrage de Landry.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Chronologie musicale du Québec
Voici un livre essentiel pour celles et ceux qui s'intéressent à l'histoire de la musique au Québec. C'est là un document exceptionnel qui est le fruit de nombreuses années de patientes recherches.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)