Nos livres font parler d'eux

Bacchus en Canada

Un document touffu, bourré de références sur la consommation de boissons alcooliques de nos ancêtres.


Un livre étonnant, une brique de 405 pages, dont 70 pages de notes explicatives, fort heureusement regroupées à la fin du volume.

Marc-André Gagnon, Vin Québec

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

Ce livre consacré à la grande déportation des Acadiens bouscule les idées reçues sur la manière dont la France a pu les accueillir.


Difficile à la lecture de cette épopée de ne pas faire le parallèle avec un autre grand dérangement, plus proche de nous. Il y a cinquante ans, l'administration française avait dû faire face à une première vague de rapatriement de colons, près d'un million de Pieds-Noirs contraints de quitter l'Algérie. Moins de trente ans après leur arrivée, les Acadiens, ne parvenant pas à s'intégrer dans la société, retournèrent en Amérique du Nord. En plein milieu du XVIIIe siècle, la société française était déjà traversée par cette question d 'actualité : Qu'est-ce qu'être français.

Jean-Michel Gouin, La Nouvelle République

À table en Nouvelle-France

Tant pour ses recettes que pour les informations qu'il offre sur l'alimentation au XVIIe et XVIIIe siècles, ce livre se révèle fascinant. On déboulonne certains mythes (pensons seulement aux colons français qu'on soupçonne à tort d'avoir adopté les habitudes alimentaires des Amérindiens), explique l'origine de certains goûts tel que celui pour le sucre qui s'implante avec l'arrivée des Anglais et comment des aliments aujourd'hui fort répandus se sont imposés en Nouvelle-France.


C'est donc un livre à acheter, ne serait-ce que pour se faire une idée de ce que pouvait manger nos ancêtres et essayer les recettes - délicieuses d'ailleurs - de cette époque.

Alex Tremblay, CHYZ 94,3

Bacchus en Canada

Elle portait de grands espoirs vinicoles, qu'elle a déçus les uns après les autres. Mais la Nouvelle-France n'est pas restée abstinente pour autant. Selon l'historienne Catherine Ferland, les canadiens de l'époque avaient même accès à une plus grande diversité de boissons que les Français, souvent confinés, pour s'approvisionner, à leur vignoble local. En fait, l'alcool a joué un rôle majeur dans le développement de la colonie, au point qu'il aurait pu complètement changer la face du continent.

Caroline Monpetit, Le Devoir

Bacchus en Canada

Entreprise fort originale que celle de retracer l'histoire de nos ancêtres à partir de leur consommation d'alcool ! Au carrefour de l'histoire et de l'anthropologie, l'ouvrage porte un regard inédit sur les pratiques culturelles de l'époque.

David Murray, Le Délivré (librairie Monet)

Joseph-Elzéar Bernier

L'originalité du personnage, l'abondance des illustrations, la précision des cartes géographiques de même que la qualité de l'écriture font de cette biographie un ouvrage captivant.

Léo Beaudoin, Montréal en tête

Jacques Labrie. Écrits et correspondance

Cette étude, qui comble un vide, fait revivre une étonnante personnalité de la première moitié du 19e siècle au Bas-Canada.


Jonathan Lemire offre une précieuse pièce aux amateurs de notre histoire.

Léo Beaudoin, Montréal en tête

Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 (Les)

Le grand récit acadien, tel qu'il est nourri de part et d'autre de l'Atlantique, est bousculé par l'historien Jean-François Mouhot qui s'appuie sur des sources inédites.

Pauline Lumeau, L'Actualité Poitou-Charente

Année des Anglais NE (L')

Ceux qui disent volontiers que nous n'avons jamais connu la guerre auraient intérêt à lire ce livre de Gaston Deschênes dont la documentation est riche. Grâce à cet historien, nous en savons un peu plus sur cette longue Guerre de Sept Ans qu'on résume trop facilement par une bataille perdue Montcalm qui pourtant, avec Lévis, furent plusieurs fois vainqueurs.


Le lecteur aura aussi le plaisir de lire un beau livre, bien de la manière du Septentrion avec son iconographie originale et généreuse, ses encarts instructifs sur les actants des deux côtés de l'Histoire.

André Gaulin, Bulletin de l'amicale des anciens parlementaires du Québec

À table en Nouvelle-France

Saviez-vous qu'à son décès en 1760, l'évêque de Québec possédait 7 livres de truffes dans son garde-manger ? C'est, entre autres, ce que nous apprend l'historien Yvon Desloges dans cet ouvrage bien documenté , attrayant avec ses illustrations en couleurs et son papier glacé, et d'une lecture agréable. Desloges dresse un portrait clair et précis de ce qui se consommait en nos contrées entre le début du XVIIe et la fin du XVIIIe siècle, au fil des influences des divers groupes culturels, tant amérindiens que français ou anglais. Le tout est complété par une quarantaine de recettes concoctées chez le paysan, au palais du gouverneur, dans les couvents, chez les curés et même chez l'aubergiste.

Yves Guillet, Le Libraire

Bacchus en Canada

L'auteure est parvenue à créer un portrait juste des habitudes de consommation de nos ancêtres. Son étude est à lire pour quiconque s'intéresse à notre histoire, qui ne s'est pas uniquement construite lors de grandes batailles.

La rédaction, Le Libraire

À table en Nouvelle-France

Ceux pour qui l'histoire est une science qui se veut rébarbative et empreinte de phrases toutes faites vont comme d'habitude en prendre pour leur rhume. Personnellement, je trouve que cette tentative de Septentrion de démystifier la table de nos ancêtres est extrêmement intéressante.


Une très bonne présentation des recettes, avec un paragraphe sur le contexte de la recette dans l'histoire, apporte de l'information supplémentaire.


Le livre est superbement décoré de toiles d'époque tirées du vieux continent. Cette forme d'illustrations justifie joliment bien le propos.

Mario Landerman, Zone Culture

Essence de la vie (L’)

Ce livre se veut un parcours en quête d'une spiritualité personnelle. Comme le souligne l'auteure, son parcours n'est pas une panacée universelle. Mais, et c'est la beauté de ce petit ouvrage, chacun peut y prendre ce qui lui convient et l'adapter à sa propre spiritualité.


Prenez le temps de feuilleter L'Essence de la vie. Andréa Richard n'a pas réponse à tout, mais ce n'est pas le but de son ouvrage. Cependant, le trésor de sagesse qu'il renferme dépasse très largement le prix de vente !

Mario Landerman, Zone Culture

Enthéos

Dans une ambiance teintée de gris, Julie Gravel-Richard nous rend très bien ce questionnement où des jeunes cherchent la place que peut occuper Dieu dans cette société qui nous en éloigne.

L'univers perturbé du personnage qui contraste avec le style fluide de l'auteure sont la source de la grand force de prégnance du roman. La lecture d'Enthéos nous renvoie à notre propre réalité : les difficultés d'entendre la Voie et ce, même dans les moments noirs de nos vies.

Valérie Gagnon, Pastorale Québec

Pont de Québec | nouvelle édition (Le)

De lecture facile, abondamment illustré, nourri de témoignages et de chansons, ce livre nous révèle comment cette construction a été portée fièrement par ses travailleurs, leurs familles, toute la population de Québec et ses environs.

La lecture de ce livre change notre regard sur le Pont de Québec qui est certes un lien routier important mais surtout une oeuvre qui témoigne de la fierté de nos ancêtres.

Monique Bédard Grégoire, Pastorale Québec

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Juste à entendre le nom Boréal Express et cela éveille en moi des souvenirs des années 70, de salles de classe d'école polyvalente, des souvenirs plaisants pour l'amateur d'histoire que j'étais et que je demeure. La publication d'un journal d'histoire du Canada par les trifluviens Boulet, Lacoursière et Vaugeois fut cataloguée d'idée folle en 1961, je serais tenté de désigner de la même façon la réédition, en 2009, du Boréal Express.

Un album impressionnant, captivant, pas du tout dépassé quant au contenu. Le Boréal Express est un album à laisser traîner dans le salon, le bureau, un ouvrage qu'on feuillette plusieurs fois, qu'on savoure tranquillement, et qui nous étonne à chaque exploration. Je ne peux qu'applaudir cette sortie de la retraite.

Christian Vachon, Librairie Pantoute

Communautés religieuses au Québec (Les)

Ce livre se lit fort bien et nous redit tout bonnement une partie de notre histoire. Il apporte aussi une lumière nouvelle à la contribution de l'Église au développement du Québec.

Daniel Gauvreau, Pastorale Québec

Année des Anglais NE (L')

L'iconographie remarquable, judicieusement représentée (cartes ou détails de cartes toujours lisibles parce que sur une seule page, avec des légendes précises) plaira aux lecteurs paresseux comme aux plus exigeants. Pour autant, il ne faudrait pas négliger la qualité du texte de Deschênes.

De tous les livres publiés récemment au Québec sur 1759, c'est le meilleur.

Yves Tremblay, Bulletin d'histoire politique

Lettres de femmes au XIXe siècle

Pour le lecteur simplement curieux, une promenade dans ces lettres de femmes offre beaucoup de divertissement. Cette façon d'entrer dans l'Histoire est complémentaire à l'autre, celle qu'offrent les livres officiels. Cette fois-ci, cependant, c'est à partir du quotidien que nous visitons nos aïeuls. Ces lettres étaient privées, elles sont dégagées de tout aspect prétentieux que peut parfois contenir une correspondance faite pour être publiée.

Lucie Ledoux, Planète Québec

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Que tous ceux qui ont apprécié le Boréal Express au cours des années 1960 et 1970 se réjouissent. La publication, qui avait connu un succès fulgurant à l'époque, reprend vie actuellement sous la forme de trois volumes qui, d'ici l'automne 2010, regrouperont les 36 numéros de ce journal historique.

Le concept était génial. Quelle heureuse façon d'apprivoiser l'histoire du Québec et du Canada que de la lire sous la facture d'un journal qui couvre les actualités des années 1524 à 1841. Un journal qui, au cours des années 1960 au Québec, était publié comme s'i lavait été rédigé à l'époque des événements rapportés, en autant de rubriques, caricatures, éditoriaux et petites annonces, sans oublier la page sportive et la page féminine.

Linda Corbo, Le Nouvelliste

Quand le vent faisait tourner les moulins

Voilà un livre que doivent lire ces citoyens qui grimpent aux barricades à la vue appréhendée d'éoliennes, alors que depuis des siècles tout le monde a apprécié, y compris au Québec, les bénéfices du vent et la beauté des moulins à vent. Au fond, harnacher le vent a constitué depuis des siècles, voire des millénaires avec la navigation à voile, une des principales sources d'invention humaine. Et le Québec, comme nous le fait deviner ce livre incroyable, n'est pas étranger à la règle, d'autant plus qu'ici, le vent fait partie de toutes nos saisons. Avec force et constance.

Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir

Boréal Express 1524-1760 (Le)

Que ceux qui désirent apprendre leur histoire (parce qu'on ne l'enseigne plus dans les écoles ou peu s'en faut) mettent la main sur ce recueil. Ils apprendront beaucoup, sans avoir l'impression de travailler...

René Bélanger, Le Québécois

Canada-Québec NE

Tous ceux qui ont souffert de la faiblesse de l'enseignement de l'histoire dans les écoles du Québec trouveront leur compte dans cette synthèse de haute tenue. Avis aux jeunes adeptes de la souris : on y navigue aussi facilement que dans un site Internet.

Pierre Cayouette, L’actualité

Nouvelles pages trifluviennes

L'ouvrage comprend 12 chapitres divisés en 4 parties que se partagent 13 auteurs. Tous aussi passionnants les uns que les autres dans des styles propres à chacun, on y traite dans une majorité de textes inédits, l'histoire de Trois-Rivières au cours du XIXe siècle. C'est ainsi que dans cet ouvrage de 347 pages, chacun nous fait découvrir un aspect de la vie sociale, religieuse, économique et culturelle de l'époque.

Louise Cloutier, InfOpéra

Vie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)

À l'occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières, cet ouvrage mérite d'être lu et consulté puisqu'il montre la richesse de culture et d'intensité musicale vécues à Trois-Rivières au début et au milieu du XXe siècle. Amélie Mainville amorce la présence de formations musicales plus récentes qui au même titre que certaines institutions plus anciennes ont atteint une envergure internationale en 2009.

Louise Cloutier, InfOpéra

Année des Anglais NE (L')

La réédition de cet ouvrage - paru originalement en 1988, offre de belles surprises au lecteur et, parmi celles-ci, il convient de souligner la richesse de l'iconographie - photos anciennes et contemporaines, gravures, cartes géographiques, tableaux, portraits - et la qualité du support visuel retenu - papier glacé et illustrations en couleurs. L'Année des Anglais est la preuve qu'il y a encore de la place pour l'intelligence et l'érudition accessible malgré les assauts répétés de l'univers virtuel menés par tous les Wikipédia de la surinformation approximative.

Serge Pallascio, Cap-aux-Diamants

Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière

Ouvrage concis et accessible, ce précis d'histoire du Québec fait partie de cette catégorie rare des livres d'histoire que les non-historiens apprécieront : vivant, direct, cohérent et bref. On en redemanderait. Le grand art de Jacques Lacoursière réside précisément dans sa capacité de donner un sens aux faits et aux chiffres qui, autrement, ne seraient que des dates et des statistiques.

Cette brève Histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière demeure certainement le meilleur ouvrage d'initiation aux études québécoises que l'on puisse trouver à ce jour.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Être

Mon coup de coeur de cette année est incontestablement Être d'Éric Simard. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le livre qui m'a le plus touchée. L'auteur a réussi à me faire ressentir les sentiments de ses personnages et à les faire vibrer en moi. Il est rare que ça m'arrive avec une telle force, alors ce titre restera toujours marqué en moi!

Caroline Larouche, Le Libraire

Première École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)

La première institution d'enseignement yiddish n'avait rien de l'école religieuse de l'époque. Les juifs, avec des idées nouvelles, ont imaginé une école séculière qui présenterait aux enfants des idées progressistes modernes, comme la justice sociale et le refus de la discrimination raconte M. Anctil. Novak lui-même était un grand socialiste. En plus d'apprendre la langue yiddish, les enfants découvraient l'histoire et le folklore de la culture juive. Les enseignants leur faisaient connaître aussi des auteurs non juifs plutôt progressistes, comme Émile Zola, Jack London et Léon Tolstoï. Ils ne manquaient pas non plus une occasion de rappeler les souvenirs des révolutions russe et française.

Marie-Ève Shaffer, Journal Métro