Nos livres font parler d'eux

Destins de pêcheurs

Spécialiste de l'histoire maritime de la Gaspésie et du Québec, l'auteur livre dans cet ouvrage la somme de plus de trente ans de recherche sur la présence de pêcheurs basques et européens dans le golfe Saint-Laurent à l'époque du régime français. L'historien a soigneusement dépouillé des actes judiciaires, des archives administratives, sans négliger des greffes de notaires ou encore les registres d'Amirauté.

Jean-Marie Fallu, Magazine Gaspésie

Mordecai Richler

Une génération de Québécois francophones a hué les propos vitrioliques que l'écrivain et polémiste Mordecai Richler a répétés à leur endroit. N'en demeure pas moins que la biographie que lui consacre R.Kramer, traduite par Geneviève Deschamps, mérite qu'on s'y arrête. D'abord, pour mieux connaître l'homme aux formules assassines, le romancier du Montréal juif d'une autre époque méconnue. Peu d'écrivains sont parvenus à traduire la réalité d'une vie de quartier dans le langage de la fiction aussi bien que Richler. Puis, il y a son existence qui est tout sauf banale, surtout pour un écrivain de sa génération. Cela sans oublier que, s'il a irrité les francophones, il s'est aussi aliéné plusieurs anglophones et Juifs de la Belle province.

Jean-François Crépeau, Le Canada français

Communautés juives de Montréal (Les)

Portant à la fois un regard historique, religieux, sociologique et communautaire sur le judaïsme montréalais, ce livre, rédigé dans un langage clair et convivial, est donc susceptible d'intéresser à la fois les néophytes désireux de s'initier à l'univers du judaïsme que les étudiants et les chercheurs qui souhaitent se référer rapidement à une source de données diversifiées et bien documentées.

Stéphanie Tremblay, Archives de Sciences Sociales des Religions

Canada-Québec

Ce bouquin est magnifiquement illustré de nombreuses cartes, de photographies en noir et blanc ainsi qu'en couleurs, compte aussi des tableaux synchroniques de même qu'un index des noms propres. Source exceptionnelle d'informations, il devrait faire partie de la bibliothèque de tous ceux et celles qui veulent comprendre le présent.

Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)

Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières. 1860-2010 (Le)

Jean Panneton nous livre un ouvrage, bien illustré, qui dépasse le catalogue en nous proposant une histoire de cette institution essentielle dans le développement de Trois-Rivières et de la région.

Brigitte Caulier, Revue d'histoire urbaine

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

Jean-François Mouhot has produced a carefully researched and closely argued monograph which has an importance that transcends its focus and time period.

Ged Martin, British Journal of Canadian Studies

Monsieur Olivier

Monsieur Olivier est le récit imagé et charmant d'un homme dévoué tant envers les Sauvages qu'envers sa famille, l'histoire d'une entreprise périlleuse, mais bientôt florissante. Un portrait d'un monsieur Olivier noble, vertueux et débrouillard qui enchantera la nombreuse descendance des Tardif d'Amérique.

Christian Vachon, Le Libraire

Pour en finir avec le sexe

Pour en finir avec le sexe ne passe pas par quatre chemins, c'est le moins qu'on puisse dire! Caroline Allard, qu'on a aimé dans Les Chroniques d'une mère indigne, revient ici avec sa plume ludique et un sujet qui lui va bien : le sexe, et tout ce qu'il implique de comique.

Stéphany Gagnon, Le journal économique

Chaque automne j'ai envie de mourir

Les livres qui prennent aux tripes sont plus rares qu'on le pense. Chaque automne j'ai envie de mourir en est un.


Avec leur écriture fine très proche de l'oralité, les auteurs manient habilement les changements de rythme et de ton en accord avec chaque récit. Surtout, ils font une espèce de tour d'horizon d'humanité tellement émouvant qu'on a la gorge nouée deux fois sur trois. On ne ressort pas de ce livre indemne : il y a dans Chaque automne de la nostalgie, de la hargne, de la peur, de l'humour, de la tendresse et beaucoup, beaucoup d'amour - amour fou, éperdu, perdu, infini, déçu.


Un travail d'orfèvre, solide et brillant, dont le principal défaut est d'être beaucoup trop court.

Josée Lapointe, La Presse

Nouvelle-France au fil des édits (La)

Pour connaître le genre d'édits, d'ordonnances, d'arrêtés, de lois et de règlements qui avaient cours en Nouvelle-France, il fallait jusqu'à tout récemment fouiller dans divers fonds d'archives. Tel n'est plus le cas depuis que Philippe Fournier a publié un inventaire exhaustif et détaillé de tous ces documents qui régentaient la vie des paysans sous le Régime français.

Paul-François Sylvestre, Le Régional

Fourrures et forêts métissèrent les Montagnais

L'ouvrage se veut donc une passionnante présentation de cette population qui démontre aux lecteurs que l'on peut facilement dépasser la réalisation d'une simple filiation, pour les amener à tenter de comprendre l'évolution de la famille. Ainsi, ils découvriront une nouvelle réalité de ces pionniers partis à l'aventure, souvent à la découverte de nouveaux défis.

Jacques Fortin, L'Ancêtre

Chaque automne j'ai envie de mourir

Ces confidences furtives, livrées par des acteurs, étaient condamnées à l'éphémère. Jusqu'à ce que Septentrion demande à leurs auteurs de les réunir en autant de courts chapitres pour un livre dont le titre évoque autant le secret intime que l'appel à l'aide mystérieux.


Le résultat est stupéfiant. L'écriture est magnifique, sensible, touchante... Mais l'oeuvre vibre surtout d'une humanité bouleversante en raison de sa profonde résonance.

Eric Moreault, Le Soleil

Hiver à Cape Cod (L')

Un récit émouvant qui porte à réflexion sur le monde de l'enfant et le rôle de parent dans un monde où la réussite est de mise.

Marie-Josée Turgeon, Sympatico.ca

Chaque automne j'ai envie de mourir

Le franc-parler des narrateurs (chacun à leur manière, avec leur langue propre) et la nature même de chaque confession m'ont charmée. Un livre qui met en scène des âmes comme la vôtre et comme la mienne : profondes, blessées, tourmentées, qui assument, d'autres un peu moins, résignées, en paix, nostalgiques, compatissantes... Lourdes, mais belles.

Sylvianne Blanchette, Librairie Vaugeois

Un léger désir de rouge

C'est un roman qui, comme un parfum, va vous séduire. On a l'impression de sentir une odeur avec plusieurs notes. Des notes aigres-douces, des notes coups de poing.

Iris Teste, CIBL (le 4@6)

Marie-Anne

Un livre d'histoire qui se lit comme un roman... C'est une histoire fascinante et véridique.

Marie-Pierre Michaud, Axion Magazine

Depuis les cendres

L'idée du manque est vraiment bien amenée. Toute en pudeur. C'est touchant et très réussi. Un livre troublant. L'écriture est très métaphorique, pleine de belles images.

Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)

Un léger désir de rouge

C'est tout en douceur et sur un ton intimiste que l'auteure nous entraîne dans ce drame de la vie de la jeune acrobate.

Claire Lévesque, Le sans papier

Un léger désir de rouge

Une écriture sensible, à la fois douce et bouleversante, empreinte d'images fortes.


C'est un roman touchant qui nous happe jusqu'aux tripes. Un bijou de littérature à lire.

Valérie Côté, Destination ville de Québec

Un léger désir de rouge

Ce beau petit roman, aux effluves poétiques, amène le lecteur aux plus profonds de ses propres sentiments. Ces émotions souvent fort troublantes qu'apportent la maladie et surtout, le cancer sont portés ici à bout de bras par la plume splendide et sensible d'Hélène Lépine.

Billy Robinson, Culturils

Un léger désir de rouge

Tout dans ce roman résonne, rebondit et donne au lecteur une furieuse envie d'enchantement.

Jade Bérubé, Entre les lignes

Destins de pêcheurs

À lire, pour affûter la connaissance de nos provenances, pour rendre à l'Histoire les hommages nécessaires.

Renald Bérubé, Lettres québécoises

Un léger désir de rouge

Rien de comparable dans mon souvenir. Pour ce qui est du style, de la façon de raconter, je veux dire. C'est le genre de livre qui s'insinue en vous, voilà ce que je veux dire.


C'est dur, cruel, sombre. Et pourtant, la beauté. La beauté est partout. Dans le choix des mots, l'enchaînement des phrases, les images récurrentes.


Ça ressemble à une fable par moments. Une fable de la noirceur. Avec sa propre cosmologie. Avec des images fortes, des métaphores qui s'accrochent, virevoltent, vont et viennent, reviennent.


Le tour de force ici : l'émotion sans cesse contenue. Pas de mélo. C'est-à-dire, oui : Toulouse pleure, rage, angoisse, crie, souffre. Mais non : ce n'est pas le genre de livre, malgré la gravité du sujet traité, qui arrache les larmes. Ce n'est pas là que ça se situe.


C'est dans ce qui échappe que ça se passe. Dans la façon dont Hélène Lépine s'aventure hors des sentiers battus. Dans la façon dont elle atteint la beauté, la crée.

Danielle Laurin, Le Devoir

Hiver à Cape Cod (L')

Un beau récit intime et humain.

Christiane Melançon, Bon pied, bonne heure (SRC Gaspé)

Duplessis, son milieu, son époque

Cet ouvrage s'impose comme une référence dans l'étude du duplessisme. Le livre se veut un guide pour ceux et celles qui veulent entreprendre des recherches sur Duplessis. Sa principale qualité est de faire cheminer le lecteur à travers une série de questions qui lui permettront d'en connaître davantage sur le duplessisme. Duplessis, son milieu, son époque trace ainsi la voie aux travaux à venir en plus de constituer une incitation à la poursuite des recherches sur ce personnage politique controversé.

Nicholas Toupin, Bulletin d'histoire politique

Depuis les cendres

Emmanuel Bouchard nous revient avec un premier roman dans lequel le lecteur retrouve avec plaisir la finesse de son écriture en même temps que son souci du détail révélateur.


Ce roman touche et émeut, surtout lorsqu'il expose l'impuissance de tous face à la maladie de ce père-héros qui semble n'avoir jamais perdu un combat, n'avoir jamais reculé. L'écriture se fait alors précise et tendre.


Ce roman est beau et touchant. Comme tout ce qui réussit à survivre à la mort.

Chantale Gingras, Québec français

Dévorante (La)

La Dévorante est un récit intimiste et criant de vérité qui plonge le lecteur, l'espace d'un été, au coeur du quotidien de la vie d'une femme de près de cinquante ans qui éprouve toujours, malgré les blessures du passé, le désir brûlant de partager sa vie avec un homme. Bien que le roman soit composé de courts fragments sans ponctuation, la prose de Dion est fluide, rythmée et sans temps mort. Le lecteur, peu importe son âge, est interpellé par les réflexions sur l'amour jetable, la peur de mourir seul et les diktats de la beauté imposés à un corps vieillissant.

Maude Couture, Québec français

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

C'est avec franchise et sensibilité que ce roman historique vient nous chercher en tant que lecteur. Martin Fournier a trouvé une façon d'écrire un roman jeunesse qui respecte l'intelligence de ses lecteurs.

Pascale Andréa Nze, CKRL (Encrage)

Virilité en jeu (La)

Étudier les perceptions que les jeunes ont des gais en prenant pour point de départ leurs propres mots, leurs propres associations d'idées et leurs propres expériences est une démarche cruciale, cela permet de déterminer si leurs attitudes découlent de leur socialisation ou si elles émanent irrémédiablement d'une quelconque nature d'homme.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

À la hache et au scalpel

Par son choix indiqué d'articles exemplaires, Michel Lévesque réussit à montrer le caractère unique du devoir, sa fière indépendance. Avec humour, un avertissement est placé en quatrième page de garde : "Toute ressemblance avec quelques situations, événements récents, sujets d'actualité ou personnalités publiques actuelles est tout à fait fortuite." En effet, les thèmes qui prévalaient à l'époque sont toujours aussi actuels.

Anne Trépanier, Relations